"La Vie Hospitalière"

samedi 23 octobre 2010

Les sénateurs ont voté!

Adopté à l'Assemblée nationale, le 15 septembre, par 329 voix POUR (UMP, Nouveau centre) - avec l’abstention des villepinistes - et 233 voix CONTRE (opposition dite de gauche) le projet de loi sur la réforme des retraites est très loin d’avoir fait l’unanimité…

Toutefois, dans la même logique politique, le projet de loi a été adopté par le sénat,ce jour, vers 20 heures 10 par 177 voix POUR et 153 voix CONTRE…l’écart est de 24 voix…

Après une réunion, le lundi 25 octobre dès 9 heures, de la commission mixte paritaire (composée de 7 sénateurs et de 7 députés) pour unifier les versions des deux chambres, un vote devra avoir lieu le lendemain au Sénat puis le mercredi 27 octobre à l'Assemblée nationale.

Pour les salariés, les demandeurs d’emplois, les étudiants, les mères au foyer …enfin tous les citoyens et citoyennes qui ne sont pas rentiers, ou privilégiés socialement…ou... (un blanc est laissé)...cette réforme apparaît injuste.


Notons que le « Syndicat Autonome Santé » (SAS) a diffusé un tract il y a déjà quelque jours qui dénonçait (en appelant à la mobilisation pour la journée du 19 octobre) une certaine déviance du gouvernement:
« …face à un gouvernement qui représente de plus en plus des intérêts privés que l’intérêt général (ne nous trompons pas ils tentent de casser le système pour faire avancer les assurances privées, tout comme ils ont créés toutes les conditions pour casser les services publics !... »
Quand l’on prend connaissance d’une déclaration faite au sénat par une sénatrice qui dénonce une certaine relation entre la casse des retraites voulue par le gouvernement et la création par le frère du président de la République (Monsieur Guîllaume Sarkozy) de la société d’assurance « Sevriena », qui est spécialisée dans la retraite par répartition…certains diront encore que ce ne sont que des coïncidences...il y en a beaucoup toutefois...
Il y a pourtant une contestation de plus en plus forte de la part des citoyens et citoyennes 
de cette politique désastreuse au niveau social. 
La question est posée: Où allons-nous?

A suivre…

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