"La Vie Hospitalière"

samedi 6 août 2011

L'Hôpital d'Anemasse sera opérationnel en février

Le nouveau Centre Hospitalier  Alpes-Léman (CHAL) doit dès le mois de février 2012 ouvrir ses portes. Son  chantier qui a débuté en  février 2009 sur la commune de  Contamine-Sur-Arve (lieu-dit Findrol) est terminé, la remise officielle des clés a eu lieu le 21 juillet 2011 par la société EIFFAGE, à la Direction du CHAL.
Après les divers contrôles, l'installation d'équipements... les déplacements de services s'effectueront dès le mois d'octobre.
A terme ce nouvel hôpital de  445 lits, sera dans la possibilité de proposer un éventail plus large de spécialités médicales et chirurgicales, en partenariat avec le secteur privé...les places exactes des intérêts privés dans ce nouvel établissement nous ne les connaissons pas encore...mais nous savons qu'une clinique du Groupe La Générale de Santé se réalise dans la région d’Annemasse...

Quoiqu'il en soit, les spécialités médicales nécessitant des soins  spécifiques  (réanimation, néonatalogie...) seront à la hauteur des exigences actuelles, quant aux équipements technologiques lourds et de pointe (IRM, médecine nucléaire, incluant radiothérapie et irathérapie (1))  ils répondront aux besoins d'un bassin de vie de 200.000 personnes, le Centre Hospitalier  (établissement public) d'Anemasse dispose déjà d'une bonne réputation.

Un  centre de dialyse sera lui aussi prévu, ce qui évitera des transferts vers d'autres établissements pour les habitants de la région, c'est moins de fatigue pour le patiient et aussi moins de frais de transport dans la finalité..


1) L'Association pour la Protection contre les Rayonnements Ionisants (APRI) nous a précisé que l'irathérapie (qui est un traitement interne) n'est pas sans risque d'irradiation pour les personnels hospitaliers.
L'utilisation de  radioisotopes comme (par exemple)  l'Yttrium 90 doit impérativement entraîner une surveillance spécifique des personnels, en effet les risques de contaminations radioactive sont biens réels.
L''utilisation d'un dosimètre opérationnel permet d'avoir une appréciation mesurable ainsi  les personnels du laboratoire chaud peuvent avoir une exposition irradiante lors de la récupération des déchets estimée à 240 μSv, alors que les personnels infirmiers qui  mettent et retirent les perfusions des  patients sont susceptibles d'avoir une exposition de 1.300 μSv (équivalent de dose à la peau). 
Des mesures significatives ont été prises afin de réduire l'exposition des personnels, mais il convient de s'assurer que des contrôles soient effectués régulièrement (les dosimètres qui permettent de connaître les doses reçues sur 1, voire 3 mois n'étant  que des indicateurs passifs).


 Voir le site du Centre hospitalier public

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