"La Vie Hospitalière"

jeudi 22 septembre 2011

Centre hospitalier Sud-Francilien...Rien ne va plus!

 
Les personnels qui relèvent du groupe CHSF ( Centre Hospitalier Sud-Francilien) qui se trouve dans le département de l'Essonne ont entamé une grève à durée illimitée. Ils dénoncent  des mesures d'économie et demandent la sortie du partenariat public-privé qui a permis la  construction du site unique qui n'est pas ouvert à ce jour en raison de multiples imperfections de la part   de la société EIFFAGE qui est aussi le propriétaire des bâtiments  qui seront loués plusieurs millions d'euros...
C'est loin d'être un rêve, mais cette situation commence à touner au cauchemard. Nous sommes devant une "dérive financière" (1)  qui n'a pas fini de faire parler d'elle !...

Nous avions déjà en avril dénoncé un incident lors d'essais, et, nous reviendrons très prochainement sur ce partenariat public-privé qui laisse penser qu'encore une fois le service public doit payer les surcoûts alors que le privé une fois de plus empoche les bénéfices.

Ce qui est le plus grave dans cette affaire ce sont encore les personnels qui feront les frais de ce que nous pouvons déjà considérer comme un scandale très préoccupant. Ainsi 100 postes pourraient être supprimés sur les 2.700, afin de réaliser une économie de 2.000.000 d'euros...? C'est du n'importe quoi !

Il est temps de dénoncer toutes les "manoeuvres financières" qui sous un prétexte ou un autre font que les services publics hospitaliers se dégradent dans bien des projets, et, c'est bien là le plus grave car les hospitaliers ont une mission qui ne saurait se voir altérer sans que la qualité même des soins en supporte les conséquences.

Un hôpital n'est pas une usine, il est temps d'en prendre conscience au plus haut niveau très sérieusement car il serait illusoire de penser que les hospitaliers accepteront longtemps encore les conditions dans lesquelles ils doivent assurer leur travail.

Ce n'est pas aux agents de supporter les dérives financières, c'est trop facile, trop c'est trop !

1) Comme l'a si bien dit  Monsieur Manuel Valls député de l'Essonne et ... Président du Conseil de surveillance de ce CHSF... il a même parlé de "scandale d'Etat" c'est peu dire.


(à suivre)

Inauguration du "Train Alzheimer"



Placé sous le haut patronnage du Président de la république, le "Train Alzheimer" a été inauguré Gare du Nord, par Nora Berra et Roseline Bachelot, ce jour.Patricia Kaas (marraine de la campagne) et Claude Lelouch (parrain) étaient présents, ainsi que d'autres personnalités.

L'entrée du train pour l'exposition
(Photo "La Vie Hospitalière")


Ci-dessous l'extrait du discours de Madame Roseline Bachelot-Narquin :

"Il y a presque dix ans déjà, dans votre film intitulé "And now… Ladies and Gentlemen",  cher Claude Lelouch, vos deux personnages faisaient cette expérience inédite, et ô combien marquante, qui consiste à oublier le passé.
Ainsi, chère Patricia Kaas, vous étiez Jane, cette femme fatiguée par la vie, qui, comme son compagnon d’ailleurs, devait faire face à des troubles de la mémoire.
Que faire, donc, quand le passé se dérobe et que la mémoire fait défaut ?
C’est précisément pour tenter d’apporter des réponses concrètes à cette question – et à bien d’autres encore – que nous sommes réunis aujourd’hui, à l’occasion de cette journée mondiale Alzheimer.
Lutter contre la maladie d’Alzheimer, c’est notamment faire en sorte qu’elle soit mieux connue.
Et c’est tout l’enjeu de cette superbe initiative qu’est le train Alzheimer, dont nous célébrons cette année la deuxième édition et qui, l’an dernier déjà, a remporté un beau succès, amplement mérité.
Une nouvelle fois, je veux saluer, Monsieur le directeur général de la SNCF Trains Exposition, cher Michel Fremder, l’engagement sans faille de la SNCF sur un sujet qui interroge chacun d’entre nous.
Naturellement, j’ai une chaleureuse pensée pour Guillaume Pepy, retenu loin de nous aujourd’hui par des obligations, mais dont je connais l’implication dans ce projet.

A chacune des quinze étapes qu’il marquera à travers toute la France, ce train, plus complet encore que l’an dernier, permettra d’informer nos concitoyens et de faire le point sur les recherches en cours.

Une telle initiative s’inscrit en parfaite cohérence avec le plan Alzheimer 2008-2012, voulu par le Président de la République pour répondre à la réalité de la maladie d’Alzheimer et doté d’1,6 milliard d’euros.

Car, je le rappelle, cette dernière concerne entre 800.000 et 900.000 de nos concitoyens et frappe chaque année 225.000 nouvelles personnes.

Conçu pour apporter des réponses concrètes aux malades et à leur entourage, ce plan se caractérise par l’implication de tous les acteurs : le ministère de la Santé et le mien (celui des Solidarités et de la cohésion sociale), mais aussi celui de la recherche, les Agences régionales de santé (ARS), dont la mobilisation sur le terrain est essentielle, la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie, les professionnels, les fondations et les associations.
Nombre de ces acteurs sont d’ailleurs présents ce matin dans cette assemblée, car ils sont également des mécènes de ce train.
C’est pour moi une occasion privilégiée de les saluer et de leur exprimer ma profonde gratitude pour l’action menée..."
Vue de l'intérieur du train
(Photo "La Vie Hospitalière")


Extrait du discours de Madame Roseline Bachelot (suite)

"...Après la phase d’expérimentation, à l’issue de laquelle 15 MAIA ont été validées, ce sont 40 nouvelles MAIA qui ouvriront cette année, à partir du mois de novembre.
Désormais, chaque région compte au moins une MAIA et les 100 MAIA qui seront sélectionnées en 2012 permettront de renforcer cette couverture du territoire, qui devrait s’achever en 2014, avec 400 à 600 MAIA.
Dans le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2012, la mesure dédiée aux MAIA représente 27,5 millions d’euros. C’est donc un engagement fort du Gouvernement.
Deuxième acquis essentiel de ce plan Alzheimer : le développement de structures de répit, et notamment de l’offre d’accueil de jour et d’hébergement temporaire.
Par rapport à 2006, le nombre de places autorisées d’accueil de jour a augmenté de +111 % et celle d’hébergement temporaire de + 40 %.
Cette année, 1260 nouvelles places d’accueil de jour et plus de 800 places d’hébergement temporaire auront été créées par les ARS.
Le dispositif expérimental des plateformes de répit, qui proposent une offre diversifiée de solutions de répit et d’accompagnement, est quant à lui en phase de généralisation.
Les appels à projet lancés par les ARS pour déployer ce dispositif (75 plateformes en 2011, 75 en 2012, à hauteur de 8 millions d’euros chaque année) sont actuellement en cours d’analyse.
Parallèlement, nous avons lancé un chantier pour améliorer qualitativement l’offre.
Ainsi, des normes de fonctionnement ont été définies pour les accueils de jour et chaque structure devra les respecter, dans un délai de trois ans.
J’ai demandé aux ARS et à mes services de suivre avec attention la mise en œuvre de ce processus, auquel je suis très attachée.
S’agissant de l’hébergement temporaire, nous avons décidé de mettre fin au « saupoudrage » des places dans les établissements et de privilégier désormais les structures développant un projet cohérent et structurant.
Une circulaire est en préparation avec nos partenaires et mes services travaillent à une refonte de la tarification de l’hébergement temporaire, dont nous savons qu’elle peut constituer un frein à un meilleur fonctionnement.
En outre, le répertoire des places disponibles, disponible en ligne pour aider les familles qui cherchent une place près de chez elles, est régulièrement actualisé et enrichi.
Troisième volet sur lequel le plan met l’accent : la formation des aidants.
C’est, là aussi, l’une des mesures phares du plan, et les débats ont bien montré qu’elle répond à une attente particulièrement forte de nos concitoyens.
L’enjeu est simple : il s’agit d’apporter au parent d’une personne touchée par la maladie d’Alzheimer des connaissances et des outils pour l’aider à comprendre les difficultés du malade et à tisser avec lui une nouvelle relation.
Près de 4 000 personnes ont d’ores et déjà bénéficié d’une formation en ce sens.
En plus de l’offre de formation portée par l’association France Alzheimer, les ARS ont lancé des appels à candidature pour sélectionner des prestataires présents sur leur territoire et susceptibles d’enrichir l’offre disponible.
D’ici fin 2012, la CNSA financera 2500 actions de formation des aidants. C’est ainsi un signe fort que nous avons voulu adresser à nos concitoyens.
Mais, France Alzheimer l’a d’ailleurs souligné, une difficulté subsiste : 70% des aidants ne ressentent pas le besoin de se former.
Il y a donc sur ce point un véritable travail de pédagogie à mener, avec l’appui des professionnels de proximité.
Quatrième axe du plan Alzheimer : l’accompagnement à domicile par les équipes spécialisées Alzheimer – ce que l’on appelle les services de soins infirmiers à domicile (SSIAD) renforcés.
Le développement des équipes spécialisées à domicile représente 25 millions d’euros par an. A ce jour, 141 équipes spécialisées Alzheimer sont autorisées.
Il faut à présent qu’elles puissent intervenir plus tôt pour être plus efficaces. Nous y travaillons, notamment en sensibilisant les médecins traitants.
Enfin, dernier apport primordial du plan Alzheimer : les structures spécifiques de prise en charge.
Lorsque les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ne peuvent plus rester à leur domicile, les établissements chargés de les accueillir doivent être adaptés à leurs besoins.
C’est un fait : la création de pôles d’activité et de soins adaptés (PASA) et d’unités d’hébergement renforcées (UHR) avait pris du retard.
A présent, grâce à un important effort de financement, elle connaît un réel développement et je m’en réjouis.
Ainsi, en juin dernier, 343 PASA et 75 UHR étaient labellisés ou sur le point de l’être, sans compter les nombreux dossiers en cours d’instruction, qui représentent un vivier de 1400 projets.
Et ces structures ont d’ores et déjà fait la preuve de leur efficacité.
Enfin – et c’est une mesure que nous avons ajoutée pour répondre à la demande de France Alzheimer, nous allons financer une étude-action visant à développer des réponses diversifiées et adaptées à l’accompagnement des personnes âgées atteintes de troubles cognitifs.
A travers l’analyse des programmes de restructuration et de construction d’établissements, il s’agira de disposer de « réalisations pilotes » concernant les modes d’accueil à développer.

La maladie elle-même, la vie quotidienne avec cette pathologie, l’implication des aidants : autant d’aspects de ce qu’est « Alzheimer », des aspects que ce train va permettre à chacun de mieux cerner et auxquels le plan Alzheimer propose des solutions adaptées.
Bravo à toutes et à tous et en voiture ! "


Nous avons apprécié cette exposition qui fait le tour vulgarisé de la maladie d'Alzheimer, ceci très clairement, nous n'avons rien à écrire de plus concernant les différents stands d'associations, mutuelles et autres...qui profitent de cette exposition pour informer les visiteurs de leurs activités et services, ceci encore demain toute la journée, à la Gare du Nord, et,  ensuite lors des autres étapes de ce train exposition unique dont la longueur représente quand même deux TGV...


Vue du train.
(Photo "La Vie Hospitalière") 



C'est une très belle initiative, le seul point qui nous a quelque peu déçu c'est l'absence quasi totale dans le cadre de cette exposition du secteur hospitalier public, pourtant les hospitaliers connaissent très bien les patients qui ont la maladie d'Alzheimer, et, ce sont souvent eux qui les accompagnent dans leurs derniers jours...

Mais il n'y a pas que ceci qu'il faut prendre en considération, ainsi il y a des réalités que nous ne pouvons pas ignorer (les oublier serait un comble...) dont le nombre des aidants et leurs compétences aussi, car la qualité des soins dispensés dépendent de ces paramètres.

jeudi 15 septembre 2011

L'Hôpital pour tous !

La transformation de  l'Hôtel-Dieu en bureaux administratifs est un projet de la Direction de l'AP-HP, il ne respecte pas les lieux et c'est bien là un point qui démontre que l'Hôpital se vide petit à petit de son âme. L'Hôtel Dieu a un passé que l'on doit respecter, une association a été créée (1) fort justement pour défendre ce patrimoine qui ne saurait être transformé en bureaux !


..."Au détriment des patients et de notre système de santé, la Direction Générale de l’AP-HP a décidé  de transformer l’hôpital « Hôtel-Dieu » en siège administratif et de supprimer l’essentiel des services de soins. Cette réorganisation est en réalité une opération financière : vendre les immeubles du siège administratif de l’Avenue Victoria et diminuer au passage l’offre de soins.

L’association « L’hôpital pour tous » s’oppose farouchement à cette initiative irresponsable : « Il ne s’agit pas de s’opposer pour s’opposer mais le projet de l’administration est absurde financièrement et dangereux pour les malades. Par exemple, un service d’urgences sans chirurgien signifie danger de mort pour les patients chirurgicaux intransportables» s’insurge un médecin, membre de l’association;  «De plus, à l’heure de la flambée des cotisations des mutuelles, l’Hôtel-Dieu est un hôpital public indispensable à Paris et en Ile de France».

L’association « L’hôpital pour tous », qui réunit médecins, soignants et patients propose un projet médical innovant et assurant la sécurité des soins: un centre hospitalo-universitaire généraliste sans dépassement d’honoraires, en plein cœur de Paris. Ce projet répond* aux besoins sanitaires de la population et est moins coûteux que la transformation en bureaux administratifs.

L’Hôtel-Dieu est un des symboles de la santé en France. L’association mettra tout en oeuvre, et en concertation, afin que l’Hôtel-Dieu poursuive sa mutation en hôpital moderne, capable de prodiguer des soins de qualité accessibles à tous."

Un document « Hôtel-Dieu, l’hôpital pour tous », propositions et préfiguration d’un hôpital universitaire de soins, d’urgence et de prévention au coeur de Paris est consultable sur le blog de l'association.




1) Nous rappelons l'article que nous avons publié le 4 juillet 2011 qui titrait:
" L'Hôpital public n'est pas à vendre ! ...Défendons le avec force ! " nous informions de la création de cette association.

dimanche 11 septembre 2011

Pour ou contre certains vaccins ?


Nous avions été de ceux qui étaient contre la vaccination H1N1, un tract avait été diffusé à ce sujet, aujourd'hui nous nous interrogeons encore sur la composition de certains vaccins, le principe de précaution ne semble pas être retenu par les autorités gouvernementales (que ce soit en France ou dans d'autres pays), ceci ne nous convient pas personnellement et nous avons bien des raisons qui font que nous nous interrogeons. 


Pour information ci-dessous le communiqué de l'AFP

Grippe: le vaccin arrive face à des Français qui rechignent à se protéger.

PARIS – Le vaccin contre la grippe arrive, mais les autorités sanitaires vont devoir batailler pour convaincre les Français à risque de mieux se vacciner après la pandémie du H1N1 qui s’est révélée loin d’être aussi grave qu’annoncée.

Confrontée à une certaine désaffection des Français vis-à-vis de la vaccination, la secrétaire d’Etat à la Santé Nora Berra veut convaincre les Français de l’intérêt de se protéger.

Globalement, il y a un recul de la couverture vaccinale : on était à 52% l’hiver dernier (60% l’hiver précédent 2009/2O10), a relevé la secrétaire d’Etat chargée de la Santé, à l’occasion du lancement vendredi de la traditionnelle campagne de vaccination contre la grippe qui se déroulera jusqu’au 31 janvier 2012.

Or l’objectif des autorités sanitaires est d’atteindre une couverture de 75% dans les populations cibles à risque (65 ans et plus, insuffisants cardiaques, respiratoires, asthmatiques, séropositifs, personnes ayant fait une attaque cérébrale et d’autres maladies chroniques dites ALD…).

On est quasiment à 20 points en dessous de l’objectif et à des taux de vaccinations presque inférieurs à ceux de 2006. Il faut absolument enrayer cette tendance, explique Mme Berra.

Elle en appelle à la responsabilité des professionnels de santé (public/privé) : Il leur faut non seulement éviter d’être des agents transmetteurs de la grippe, mais aussi donner l’exemple à la population.

Le dispositif favorisant la vaccination des libéraux vient d’ailleurs d’être étendu aux pédiatres, pharmaciens et masseurs-kinésithérapeutes.

Exemple parmi d’autres, la couverture des asthmatiques et des patients souffrant de bronchites graves et d’emphysèmes, déjà faible, est passée l’hiver dernier en dessous de la barre des 40%.

trois souches de virus grippe

Dans le cadre de la nouvelle campagne, l’Assurance Maladie invite près de 12 millions d’assurés à se faire vacciner en bénéficiant gratuitement du vaccin, disponible en pharmacie à partir du 29 septembre.

Pour cet hiver, la prise en charge à 100% du vaccin s’élargit.

Les personnes souffrant d’une pathologie coronarienne (environ 290.000 patients) viennent ainsi s’ajouter à la liste des bénéficiaires habituels de la gratuité du vaccin, de même que les femmes enceintes à partir du 2ème trimestre de grossesse et les obèses.

En pratique, l’ensemble des assurés concernés reçoivent un bon de l’Assurance Maladie. Les personnes
majeures, à l’exception des femmes enceintes, qui ont déjà été vaccinées, peuvent se rendre directement chez le pharmacien pour retirer leur vaccin grâce à ce bon. Elles pourront ensuite se faire vacciner par une infirmière libérale de leur choix sans ordonnance médicale. Au total, près de 5,5 millions d’assurés bénéficieront, cette année de cet accès direct à la vaccination.

Pour d’autres, non vaccinés ces trois dernières années, moins de 18 ans, le parcours passe par le médecin traitant.

Du point de vue de la prévention, Mme Berra rappelle également que les mesures d’hygiène – se laver les mains, tousser au creux du coude pour éviter de projeter des particules virales dans son entourage – marchent toute l’année, mais particulièrement en période de grippe, gastro-entérite ou bronchiolite.

Le vaccin, élaboré à partir des recommandations de l’Organisation mondiale de la santé, intègre les trois souches de virus grippe qui ont circulé au cours de l’hiver précédent.

(Source AFP)

Recherche sur le site

Législation vaccinale et scolarité


La Loi, par l'intermédiaire de l'article R 3111.17 du CSP, prévoit l'obligation vaccinale à l'école.

Article R3111-17.
L'admission dans tout établissement d'enfants, à caractère sanitaire ou scolaire, est subordonnée à la présentation soit du carnet de santé, soit des documents en tenant lieu attestant de la situation de l'enfant au regard des vaccinations obligatoires (le mot certificat de contre-indication été remplacé par cette définition moins précise).
À défaut, les vaccinations obligatoires sont effectuées dans les trois mois de l’admission (on a donc un délai de trois mois pour se mettre en règle).
Cet article ne s'applique pas lors de l'inscription dans un établissement à caractère scolaire mais seulement lors de l'admission dans ce dernier : l'information de l'obligation vous est donnée en mai / juin mais les 3 mois après l'admission fixent le terme du délai au plus tôt début décembre, à condition que la demande de vaccination ait été faite par écrit.

Les seules vaccinations obligatoires sont les vaccinations contre la diphtérie, le tétanos et la polio réunies dans un vaccin qu'on appelle le DTP.

L’obligation est satisfaite par 3 injections à un mois d'intervalle et une injection dite de rappel un an après. L'obligation est à 18 mois ou lors de l'entrée en collectivité (crèche, halte-garderie) donc après l'âge de 32 mois (1) il n'y a plus d'obligation légale.
La réciproque de cette obligation est la prise en charge avec une procédure simplifiée, par l'ONIAM, des effets indésirables produits par ces vaccinations obligatoires et la démonstration du lien est plus simple et plus rapide avec cet organisme que par les voies judiciaires.
Un accord avec l'ONIAM interdit une procédure ultérieure pour indemnisation, par contre un dépôt de plainte pour faire condamner le laboratoire est toujours possible mais il ne donnera pas lieu à indemnisation supplémentaire.
La pratique d'une vaccination non obligatoire – par exemple celle contre la coqueluche – interdit les recours contre l'État, car cette dernière n'est pas obligatoire ; elle est d'ailleurs souvent reconnue comme déclencheur des effets indésirables et la plupart du temps avec raison.
Le retrait du DTPolio® de la vente le 12 juin 2008, souvent ignoré des acteurs de l'obligation, peut être utilisé comme moyen pour surseoir à la vaccination.

Qu'est ce qui vaut certificat de vaccination ?

L’arrêté du 5 décembre 2005 publié au J.O n° 289 du 13 décembre 2005 page 19179, texte n° 24, prévoit :
« Les pages du carnet de santé consacrées aux vaccinations peuvent tenir lieu de certificat de vaccination, à condition que la mention de la vaccination en cause soit datée et signée par le professionnel de santé l'ayant pratiquée et que le nom et l'adresse de ce professionnel de santé soient indiqués. »
Le numéro de lot précédemment demandé n'a plus à être indiqué ; par ce moyen le recours contre le fabricant est beaucoup plus difficile sans ce numéro de lot, ce n'est donc pas cadeau, c'est plutôt fait pour protéger les laboratoires.

Les rappels

En cours de scolarité on vous réclame souvent des rappels de vaccins.
  • Pour diphtérie et tétanos
    L’annexe du décret du 28 février 1952, au JO du 5 mars 1952 en page 2597, précise dans la colonne de droite en haut, dans le deuxième paragraphe, au grand A, petit b intitulé TECHNIQUE DE LA VACCINATION, 4e alinéa :
    « La vaccination n’est complète qu’après une injection de rappel de 2 centimètres cubes pratiquée un an après la série des trois premières injections. »
     
  • Pour la poliomyélite
    L’arrêté du 19 mars 1965 publié au JO du 23 mars 1965 prévoit dans son article 5 :
    « Un sujet n’est réputé avoir satisfait à l’obligation vaccinale que s’il a reçu la première vaccination et le premier rappel des vaccinations règlementaires. »

Études pour les professions médicales ou paramédicales

Le choix pour votre enfant d'emprunter une filière l'amenant à pratiquer un métier médical ou para médical entraîne dans certain cas l'application de l'article ci-dessous :
Article L3111-4
« Une personne qui, dans un établissement ou organisme public ou privé de prévention de soins ou hébergeant des personnes âgées, exerce une activité professionnelle l'exposant à des risques de contamination doit être immunisée contre l'hépatite B, la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite et la grippe.
Les personnes qui exercent une activité professionnelle dans un laboratoire de biologie médicale doivent être immunisées contre la fièvre typhoïde.
Un arrêté des ministres chargés de la santé et du travail, pris après avis du Haut conseil de la santé publique, détermine les catégories d'établissements et organismes concernés.
Tout élève ou étudiant d'un établissement préparant à l'exercice des professions médicales et des autres professions de santé dont la liste est déterminée par arrêté du ministre chargé de la santé, qui est soumis à l'obligation d'effectuer une part de ses études dans un établissement ou organisme public ou privé de prévention ou de soins, doit être immunisé contre les maladies mentionnées à l'alinéa premier du présent article.
Les établissements ou organismes employeurs ou, pour les élèves et étudiants, les établissements ayant reçu leur inscription, prennent à leur charge les dépenses entraînées par ces vaccinations.
Les conditions de l'immunisation prévue au présent article sont fixées par arrêté du ministre chargé de la santé pris après avis du Haut conseil de la santé publique et compte tenu, en particulier, des contre-indications médicales.
NOTA :
Décret n° 2006-1260 du 14 octobre 2006, art. 1 :
« L'obligation vaccinale contre la grippe prévue à l'article L. 3111-4 du code de la santé publique est suspendue. »
L'application de ce texte est complexe et mérite une analyse de la situation très précise, les pompiers professionnels et volontaires sont également soumis à ce texte. N'hésitez pas à nous appeler pour déterminer si l'application de cet article est prévue ou pas.

En résumé :

  • Soyez vigilant sur les demandes de vaccinations, seul le DTP est obligatoire,
  • Vous avez trois mois pour vous mettre en conformité avec la loi à compter de l’admission dans un établissement d’enfants.
  • Seule la vaccination DTP permet une prise en charge simplifiée par l'ONIAM des effets indésirables. Cela ne sera pas le cas si vous faites vacciner votre enfant par un vaccin comportant simultanément la vaccination contre la coqueluche par exemple.
Au regard des articles L 3111-2 L3111-3 et R3111-17 du Code de la Santé Publique en ce qui concerne les obligations vaccinales, pour l'entrée en collectivité (crèche, école maternelle, école primaire, etc.), votre médecin traitant, sans engager sa responsabilité, peut rédiger l'attestation ci-dessous :
« Je soussigné (nom, prénom) docteur en médecine, atteste que l'enfant (nom, prénom, date de naissance) ne peut recevoir le DTPolio obligatoire, ce dernier ayant été retiré du marché ; ce retrait a d'ailleurs fait l'objet d'un communiqué de l'AFSSAPS le 12 juin 2008.
Les autres vaccins ne répondent pas au caractère légal de l'obligation vaccinale en France.
Cette situation sera à réexaminer lorsque ce vaccin sera de nouveau disponible. »
Commentaires :
Le vaccin le plus proche du DTPolio® (le Revaxis®) n'ayant pas d'AMM (autorisation de mise sur le marché) pour les enfants de moins de 6 ans, les autres vaccins comportant des valences non obligatoires et donc non couvertes pour leurs effets indésirables par l'État, puisque non obligatoires, l'obligation de vaccination contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite est donc suspendue pendant la période d'indisponibilité du vaccin DTPolio®.
Voir aussi cette page et le communiqué de la ligue consécutif à l'alerte de l'AFSSAPS en juin 2008.

Remarque importante
1. À partir de l'âge de 32 mois (l'âge limite de 18 mois pour entamer la série d'injections + les 14 mois nécessaires pour réaliser cette série de quatre injections => 32 mois), on ne peut donc plus vous imposer la vaccination. Mais, d'une part l'accès à une collectivité peut être interdit à votre enfant et, d'autre part, la prescription pour le délit de défaut de vaccinations obligatoires étant de 10 ans, les responsables d'un enfant non vacciné qui n'a aucune contre-indication médicale restent passibles des sanctions prévues par la loi.

Note de "La Vie Hospitalière" : article incomplet en cours de vérification. 

mercredi 7 septembre 2011

Inauguration de l'IRM au Centre hospitalier de Coulommiers


Madame Nora Berra,  Secrétaire d'Etat en charge de la Santé, a inauguré ce jour 6 septembre l'I.R.M. installé dans les nouveaux locaux du Service d'imagerie médicale du Centre hospitalier René-Arbeltier à Coulommiers  (Seine-et-Marne).

Il y a déjà une quinzaine d'années que cet établissement a initié une démarche visant à l'obtention d'un I.R.M. c'est seulement en 2009 que l'autorisation a été donnée et inscrite dans le cadre du Projet d'établissement 2009-2014.

L'inauguration  a commencé par la Coupure du ruban par Madame Nora Berra, accompagné par Monsieur Franck Riester, Député-Maire de Coulommiers et président du Conseil de surveillance.

Après la visite des locaux, ce fut le discours de Monsieur le docteur Guy Fesneau, chef du Pôle médico-technique, et du Service d’imagerie médicale, suivi par Monsieur le docteur Georges Nicolaos, président de la C. M. E., Monsieur Benoît Fraslin, directeur délégué du Centre hospitalier de Coulommiers, Madame Martine Ladoucette, directeur général (du regroupement d'hôpitaux publics (1) comprenant les Centres hospitaliers de Coulommiers,  Lagny/Marne,  et, Meaux ), ainsi que de Monsieur Franck Riester...
Madame Nora Berra a pris ensuite la parole en tant que représentante du gouvernement et a tenu à rappeler que ..." la Santé est une priorité"...    


          
         
Nora Berra (Secrétaire d'Etat à la Santé) et Franck Riester (Député-Maire)
lors de l'inauguration de l'I.R.M. au Centre hospitalier de Coulommiers.
(Photo "La Vie Hospitalière")
           
" ...Avec l’implantation de cet IRM, c’est l’ensemble des soins hospitaliers que prodigue cet établissement qui ont été revisités. Car elle a donné l’opportunité de réorganiser, de repenser l’ensemble des services de cet hôpital, qui couvrent l’ensemble des besoins qui s’expriment dans cette région : la chirurgie, le pôle mère-enfant, et la maternité, qui ont été profondément rénovés, de même que le redéploiement des activités pédiatriques, le doublement sur deux années du plan d’équipements médicaux, la reconstruction d’un nouveau bâtiment des médecines.

L’inauguration de cet IRM est l’aboutissement d’une prise de conscience de la communauté hospitalière, de la nécessité de penser un avenir cohérent pour ce centre hospitalier. Je voudrais féliciter toutes les équipes d’avoir œuvré à ce projet, les équipes médicales et scientifiques, les concepteurs de cette transformation, mais également la direction de ce centre hospitalier ; et Franck Riester, le Député Maire de Coulommiers, en sa qualité de Président du Conseil de surveillance, et d’enthousiaste promoteur des nouvelles technologies..."

Nora Berra fait l'éloge de cet I.R.M. concernant "sa conformité avec l’éthique du développement durable : son coût de maintenance est réduit, grâce notamment à l’absence de consommation d’hélium. Son utilisation est économe et facile."

Le coût de cet I.R.M. est d’1,9 million d'euros. Opérationnel depuis le 5 juillet 2011, il permet de voir les lésions, tumeurs, inflammations... non décelables par les scanographes (appelés couramment scanners) et qui eux sont des appareils qui utilisent des rayons X.


Le Centre hospitalier René-Arbeltier  dispose aujourd'hui de moyens qui lui permettent de pouvoir offrir à la population environnante des services de qualité avec ne l'oublions pas des personnels compétents et qualifiés, ce sont des points importants pour que  cet hôpital public avance à grands pas vers un avenir plus serein.



1) Dont le siège social est à Coulommiers.



Caractéristiques de l'I.R.M. de SIEMENS  Type "Magnetom Essenza"

Il possède un aimant de 60 cm de diamètre intérieur et a une longueur de 145 cm permettant d'accueillir les patients dans les meilleures conditions possibles.



Concernant l'homogénéisation du champ (SHIM) cet I.R.M. possède un avantage non négligeable car le temps passé à shimmer  avec la méthode de Shim dite 3D est extrêmement rapide et fiable  (25 secondes). La méthode, en effet, joue sur l'ensemble des moyens de Shim à disposition (Shim premier ordre et Shim deuxième ordre), et pour l'excellence : le champ de vue utile n'est pas sphérique  mais cylindrique (true form design), c'est une exclusivité de la Société SIEMENS.

Pour plus d'information sur l'I.R.M. en général

mardi 6 septembre 2011

L'AMUF lance une pétition pour le respect de la loi TEPA


L'Asssociation des Médecins Urgentistes de France (AMUF) lance une pétition pour le respect de la loi TEPA et son application aux praticiens hospitaliers.


Les relations entre les contribuables et l'administration trouvent leur fondement dans la " Déclaration des droits de l'Homme et du Citoyen " à laquelle se réfère le préambule de la Constitution : « le principe de l'impôt est légitime. Le citoyen consent à l'impôt. Les contribuables sont égaux devant l'impôt ».

Chers confrères, nous sommes tous des démocrates, des républicains. Personne, ne peut remettre en cause l’importance de nos engagements humains et déontologiques auprès des malades, comme étant une véritable mission de service public.

Nous exerçons notre métier tous les jours dans avec des conditions de travail de plus en plus dégradées.

La loi TEPA basée sur le fameux « travailler plus pour gagner plus » est une loi pour tous. Par conséquent depuis le mot d’ordre de l’AMUF le 25 ami 2011, certains médecins ont obtenu la défiscalisation de leur temps additionnel (Chalon, Perpignan , Pau, Lille, Macon, Arles….). Mais voilà, cette défiscalisation est centre des impôts dépendant. D’une ville à l’autre les réponses sont différentes, et certain se sont vu refusées l’application de la loi TEPA sans aucune raison (Tourcoing, Avignon, Armentières, Paris….).
L’article 1er de la loi travail, emploi, pouvoir d’achat (TEPA) a fait l’objet pour son application aux agents publics d’un décret n°2007-1430 du 4 octobre 2007. Ce décret a pris effet le 1er octobre 2007. Il concerne les éléments de rémunération versés aux agents publics titulaires ou non titulaires au titre, selon des modalités prévues par décret, des heures supplémentaires qu'ils réalisent ou du temps de travail additionnel effectif.

 La loi TEPA  permet à chaque contribuable fonctionnaire et assimilés comme nous, médecins hospitaliers temps pleins salariés de défiscaliser des heures supplémentaires (temps additionnel).
Le temps additionnel effectué par un praticien hospitalier est conforme au critère décrit par l’article 81-quater (5°) du code général des impôts.

Nous sommes victimes d’une discrimination flagrante et nous défendons le principe d’équité devant la loi et l’impôt pour les médecins salariés de l’hôpital public

Pour l’application de la loi TEPA et la défiscalisation du temps Additionnel de tous les Praticiens Hospitaliers, signez et faites signer la pétition de l’AMUF que nous adresserons à M Nicolas Sarkozy, Président de la République.




 Signez la pétition

lundi 5 septembre 2011

Le "Train Alzheimer" partira de Paris le 22 septembre.

Le "Train Alzheimer" partira de Paris le 22   septembre, dans le cadre de la "Journée mondiale de la maladie d’Alzheimer", il est parrainé par Claude Lelouch.

Pour la deuxième fois le "Train Alzheimer" sillonnera la France (15 étapes sont prévues du 21 septembre au 6 octobre 2011).

Le "Train Alzheitmer " sera là aussi le moyen de préciser notamment l'impact des 44 actions du Plan Alzheimer 2008-2012.

Des experts seront présents pour répondre aux questions lors de conférences. Des focus seront faits sur les solutions concrètes de prise en charge sociale.

avec de nouveaux partenaires pour notamment:

- Comprendre la maladie d’Alzheimer et la prévenir .

- Vivre avec la personne atteinte d'Alzheimer au quotidien ,
l'implication des aidants (1), et, des soignants (2) .

- informer et apporter des réponses concrètes sur  cette pathologie.

- Faire le point sur les recherches actuelles.


Les 15 étapes du "Train Alzheimer"

Jour de l'inauguration de cette campagne: le mercredi 21 septembre ( Gare  du  Nord ).
Le départ du train se fera le lendemain (sic) pour arriver à Metz le 23 septembre (voir ci-dessous les différentes étapes).

    • Jeudi 22 septembre : Paris Nord.
    • Vendredi 23 septembre : Metz.
    • Samedi 24 septembre : Strasbourg.
    • Dimanche 25 septembre : Dijon.
    • Lundi 26 septembre : Chambéry.
    • Mardi 27 septembre : Lyon Perrache.
    • Mercredi 28 septembre : Nice.
    • Jeudi 29 septembre : Marseille Saint Charles.
    • Vendredi 30 septembre : Toulouse Matabiau.
    • Samedi 1er octobre: Bordeaux Saint Jean.
    • Dimanche 2 octobre : Limoges.
    • Lundi 3 octobre : Angers Saint Laud.
    • Mardi 4 octobre : Rennes.
    • Mercredi 5 octobre : Caen.
    • Jeudi 6 octobre : Lille Flandres.



Pour tout savoir sur cette campagne d'information




1) Le rôle des personnes qui s'occupent de la personne atteinte de la maladie d'Alzheimer a été reconnu avec la loi du 11 février 2005...

2) Il arrive que certaines situations font que le malade doit être hospitalisé, or, on s'étonne de la place grandissante de certains  services privés qui n'ont pas de personnels qualifiés (ou très peu) !
Des contrôles sérieux devraient être réalisés à ce sujet, car on parle bien souvent de qualité de soins ou "oubliant" que cette qualité ne peut se réaliser qu'avec le respect strict de l'impérieuse obligation d'avoir des personnels  qualifiés , compétents (tant pour les soins que pour les soins de confort)  bénéficiant de formations (etc)  et surtout que tous ces professionnels de Santé soit en nombre, car la surveillance des personnes atteintes de cette maladie est de tous les instants.

Le "Syndicat Autonome Santé" (SAS) a déjà dénoncé des situations inacceptables voire très graves.