"La Vie Hospitalière"

mercredi 2 mai 2012

Le muguet était un brin oublié...

Il faisait beau, et il fallait profiter de cette "Fête du Travail" comme il se devait, c'est pas tous les jours que l'on peut tous ensemble manifester...tous ensemble...vrais et faux travailleurs...vrais et faux...

Ce jour a pris bien des couleurs politiques, en France particulièrement, il fallait être sous le bon drapeau car certains ont été agressés (1), quelle idée aussi d'aller se faire compter fleurette là où le muguet n'est pas le bienvenu et encore moins la rose...


Les hospitaliers ont manifesté calmement pour ce premier  mai... haut en couleurs... mais qui sentait dans certains endroits  fortement l'odeur de la poudre...

Gageons que certains prendront définitivement la poudre d'escampette car il y en a assez de toutes ces marionnettes (qui devront payer les pots cassés)... l'argent du contribuable ne doit pas servir les intérêts outranciers du grand capital. 
Le service public est malmené, les usagers sont spoliés, toutes les orientations engagées ne sont que des tromperies à la hauteur de ces opportunistes qui profitent de la situation.

Que la justice soit; en ce premier jour de mai il faut s'engager plus encore à poursuivre ceux qui ruinent nos vies, détruisent tout avenir, annihile toute espérance ... car c'est ainsi qu'un pays se meurt et nous ne pouvons l'accepter !

Les services publics subissent des contraintes qui ne peuvent pas durer sans altérer leurs missions. 

Si les citoyens et citoyennes payent des impôts ce n'est pas pour payer les intérêts d'emprunts plus ou moins toxiques!

Faisons payer les responsables ! 
Ils savent eux où va l'argent !...

N'allons pas très loin : Monsieur Copé président d'un "parti populaire" est aussi le président du conseil de surveillance du centre hospitalier de Meaux...que fait-il pour son établissement de santé? 

Cet établissement de santé supporte un emprunt (Dexia) toxique dont les conséquences imposent des restrictions, des restrictions; toujours des restrictions...pendant ce temps là d'autres se gonflent la panse à en crever...situation hideuse...mais où va donc l'argent ?...Monsieur Copé  se contente de faire silence autour de cet emprunt sans chercher pour autant à enrayer le processus...c'est dire qu'il convient aux orientations engagées...qui font que le centre hospitalier de Meaux se retrouve avec un déficit budgétaire qui favorise les orientations gouvernementales contre le service public hospitalier...
Depuis la "déroute financière des U.S.A." avec l'affaire des subprimes qui a démontré notamment que les intérêts financiers passaient avant l'intérêt humain...on va droit dans le mur dans le cadre d'orientations haddoc
La justice,  il en faut; dans ce monde où les couards agissent tant qu'ils le peuvent pour leurs seuls intérêts, sans aucun respect des fondements même qui ont fait que la France est la France; que notre pays doit être un exemple pour tous ceux qui veulent VIVRE et non tenter de vivre avec de maigres ressources alors que certains s'en mettent plein les poches autant qu'ils peuvent, si c'est ça la France, alors il faut dresser des piloris ...

L'Hôpital public a des missions qui ne sauraient être remises en cause par des prétextes; des manipulations grotesques; une politique du fait accompli.et des n'importe quoi, pendant ce temps des structures privées se contruisent un peu partout avec des fonds providentiels, des "aides pour la cause"...les actionnaires ont les retombées attendues démontrant la rentabilité de telles entreprises et... tout autant de manière probante les objectifs de la mondialisation axés sur les profits; et uniquement les profits sans même se préoccuper des conséquences pour les peuples et l'avenir des générations futures.

Remplacer progressivement les structures publiques hospitalière "non rentables" par des structures privées rentables, comprenne qui peut, car comme nous l'avions déjà écrit dans des tracts on s'interroge sur les raisons qui font que ce qui n'est pas rentable dans le public,  l'est dans le privé...?...simple constatation, car pour en arriver là il faut faire des économies obligatoirement sur les personnels et de fait sur la qualité des soins (nous avons déjà dénoncé des réalités, des abus qui imposent nécessairement des actions en justice pour les familles qui payent pour des services qui ne sont pas à la hauteur des attentes, des besoins des patients... ).

Alors; pour conclure,  défiler pour le premier mai implique que l'on respecte les travailleurs...et c'est loin d'être le cas dans la réalité,  la fourberie il est vrai est d'usage chez les marionnettes qui deviennent de plus en plus lourdes et dont les fils sont de plus en plus tendus.



1) Une journaliste de MEDIAPART a déposée une plainte suite à des "violences légères"...

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