"La Vie Hospitalière"

jeudi 30 septembre 2010

Catégorie A: Les infirmiers devront se prononcer au Printemps!

Les infirmiers et infirmières qui travaillent dans la Fonction Publique Hospitalière (FPH) auront la possibilité de bénéficier de la catégorie A.
Toutefois, le "Syndicat Autonome Santé" rappelle qu' il faut prendre en considération les avantages et les inconvénients d'un tel passage sachant qu'une fois que le choix sera fait par l'IDE, auprès de son administration, il ne lui sera plus possible de revenir en arrière...



Nous rappelons que l'option pour la catégorie A fait perdre:

1) le droit de percevoir une pension à partir de 55 ans (avantage
réservé à la catégorie active uniquement);

2) le bénéfice d'une bonification d'un an pour dix années accomplies.

Par contre avec le passage en catégorie A la revalorisation salariale est de 2.118 € par an en début de carrière et de 3.801 € par an en fin de carrière.



A compter du 1er décembre 2010 les nouvelles grilles de rémunérations entreront en vigueur. L'extinction de la catégorie B sera alors effective, elle n'évoluera plus, par contre, la dynamique interne d'avancement de grade à l'intérieur de ce corps ne sera pas logiquement bloquée.



Les IDE proches de la retraite pourraient rester majoritairement en catégorie B l'attractivité de la catégorie A risquant d'źtre moins forte.

Les infirmier(e)s qui resteront en catégorie B seront reclassé(e)s

dans le Nouvel Espace Statutaire (N.E.S.)...leur revalorisation salariale nette globale sera de 434 € par an en début de carrière et de 923 € par an en fin de carrière.



Les publications des décrets d'application et d'une circulaire précisant les modalités de cette réforme vont paraître dans les jours à venir.Après ces parutions officielles, les établissements de santé disposeront alors de 2 mois pour informer les infirmi(e)rs afin de les amener à faire un choix décisif, conformément au protocole d'accord du 2 février 2010.

Le "Syndicat Autonome Santé" conseille aux infirmier(e)s de bien réfléchir avant de se prononcer (chaque cas étant propre) il est souhaitable d'attendre les derniers jours afin de disposer de tous les éléments nécessaires.



Les infirmiers de l'Éducation Nationale paraissent oubliés, le diplôme d'État est pourtant le même! Dans ce contexte le Syndicat National des Infirmiers(ères)Conseillers de Santé (SNICS-FSU) vient de lancer une pétition (1) pour rappeller au ministre ses promesses concernant la possibilité de passage en catégorie A des personnels infirmiers travaillant à l'Éducation Nationale.

Ci-dessous, pour information, la lettre envoyée au ministre de l'Éducation Nationale:

"Monsieur le Ministre de l’Éducation nationale,

Le 2 mai 2007, le Président de la République, alors candidat, s’était engagé auprès de l’organisation syndicale majoritaire à 62% chez les infirmières de l’Éducation nationale pour une revalorisation de toutes les infirmières, reconnaissant que : « la revalorisation de leurs perspectives en termes de rémunération et de carrière avait pris un retard incontestable ». Cette revalorisation attendue depuis plus de 20 ans par la profession au regard des qualifications et des responsabilités qui lui sont confiées, ne fait toujours pas l’objet d’un quelconque calendrier de négociations pour la Fonction Publique de l’Etat. Et ce, malgré les engagements du cabinet de Monsieur Luc Chatel lors de la manifestation rassemblant les infirmières de l’Education nationale le 23 mars dernier à Paris pour « une sortie concomitante du décret en catégorie A à celle de la Fonction publique hospitalière ».

De plus, si la perspective du passage en catégorie A des infirmières de l’Éducation nationale est confirmée dans un courrier de la Présidence de la République adressé à la FSU le 8 juillet 2010, elle reste subordonnée à une évolution de nos missions. Bien que nous soyons favorables à une évolution de nos missions pour améliorer les réponses apportées aux élèves en matière de santé et pour leur réussite scolaire, nous refusons cependant une application retardée de cette revalorisation attendue depuis si longtemps. Nous n’accepterons pas non plus un passage dans le nouvel espace indiciaire de la catégorie B, que nous considérons comme une vraie négation de la reconnaissance de nos qualifications et de nos responsabilités auprès des jeunes.

C’est pourquoi je vous demande, Monsieur le Ministre de l’Éducation Nationale, une application simultanée de l’intégration en catégorie A pour les infirmières des trois fonctions publiques à compter de décembre 2010.

Je vous prie de croire, Monsieur le Ministre, à l’assurance de ma considération distinguée."





1) Disponible sur le site du SNCIS à l'adresse :

http://www.snics.org/images/stories/pdf/petition_cat_a.pdf



 


mardi 28 septembre 2010

Le SAMU 95 ne sera pas subventionné par le Département !

Le Conseil Général du Val d'Oise  a supprimé la subvention de 600.000 € qu'il devait allouer au SAMU.


vendredi 24 septembre 2010

La manifestation du 23 septembre a été à la hauteur du mécontentement général

Avec 231 manifestations, des personnels du privé et du public en grève dans bien des entreprises, beaucoup de jeunes (étudiants...) et de retraités venus soutenir tous ceux qui risquent avec la loi sur la réforme des retraites de travailler plus longtemps avec encore moins d'argent pour les retraites et pensions.
Cette situation entraînera bien des problèmes sociaux, et, c'est de l'irresponsabilité que de préméditer pour les années à venir des difficultés notoires au niveau financier pour bien des citoyens et citoyennes qui se verront condamnés à finir leurs dernières années dans des conditions très aléatoires.
Le gouvernement n'est fait que de personnes qui ont bien des privilèges et qui représentent de moins en moins le Peuple au fur et à mesure que le temps passe.
En cassant les acquis des travailleurs, il ne faudra pas s'attendre à des jours meilleurs pour bien des personnes.
Le gouvernement tente en brisant la possibilité d'une retraite à 60 ans (55 ans pour les actifs de la Fonction Publique Hospitalière) d'amener les salariés vers la retraite par capitalisation (une aubaine pour les acteurs financiers dont les intérêts sont fortement éloignés de ceux des français...) le système américain a démontré, de manière probante, combien on ne pouvait pas faire confiance aux financiers (pour ne pas employer d'autres termes).Bien des américains (des E.U.A.) se sont retrouvés avec la nécessité vitale de travailler sans pouvoir espérer bénéficier d'une rente (l'argent va d'un compte à un autre...les capitaux ne sont pas perdus pour tout le monde...)...

Pour revenir à la manifestation de ce jour  la Confédération Générale du Travail (CGT) a estimé à 3 millions le nombre des manifestants.
Les hospitaliers étaient nombreux et il est vrai qu'ils sont de plus en plus malmenés, déconsidérés, ceci ne pourra pas coninuer longtemps encore!
C'est méconnaître les hospitaliers que de croire qu'ils se laisseront manipulés dans le cadre d'une politique allant même à l'encontre de l'Hôpital public pour le plus grand intérêt de groupes financiers.
Il y en a assez de cette politique il est temps de réfléchir à des actions plus dures dans le temps afin de mettre un terme à toute cette forme mafieuse qui infeste notre environnement professionnel, et, tout autant par extrapolation notre vie privée.
Les députés ne sont pas les plus malheureux au niveau de leur retraites (ils ont bien des avantages: une retraite au bout de 25 ans de députation qui dit mieux?...).

Les députés ne représentent plus la Nation, ils sont incapables de représenter les intérêts réels du Peuple!

Leur vote en faveur de la "réforme des retraites" est un scandale historique, il est injuste pour surtout les plus défavorisés, et, bien évidemment pour la majorité des femmes qui ont des conditions de travail bien souvent loin de l'égalité tout comme de la légalité...

Nous réclamons plus d'égalité, plus de solidarité et l'arrêt de certaines orientations qui s'apparentent de plus en plus à des intérêts plus ou moins mafieux !

mercredi 22 septembre 2010

Manifestation des IADE le 1er octobre

Le 11 septembre, le Syndicat national des infirmiers anesthésistes (SNIA), Sud Santé-Sociaux, l'UFMICT-CGT, le Collectif IADE et les collectifs IADE régionaux ont voté pour une journée d'action nationale IADE à Paris le 1er octobre 2010. Ces organisations syndicales appellent les Infirmiers anesthésistes diplômés d'État (IADE) à manifester de nouveau contre le protocole dit Bachelot, du 2 février 2010.

Les revendications des IADE sont inchangées:

Maintien de l'exclusivité d'exercice IADE, grille indiciaire spécifique, maintien de la catégorie active et reconnaissance du grade de Master pour leur diplôme.

Dans une lettre ouverte en date du 16 septembre, le collectif IADE Île-de-france a rappellé que le protocole a été signé que par une organisation syndicale, menaçant d'une action "bloc mort" à compter du 4 octobre si les revendications n'étaient pas satisfaites, c'est là la paralysie de bien des blocs opératoires qui pourraient s'engager face à un gouvernement peu enclin à comprendre les spécificités des IADE.

"La Vie Hospitalière" rappelle le communiqué, du Collectif des infirmiers anesthésistes, du 20 mai 2010, qui dénonce l'attitude du gouvernement.



"Suite aux propos mensongers et à cette propagande de désinformation de madame Bachelot-Narquin sur Europe 1 (interview du 19 mai à 7h40 par le journaliste Marc-Olivier Fogiel) visant à stigmatiser une profession qui n’a manifestement aucune raison de se mobiliser, le collectif des infirmiers anesthésistes tient à rétablir la vérité en reprenant précisément le discours de la ministre.

« Je reçois les infirmiers anesthésistes. J’avais l’intention de les recevoir. » « Nous les avons reçus le 4 mai, le 10 mai. Je suis aux questions au gouvernement. »

Jamais, la ministre de la Santé n’a daigné nous recevoir au cours des journées nationales ou de discussions. Elle a systématiquement diligenté monsieur Patrice Vayne de la direction générale de l’offre de soins (DGOS) ou monsieur Yann Bubien, directeur-adjoint du cabinet de la ministre qui n’avaient pas délégation pour s’engager sur un certain nombre de nos demandes.

Concernant son intention, elle est uniquement de déclaration car elle n’a, à aucun moment, exprimé son souhait de nous recevoir. Qui plus est, au départ de la manifestation du 18 mai, le cabinet exprimait déjà, par téléphone aux syndicats, son refus de nous accueillir au ministère ce qui a entraîné la migration du cortège vers la gare Montparnasse.

Enfin, s’agissant des questions au gouvernement, elle a remis en cause la pénibilité de l’exercice infirmier lors d’une question posée par le député Michel Issindou. Forte de ce déni, la profession peut donc s’interroger légitimement sur la réelle volonté de traiter la problématique de cette profession.

« Nous avions pris d’ailleurs rendez-vous pour le 3 juin. » « La prochaine réunion avait été fixée le 10 mai au 3 juin. »

La ministre évoque la table ronde du 10 mai, qui n’était en rien une réunion de négociations et cela fut précisé par monsieur Bubien. A l’issue de cette rencontre, la prochaine réunion était fixée au 5 juillet et non le 3 juin. Cette dernière a été proposée uniquement dans l’après-midi du 18 mai. Seule, cette action à la gare Montparnasse a permis de proposer cette date du 3 juin, qui donnera lieu uniquement à des discussions et non des négociations.

« On ne peut pas revenir de façon subreptice sur l’exclusivité de la compétence des infirmiers anesthésistes. »

La page 27 dudit protocole sur la construction de parcours professionnels attractifs est de nature à inquiéter les infirmiers anesthésistes sur l’exclusivité des compétences et la réalisation de gestes que seuls les infirmiers anesthésistes sont habilités à exécuter.

Le collectif cite : « Un accès facilité à ces nouvelles spécialités [notamment celle d’infirmier anesthésiste] sera ouvert aux professionnels expérimentés par la validation des acquis de l’expérience et par des formations complémentaires. Ainsi, sera mise en place en priorité, pour les agents pouvant y prétendre, l’ouverture à la validation des acquis de l’expérience des diplômes d’infirmier spécialisé de bloc opératoire, de puéricultrice, d’infirmier anesthésiste et de cadre de santé. »

De plus, le rapport Berland sur « Coopération des professions de santé : le transfert de tâches et de compétences » et celui de la mission sur « Réflexion autour des partages de tâches et de compétences entre professionnels de santé » qui ont précédé le protocole Bachelot interrogent les professionnels et les syndicats sur la volonté de préserver la profession et sa formation telles qu’elles existent à ce jour et qui sont reconnues de grande qualité au sein de l’Union Européenne.

« Avec toute une équipe de biologistes, de chirurgiens. »

Malheureusement, madame Bachelot-Narquin ne connaît pas notre exercice, encore moins nos partenaires de travail. Nous exerçons certes avec les chirurgiens mais également avec les brancardiers, les aides-soignants, les médecins anesthésistes et les infirmiers de bloc opératoire et de salle de surveillance post-interventionnelle. En aucun cas, nous sommes en contact avec des biologistes. Pour une ministre qui connaît soi-disant bien les infirmiers anesthésistes, ces propos laissent très perplexes.

« Les deux ans supplémentaires n’ont pratiquement pas de contenu théorique, ce sont seulement des stages pratiques. »

L’annexe II de l’arrêté du 17 janvier 2002 relatif à la formation conduisant au diplôme d’Etat d’infirmier anesthésiste précise le contenu de la formation. Cette dernière comprend 70 semaines de stage et 700 heures d’enseignement. De plus, ces dernières sont dispensées par des médecins anesthésistes réanimateurs qui sont les garants de la qualité et de la transmission de ce savoir théorique. Enfin, l’ensemble de la formation est estampillé par un conseiller scientifique qui est le plus souvent un professeur des universités, praticien hospitalier spécialiste qualifié en anesthésie-réanimation. Dire que les deux années de formation sont seulement des stages pratiques relève de la diffamation.

« Le salaire d’un infirmier anesthésiste c’est 2000 euros en début de carrière et 3000 euros en fin de carrière. »

Vous pouvez consulter le portail des métiers de la santé et du social élaboré conjointement par le ministère du Travail et celui de la Santé (http://www.metiers.santesolidarites... anesthesiste-77.html).

Le salaire actuel d’un infirmier anesthésiste est rappelé dans le rapport N°2346 du député Jacques Domergue sur le projet de loi relatif à la rénovation du dialogue social dans la fonction publique. Le salaire mensuel net est de 1743 euros en début de carrière (Page 13). Comment peut-on divulguer à l’emporte pièce des chiffres éloignés autant de la réalité et surtout de la vérité ?

« Les infirmiers anesthésistes bénéficient des revalorisations que nous avons décidées avec le Président de la République. » « On donne des augmentations de salaire extrêmement importantes aux infirmiers anesthésistes. » « A propos du salaire, je ne vous ai pas dit que les infirmiers anesthésistes restent bien entendu les infirmiers les mieux payés de la profession infirmière à l’hôpital. »

Les différents gains de rémunération nette annuelle par profession qui apparaissent dans le protocole Bachelot du 2 février 2010.

Pour les infirmiers (3 ans de formation) :

début de carrière : 2118 euros en plus annuellement

fin de carrière : 3801 euros en plus annuellement.

Pour les infirmiers de bloc opératoire (4 ans et demi de formation) et puéricultrices (4 ans de formation) :

début de carrière : 3366 euros en plus annuellement

fin de carrière : 3312 euros en plus annuellement.

Pour les infirmiers anesthésistes (5 ans de formation) :

début de carrière : 2879 euros en plus annuellement

fin de carrière : 2064 euros en plus annuellement.

Pour les cadres et cadres supérieurs de santé (3 ans et 10 mois de formation) :

début de carrière : 3421 euros en plus annuellement

fin de carrière : 4996 euros en plus annuellement.

Voir le tableau (Page 13) du rapport N°2346 du député Jacques Domergue reprenant les gains de rémunération nette avant et après la réforme. A titre de comparaison, en fin de carrière, la rémunération annuelle nette de l’infirmier est de 2815 euros, celle de l’infirmière de bloc opératoire ou puéricultrice est de 2938 euros et celle de l’infirmier anesthésiste est de 2987 euros. Le différentiel de ces niveaux de traitement nie totalement notre niveau de formation et de responsabilités. Pouvons-nous dire que ces chiffres constituent des dispositions incitatives pour faire face à la problématique de la démographie dans notre spécialité ?

« La notion de pénibilité, elle est en discussion bien entendu avec les organisations syndicales. » « La pénibilité bien entendu est à la table des négociations avec les organisations syndicales. »

La pénibilité de notre exercice est remise en question par notre passage en catégorie sédentaire (cf protocole du 2 février 2010, page 16). De plus, en réponse à une question posée par le député Michel Issindou, madame Bachelot a martelé avec plusieurs chiffres que la profession infirmière ne constituait pas la profession la plus touchée. Elle a, une fois de plus, omis de dire que l’espérance de vie d’une infirmière était diminuée de 6 à 8 ans (étude de la CNRACL). Lors des discussions avec le cabinet, la question de la pénibilité ne demeure pas un sujet de priorité.

« Ils ont été reçus hier (18 mai) à 15 heures par les services du ministère comme nous recevons tous les manifestants qui viennent nous dire un certain nombre de choses et j’y tiens beaucoup. »

Madame Bachelot ne vous a pas précisé que le cabinet, encore moins la ministre en personne, n’avait pas l’intention de recevoir une délégation ce qui a provoqué l’envahissement de la gare Montparnasse. Le collectif peut vous assurer que les infirmiers anesthésistes devaient regagner le ministère en respectant le trajet accepté par la préfecture si une rencontre s’opérait dans l’après-midi.

De plus, la délégation a été reçue par un représentant de la DGOS et deux de ses collaborateurs dans une petite salle à proximité de la gare et en rien au ministère et par un membre du cabinet. Une fois encore, les trois interlocuteurs n’avaient aucune délégation pour faire progresser les discussions. Cette rencontre donnait simplement l’illusion d’écouter les manifestants et permettait seulement au ministère de déclarer avec inconvenance que ces derniers avaient été reçus par les services de la ministre.

Il nous paraissait donc essentiel de rétablir la vérité sur un certain nombre de points discutés lors de cette interview. Une fois de plus, la ministre a montré une malhonnêteté patente. Les propos tenus hier matin ont suscité une profonde exaspération de l’ensemble des infirmiers anesthésistes dont la détermination à poursuivre ce mouvement sans précédent ne fait que grandir. Nous restons à votre disposition afin de compléter ou d’éclaircir certains points. Nous espérons que ce droit de réponse sera communiqué comme il se doit."

Le Collectif des infirmiers anesthésistes

jeudi 16 septembre 2010

Mobilisez-vous le 23 septembre!

La manifestation nationale du 7 septembre, avec près de 3 millions de manifestants dans les rues, a amené le gouvernement français à faire de minimes concessions.
Devant ces miettes il est plus qu'évident que nous devons nous mobiliser de nouveau et plus encore si nécessaire, car une grève générale ne saurait être écartée!

Il y a des situations ou un gouvernement, méprisant particulièrement le dialogue social, ne respecte plus la démocratie et ceci est grave.

Le "Syndicat Autonome Santé"  appelle tous les personnels à se mobiliser:

"Sur l'essentiel les députés majoritairement ont été pour la "réforme" des retraites, ce choix reste marqué par l'injustice flagrante de cette situation.
Nous devons maintenant nous adresser aux élus de la Nation avec toute la force nécessaire afin que ce projet de loi soit revu, car ce sont encore une fois les plus pauvres qui font les frais des votes de nos riches représentants du Peuple, qui eux n'auront pas dde problèmes de retraites avec tous les avantages qui leur sont concédés (loi Debré etc etc)."

Les députés dépités et les autres...

A 15 heures 48 les députés ont voté majoritairement pour le projet de loi sur la réforme des retraites.

Les citoyennes et citoyens étaient très nombreux devant l'Assemblée Nationale pour manifester leur colère.

mardi 14 septembre 2010

Tous devant l'Assemblée Nationale le 15 septembre 2010

Tous les travailleurs, les étudiants, les sans emplois et chômeurs, les retraités ... sont appelés à manifester devant l' Assemblée Nationale, le 15 septembre,  jour du vote par les députés de la loi sur la réforme des retraites


Ce 15 septembre doit être une journée de luttes et de rassemblements dans un esprit unitaire réel et non feint.

C'est la raison pour laquelle nous lançons un appel à l'unité de toutes les forces  syndicales, et associatives (suivant l'appel des organisations syndicales CGT, CFDT, CFTC, CGC, FSU, SOLIDAIRES et UNSA...).
Pour Paris:

RASSEMBLEMENT A 12H30 PLACE DE LA CONCORDE
 
 
Rappelant que le jeudi 23 septembre, avant le débat au Sénat, une grande journée unitaire de grèves et de manifestations est prévue, à l’appel de toutes les organisations syndicales.

 
 
 

lundi 13 septembre 2010

Santé: ne confondons pas pieds en avant et "pieds devant"...

L'Ardèche est aujourd'hui à l'honneur, sans faire d'amalgame, nous mettons en avant l'initiative de professionnels de la santé qui ont créé une base informatisée des patients (le RIPAM), et une autre initiative, celle de syndicalistes ardéchois, qui a le mérite d'être réellement unitaire, démontrant qu'il y a une différence entre une autre base et les...autres... celles notamment qui se servent du syndicalisme et le déservent du même coup, sans rentrer bien évidemment dans une quelconque polémique stérile, ceci écrit en passant...


Qu'est le RIPAM ?


Le RIPAM est le Réseau d’Information Patient de l’Ardèche Méridionale.
Il est le fruit d'un regroupement de médecins de cette région (Ruoms, Vallon Pont D’arc, des Vans, de Thueyts, de Lablachère, d’Aubenas …) et de l’hôpital d’Aubenas, la clinique du Vivarais, avec entre autres les Maisons médicales de Joyeuse et Vallon Pont d’Arc, les laboratoires de Vals, d’Aubenas, des Vans, de Villeneuve de Berg, et de Montélimar.

Le RIPAM agit en tant que préfiguration d’un DMP (dans l’esprit de la loi du 13 Août 2004), compte tenu qu'il s'oriente autour d’un dossier médical personnel centré sur les patients.


R comme Retraites...:

Une motion intersyndicale faite à Aubenas interpelle les "représentants des grandes centrales nationales":


"La journée de grève et de manifestation du 7 septembre à Aubenas et partout en France a été exceptionnelle autant par la participation des salariés et plus généralement des citoyens que par leur détermination. Face à cela le gouvernement et le président de la république ont une nouvelle fois répondu par le mépris.

L’intersyndicale du bassin albenassien demande que le discours et la position de l’intersyndicale nationale soient axés sur le retrait du projet des retraites : ce dernier n’est ni amendable, ni modifiable.

De véritables négociations doivent s’ouvrir avec pour axe revendicatif prioritaire le maintien du départ à 60 ans au taux de 75%. C’est un autre partage des richesses qui permettra le financement pérenne des retraites.

Si le gouvernement et le patronat repoussent ces revendications, nous devons dans l’unité la plus large construire un mouvement capable d’imposer le retrait du projet. Pour cela, l’intersyndicale albenassienne appelle tous les salariés à se réunir en assemblées générales sur leur lieu de travail pour décider les formes appropriées d’action incluant la grève reconductible."


Motion signée le 8 septembre 2010 par les organisations syndicales suivantes: CGT, CFDT, CNT, FSU, UNSA et Solidaires.


Vers une forme de capitalisation des retraites?


"La Vie Hospitalière" ajoute que derrière le projet de réforme des retraites il y a encore beaucoup de manipulations dictées par la recherche d'une voie pouvant mener vers l'orientation d'une retraite par capitalisation...de ce côté il y aura des profits...toujours des profits...(pour certains...mais pas pour ceux qui arriveront en fin de vie...).
Au fait n'est-ce pas là l'orientation des U.S.A. qui rappelons le a entraîné bien des américains non pas dans la rue mais sur le trottoir?!

La retraite par capitalisation c'est la capitulisation de tout un système et ceci nous ne pourrons jamais l'accepter!

samedi 11 septembre 2010

La santé des salariés est de plus en plus malmenée

Les salariés supportent de plus en plus des pressions directement liées à leur environnement professionnel, les agressions contre leur santé se multiplient, ces dernières auront un coup économique non négligeable dans les années à venir, à ceci il faut ajouter  l'allongement potentiel toujours possible du travail (ce qui va à l'encontre même d'une politique sérieuse pour que chacun ait un travail tout autant sérieux, les petits boulots ne pouvant qu'être considéré comme une forme d'exploitation supplémentaire, loin de faire avancer l'économie ).
Les hôpitaux doivent aujourd'hui plus qu'hier répondre au dogme de la rentabilité. Rappelons la "note confidentielle" de l’Agence Régionale de Santé (ARS) d’Ile-de-France  qui a prévu de faire passer de 6 à 11 "services hospitaliers de nuit" par département à un seul!
Voir l'article sur notre blog : «  Menaces sur les services hospitaliers de nuit, en Ile-de-france! ».
Cette note est purement irresponsable, comment peut-on continuer dans cette logique où ce qui prime est la rentabilité sans aucune considération de l'intérêt général?
Les manques d’effectifs et la pénibilité pour le personnel hospitalier (infirmières, aides-soignantes...) sont de plus en plus importants et graves de conséquences.

Mais il n'y a pas que les hôpitaux publics qui sont visés....le gouvernement s’attaque aussi aux organismes qui ont pour but de faire appliquer la loi et assurer aux salariés une garantie d’intégrité corporelle, humaine, sociale, nous pensons bien évidemment aux infirmières dans les entreprises, mais aussi aux médecins du travail, aux inspecteurs du travail...
Le dernier coup porté  est le vote d’un amendement dans le cadre de la loi sur les retraites concernant le taux d’invalidité.

Le gouvernement voulant montrer une "ouverture plus ou moins de façade" sur le travail pénible concernant l’octroi des retraites ne trouve rien de mieux que de modifier les décideurs sur le taux d’invalidité. Le médecin du travail était le seul à décider, maintenant il sera accompagné par deux salariés (nommés par le directeur de l'établissement) pour décider du taux d’invalidité…on est en droit de se poser la question sur les qualités qui seront requises pour les salariés choisis…

(A suivre)

mercredi 8 septembre 2010

dimanche 5 septembre 2010

Menaces sur les services hospitaliers de nuit, en Ile-de-france!

L’Agence Régionale de Santé (ARS) d’Ile-de-France a dans un document (confidentiel...) prévue de faire passer de 6 à 11 "services hospitaliers de nuit" par département à un seul!


C'est le journal "Le Parisien Libéré" qui le 5 septembre, par un article nous informe de cette possible orientation.

L’A.R.S. (dont le directeur général est un ancien ministre de la Santé du gouvernement Mitterrand) ...estimerait ainsi que trop d’infrastructures sont sous-exploitées notamment la nuit et le week-end. Selon cette note, l’organisation des hôpitaux, entre 18 h 30 et 8 heures, ainsi que le week-end et les jours fériés serait ainsi revue de façon drastique. Le journal signale que dans la note « Un seul bloc devrait être ouvert pendant vingt-quatre heures dans chaque département », vraisemblablement (toujours selon ce quotidien) des organisations comme la Fédération Hospitalière de France (F.H.F.) prépareraient un contre-projet, notons en passant que le directeur général de l'A.R.S. (Claude Évin) était il y peu encore le président de la F.H.F...

Patrick Pelloux (Médecin urgentiste) Président de l'Association des Médecins Urgentistes Français (A.M.U.F.) a déclaré à la télévision et à la radio que ce document de travail de l'A.R.H. était "ridicule"...et "...totalement irréaliste...".

Pour le Syndicat Autonome Santé c'est encore là la preuve que les orientations actuelles ont aucun sens de l'intérêt général, c'est de la pure irresponsabilité!

jeudi 2 septembre 2010

Les médecins urgentistes seront en grève le 7 septembre

La réforme des retraites et un accord que la ministre de la santé a signé avec deux organisations intersyndicales le 6 juillet 2010 ne répond en rien aux préoccupations des médecins urgentistes et des praticiens hospitaliers.

La réforme de l'Ircantec que le gouvernement a décidé d'imposer contre l'avis de la majorité des organisations syndicales entérine une diminution de 30 % de nos retraites que les récentes mesures "compensatoires" récemment annoncées seront loin de combler.

Nous continuons à réclamer une autre réforme permettant d'obtenir des pensions d'un niveau suffisamment attractif pour les praticiens hospitaliers.

Les enjeux de la retraite sont intimement liés au temps de travail et à sa pénibilité. La pénibilité est une contrainte inhérente à notre mode d'exercice qui doit être pris en compte. Or bien au contraire, les réformes successives qui touchent l'hôpital public ne font qu'aggraver les choses : diminution du nombre de lits, regroupement des hôpitaux, augmentation d’activité, baisse de l’attractivité des métiers avec des
variations du temps de travail sur le nycthémère, temps de travail dont le flou entre les 39 heures et 48 heures entrainant des abus démotivant pour les urgentistes, judiciarisassions des relations avec les malades, les familles et les administrations…

En conséquence nous déposons ce jour un préavis de grève, comme l’ensemble des fédérations syndicales et la Confédération des Praticiens Hospitaliers. Conformément au 3èm alinéa de l’article 3 dela loi n° 63-777 du 31 juillet 1963 et du code de santé publique, nous serons en grève le mardi 7 septembre à partir de 8heures jusqu’au 8 septembre, 8 heures. Les modalités de la grève seront un service minimum : les services d’urgences comme un dimanche ou jour férié.

Docteur Patrick Pelloux
Président de l'AMUF

(Communiqué de presse du 30 août 2010)