"La Vie Hospitalière"

dimanche 3 octobre 2010

La répression comme seule réponse !

La répression comme seul moyen de dialogue !
 Hier, près de 2.000 infirmiers-anesthésistes ont  manifesté à Paris, en tuniques bleues

Plusieurs centaines d'IADE ont dans le début de l'après-midi perturbé la circulation dans le quartier des Champs-Elysées et la rue de Washington au niveau du restaurant "Le Fouquet’s" puis sont allés devant le siège de l’UMP pas très loin de cet établissement...

Les infirmiers défilaient devant le siège de l’UMP, rue de la Boétie. où se trouvaient de nombreux CRS et garde mobiles.

La police a à un moment utilisé des gaz lacrymogènes sur les manifestants au niveau du métro Saint-Philippe du Roule, afin de les disperser. Des cordons de policiers bloquent  la rue du Faubourg Saint-Honoré pour empêcher que les manifestants aillent vers le palais de l’Elysée...

Les IADE sont prêts à rester toute la nuit!

Vers 16 heures, le défilé est arrivé  à proximité du ministère de la Santé, protégé par un cordon de sécurité, où une délégation était reçue environ une heure plus tard.

 Vers 17h30, la délégation informait les manifestants qu’aucune négociation n’était ouverte. Des échauffourées se produisaient alors près de la place de l’Etoile et devant le ministère, les CRS utilisant alors des gaz lacrymogènes pour éloigner les manifestants.

Les manifestants attendaient  un négociateur au niveau du cabinet du ministre pour tenter de trouver une solution : "Nous sommes décidés à rester toute la nuit devant le ministère si il le faut!" ont déclaré des IADE.

Depuis mars, les infirmiers anesthésistes réclament une reconnaissance de leur spécialité au niveau master.


Les 7.500 infirmiers anesthésistes en France suivent cinq ans d’études : trois en formation initiale pour le diplôme d’Etat puis après deux années d’exercice du métier, deux nouvelles années de formation. Ils demandent à être reconnus à bac+5 avec revalorisation salariale à la clé, veulent garder l’exclusivité d’exercice, et s’estiment lésés par le protocole Bachelot de février qui permet un accès au métier sans passage par l’école d’anesthésie et resserre le différentiel de salaire entre les IADE et les autres infirmiers.



Les IADE avaient déjà occupé la gare Montparnasse au mois de mai, bloquant plus de 100 000 voyageurs, puis la place de l’Etoile en juin.

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