"La Vie Hospitalière"

samedi 27 février 2010

Ordre infirmier: Intervenez directement auprès des députés et sénateurs...

Ci-dessous un modèle de lettre :


Madame ou Monsieur (le député ou le sénateur),



Exerçant en tant qu'infirmier(e) dans la fonction publique hospitalière (FPH), j’ai reçu (ou vais recevoir...) les documents pour mon inscription au tableau de l'Ordre. Cette inscription qui revêt "un caractère obligatoire" fait tout autant obligation à un versement de 75 € pour cette année (qui pourrait être porté à 125 € en 2011), ceci apparaît être une exaction en effet il est anormal de devoir payer une cotisation pour pouvoir travailler.



Par la présente je vous fais part de mon indignation tant au regard de l’obligation d’inscription à un ordre professionnel, qui concerne plus particulièrement le secteur libéral, que de payer une cotisation pour avoir le droit d' exercer ma profession.



En tant qu'infirmier(e) de la Fonction publique hospitalière J’ai fait le choix d’exercer mon activité professionnelle en qualité de salarié.

Dans la situation de pénurie de personnels infirmiers dans le secteur public de telles obligations ne peuvent qu'augmenter les problèmes d’effectifs, dans le temps.



L'ordre national infirmier ne saurait suppléer aux conditions d’exercice des fonctionnaires qui sont régies par des règles statutaires strictes.

Les infirmier(e)s de la fonction publique hospitalière, ne sauraient accepter les pressions disciplinaires ou déontologiques supplémentaires de cet ordre, rappelant que les infirmières et infirmiers ont exprimé par leur abstention (plus de 85 %) la non représentativité de l'ordre national infirmier.



Sachant que les infirmier(e)s du ministère de la défense n'ont pas une obligation d' inscription, il semble équitable qu'il en soit de même pour l’ensemble des infirmières et infirmiers du secteur public.



De plus dans cette période de crise où le pouvoir d'achat s'amenuise, il n'est pas de bon aloi de faire supporter tout au long d'une carrière une cotisation imposée qui apparaît être une exaction.



Je vous remercie d'intervenir afin que les infirmier(e)s de la fonction publique hospitalière, du médico-social... sans oublier nos collègues salariés du privé dépendants d'une convention collective (CC 51 ou CC66) soient exonérés de l’obligation de cotisation et d’inscription au tableau de l’ordre, pour exercer.



Vous remerciant pour une prompte réponse de votre part.

Recevez, (Madame ou Monsieur) (député, sénateur), l’expression de mes sentiments distingués.

jeudi 25 février 2010

Ordre infirmier..."Non Merci!"

Un petit rappel: l’intersyndicale nationale ( CFDT, CFTC, FO, l'UFMICT CGT , SNICS FSU, SUD santé, et UNSA) qui s’était réunie le 8 septembre 2009 pour contester l'inscription et la cotisation à l'ordre infirmier avait envoyé une lettre à Madame Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la Santé.

L’intersyndicale avait réaffirmé dans son courrier "sa volonté d'abrogation de l'ordre infirmier" en lui demandant d'organiser le plus rapidement possible une table ronde entre le ministère et les syndicats, dans le but d'ouvrir des négociations pour "prendre les dispositions réglementaires et/ou législatives pour stopper le processus".

Pour l’intersyndicale le dossier d'inscription ressemble "à une véritable enquête de personnalité doublée d'un caractère réquisitoire proprement effarant".



Le temps passant, des pressions vis-à-vis d’infirmières, dans certains cas, se sont avérées…le Syndicat Autonome Santé (SAS) s’est élevé devant de telles pratiques rappelant que « l'article 63 de la loi  HPST (1) prévoit pour les infirmiers salariés une inscription automatique au tableau de l'ordre (2), à défaut d'une démarche volontaire » et que, par conséquent, ces professionnels ne se retrouvent pas en position d'exercice illégal contrairement à certaines allégations.



Il convient aussi de dénoncer de manière plus générale que les données des dossiers (mis à part le fait que ces derniers sont particulièrement "intrusifs" et "inquisiteurs") sont récupérées par une société indépendante à l’ordre…quelles sont les garanties apportées quant à la confidentialité des susdites données?





La manifestation nationale du 30 septembre 2009 contre l'ordre infirmier a démontré l'opposition d'une grande majorité des infirmier(e)s à cet ordre. L’intersyndicale a rappelons-le demandé aux infirmières et infirmiers de ne pas renvoyer le dossier d’inscription.

L’ordre n’ayant pas les moyens légaux de faire procéder au versement de la cotisation, puisque celle ci ne pouvait intervenir qu’après inscription des professionnels au tableau de l’ordre... notant en passant que les "conditions d'inscription" (fixées par décret) sont inexistantes.



La manifestation du 26 janvier 2010 a rassemblé non seulement des infirmier(e)s mais encore des kinésithérapeutes et des podologues.

L’intersyndicale a de nouveau demandé l'abrogation de toutes les lois ordinales votées contre l’avis des professionnels (87% des IDE n’ont pas participé aux élections ordinales, exprimant ainsi clairement leur refus).

Plus que jamais, les infirmier(e)s ont besoin d’une véritable reconnaissance, elle ne saurait se confondre dans un cadre aussi strict, pour ne pas écrire autre chose, qu'un ordre professionnel!

L’Intersyndicale nationale a réaffirmé dans son communiqué du 5 janvier 2010, que les personnels :

"- Ont besoin de moyens pour remplir leurs missions dans leur quotidien professionnel .

-Réclament des effectifs supplémentaires pour améliorer les conditions de travail et les conditions de

prise en charge des patients.

-Réclament une revalorisation salariale qui reconnaisse leur qualification et leurs responsabilités ! "

Les infirmier(e)s rappellent qu'ils ont déjà une instance disciplinaire dans la fonction publique hospitalière qui est là pour prendre des sanctions, du blâme à la suspension. Une autorité supplémentaire est inutile, et ridicule d'autant car c'est à nous de la payer !



A ce jour, nous continuons à interpeller les élus pour leur demander de déposer un projet de loi visant à l'abrogation des structures ordinales (kinésithérapeutes, infirmiers, podologues).

Le 18 février 2010 un projet de loi a été présenté par 5 députés visant à "dispenser les infirmiers exerçant à titre salarié de s'inscrire à l'ordre ".

Le "Syndicat Autonome Santé" (SAS) est intervenu sans tarder auprès des parlementaires afin que ceux-ci soutiennent ce projet de loi qui est une avancée significative contre l'ordre national infirmier pour tous ceux qui se refusent de "payer pour travailler".







1) loi n° 2009-879 du 21 juillet 2009 portant réforme de l'hôpital et relative aux patients, à la santé et aux territoires.

2) loi n° 2006-1668 du 21 décembre 2006 portant création d'un ordre national des infirmiers.

Manifestation pour la défense de l'hôpital public à Brive-La-Gaillarde


À Brive, le débat sur le rapprochement entre le centre hospitalier et la clinique Saint Germain s'intensifie. 

Une manifestation est prévue à 17h30, ce jour,  par la Coordination de défense de cet hôpital public afin d' informer les usagers et vulgariser le dossier, qui est assez technique. 
Créée en octobre dernier, la coordination a pour l’heure organisé plusieurs débats et fait une pétition qui pour l'heure a obtenues près de  6.000 signatures. 

mardi 23 février 2010

Ordre Infirmier: des députés ont déposé un projet de loi

Les députés  Yves Bur, Jacques Domergue, Céleste Lett, Dominique Tian et Éric Straumann (UMP) ont déposé le mercredi 17 février 2010 une proposition de loi visant à dispenser les infirmiers exerçant à titre salarié de s’inscrire à l’ordre national des infirmiers.
Ils estiment l'abstention de 80 % des infirmiers comme significative et remettant en question son utilité.


La procédure législative est enclenchée. Pour que cette proposition de loi puisse être retenue dans un futur ordre du jour de l’assemblée nationale et y être adoptée, il est nécessaire d’amplifier toutes les actions individuelles et syndicales auprès des parlementaires. Cette première étape doit nous encourager à continuer nos actions pour l’abrogation de l’ordre infirmier et au-delà des ordres professionnels paramédicaux.

samedi 20 février 2010

H comme Humanisation...

Les réformes hospitalière suscitent beaucoup d'interrogations chez les professionnels de santé tant l'économie, la rentabilité viennent bousculer les principes et protocoles du monde hospitalier.

Une exposition "L'humanisation de l'hôpital" au musée de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) retrace le mouvement d'humanisation des hôpitaux depuis le début des années 30.
La visite se réalise sur cinq salles abordant divers thèmes (l'humanisation et les médias, l'hôpital "maison"...) et offre de nombreux témoignages vidéos. "Même si on envisageait avant une action culturelle sur l'humanisation, ce thème a été "cristallisé" en 2008, lors du jubilé des CHU. Personne n'avait abordé la première circulaire relative à l'humanisation des hôpitaux de décembre 1958. Nous avons donc creusé cette question pour en faire une exposition", révèle la responsable de l'action culturelle et de la communication à l'AP-HP, ajoutant : "Au vu des remarques dans le livre d'or, les visiteurs ont l'air très intéressé par cette question, surtout les étudiants en science médicale et sociale et leurs formateurs".
Le but de cette exposition est avant tout d'attirer l'attention sur cette problématique et de fournir des points de repère, avec l'espoir  que l'humanisation des hôpitaux soit plus que jamais et jour après jour l'objet d'orientations mises en avant.



Quelques dates relatives à l'humanisation des hôpitaux:

-Loi du 5 avril 1928 sur les assurances sociales qui ouvre l'institution aux classes moyennes.

-Décret du 17 avril 1945 : transformation de l'hôpital en service public accessible à tous.

-5 décembre 1958 : première circulaire "relative à l'humanisation des hôpitaux".

-1970 : le rapport Ducamin qui énonce pour la première fois la notion de droit des malades.

-Circulaire du 20 septembre 1974 qui impose la diffusion de la Charte du malade hospitalisé dans les hôpitaux publics.

-Loi du 4 mars 2002 qui institue la Commission des relations avec les usagers de la qualité et de la prise en charge (CRUQPC) dont la principale mission est de veiller au respect des droits des usagers et de faciliter leurs démarches.

mardi 16 février 2010

Signez la pétition "Sauver l'Hôpital public ! "

Les atteintes portées aux hôpitaux publics sont graves.

Et, en définitive pour toute réponse à la pénurie des personnels médicaux et non médicaux une seule réponse : la fermeture de services, la suppression de 20 000 emplois...


Signez directement la pétition sur l'Internet "Sauver l'Hôpital Public !"

Lien : http://www.appel-sauver-hopital.fr/

MERCI

lundi 15 février 2010

A qui profite...les retraites ?

Avec un déficit annoncé de 10 Milliards d'euros cette année, les fonds souffrent en France, ceci est une vérité, mais comment ne pas s'étonner d'en arriver à ce point sans que des mesures aient été prises dans le bon sens, d'autant que les orientations des hommes politiques ne sont pas très claires, elles vont dans un sens qui peut favoriser des organismes privés...?...(Nous y reviendrons)...

Quand l'on sait que les E.U.A. ont un déficit des fonds de pensions qui est de 400 Milliards de dollars (entraînant irrémédiablement la perte de pension pour un grand nombre d'américains...avec toutes les conséquences au niveau social)alors on peut estimer que notre système par répartition a du bon (1), et il est largement préférable au système de capitalisation qui bien évidemment ne donne pas de garantie pour ceux qui ont contracté auprès d'organismes privés.

Il y a beaucoup à écrire sur ce sujet notamment le manque de transparence sur la gestion des fonds...l'argent profite pas vraiment aux retraités présumés bénéficiaires aux États Unis d'Amérique.

D'autres questions se posent? au niveau international sur le devenir des générations qui ne sont plus dans la vie économique d'un pays, et ainsi considérés comme actifs...nous n'écrirons pas productifs...ni même rentables...une personne physique n'est pas un objet, elle doit conserver sa dignité avant tout.

Le rôle des syndicats pour la défense des retraites, en France, est assez exemplaire, tout particulièrement pour la C.F.D.T. représentée par Monsieur Chérèque, rappelant qu'en 2003 cet homme a signé un accord avec le gouvernement qui n'allait pas dans l'intérêt réel des retraités, c'est là le danger de toutes ces organisations pyramidales qui ont à la tête des personnes qui s'expriment au nom du plus gand nombre.
Un acte qui pour nous apparaît être malhonnête. Mais nous ne ferons pas le procès de telle ou telle personne, de telle ou telle méthode...ce n'est pas notre rôle, ce que nous savons c'est que depuis les retraites ont baissées, et qu'elles continuent de baisser, malgré quelque artifice, car le coût de la vie n'est pas réellement pris en compte.
En définitive les retraités ont de plus en plus de difficultés pour vivre, et, ce n'est pas très heureux de la part d'hommes politiques de laisser cette situation s'aggraver de jour en jour.
La solution ne sera pas d'allonger le temps de travail (2)mais bien de faire en sorte que les retraités puissent laisser la place aux personnes qui ne travaillent pas et non proposer aux retraités la possibilité de continuer une activité où bien souvent les problèmes physiques se font sentir et dans ce monde où l'on doit courir sans cesse devrons-nous prévoir des fauteuils électriques à certains...à moins que pour les plus vieux ce ne soit la chaise électrique pour solde de tout compte.


1) Encore faut-il que ces fonds soient gérés correctement et sans frais d'exploitation injustifiés.

2) Voyez les "incohérences apparentes" de ces "personnages politiques", qui préconisaient les 35 heures, c'est à dire une réduction du temps de travail afin de créer des emplois...la théorie apparaît inverse dans une autre "logique" : on allonge le temps de travail d'année en année, 55, 60, 61 et pourquoi pas 65 ans...Il est vrai que certains en parle...

mercredi 10 février 2010

jeudi 4 février 2010

Sous les feux des projecteurs...

Comme le temps passe...

Comme c'est étrange...les luttes syndicales ne sont pas en rapport avec les atteintes de plus en plus graves qui sont portées aux intérêts des citoyens, de ceux qui travaillent et qui sont de plus en plus exploités !

De ceux qui doivent faire face à des problèmes de fins de mois de plus en plus importants !

Et ces gens là, il y en a de plus en plus, qu'ils travaillent, soient chômeurs, retraités etc

Pour ceux qui ne travaillent plus on a du mal à penser que la politique engagée actuellement leur est profitable...le temps passant, il y a toujours et toujours plus de problèmes, ne parlons pas des fins de droits, de ceux qui n'auront plus, un jour, un quelconque espoir de vivre dignement.

Que ceux qui tirent profits de toutes ces situations, se méfient, si les "grandes organisations" apparaissent bien incapables de faire avancer les choses, les petites (quelquefois non reconnues comme "représentatives")... elles le feront !

On ne peut pas continuer à se moquer des citoyens dans cette république dirigée plus par des actionnaires étrangers et des hommes politiques corrompus que par des hommes responsables et conscient que l'avenir d'un Peuple ne peut se réaliser dans ces conditions.

Ainsi la casse programmée de la Fonction publique (sous des prétextes tous plus vils les uns que les autres) n'est jamais qu'une des orientations prises par une organisation internationale, dans le seul but de tirer profits de toutes les situations possibles, même si ces dernières entraînent des millions de personnes vers des jours sombres.

Que la lumière soit !