"La Vie Hospitalière"

jeudi 28 mars 2013

La première Communauté Hospitalière de Territoire d'Île-de-France s’est constituée à Paris



L'Agence Régionale  de Santé d'Île-de-France a validé ce jour la convention constitutive de la Communauté Hospitalière de Territoire  parisienne pour la psychiatrie. (CHT).
Celle-ci réunit le CH Sainte-Anne, le Groupe Public de Santé  Perray-Vaucluse (GPS), et, l'Établissement Public de Santé de  Maison-Blanche (EPS), ainsi que deux membres associés : les Hôpitaux de Saint-Maurice et l'Association de Santé Mentale du 13ème arrondissement (ASM 13).

Le  projet médical commun, qui avait été validé par l' L'Agence Régionale  de Santé d'Île-de-France  l'automne dernier, comprend 6  axes de réflexion :

1)      Hospitalisation et secteur.
2)      hébergement thérapeutique.
3)      Urgences et nouveau dispositif de l'hospitalisation sous contrainte.
4)      Pédopsychiatrie.
5)      Secteur, missions et pertinence, recherche.
6)      Valence sociale et médico-sociale.






Nouveau coronavirus: 17 cas, 11 morts, selon l'OMS


Le nouveau coronavirus (nCov) a fait deux nouvelles victimes, a indiqué l'Organisation mondiale de la santé (OMS) mercredi à Genève. 
La maladie, proche du SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère), a causé jusqu'ici la mort de 11 personnes sur 17 cas recensés dans le monde.
Un homme âgé de 73 ans, originaire des Emirats arabes unis, est décédé mardi à Munich (Allemagne) des suites du nouveau coronavirus. Transféré d'Abou Dhabi à Munich le 19 mars, le patient avait voyagé au Pakistan et en Arabie Saoudite avant le déclenchement de l'infection, a précisé l'agence de l'ONU.
En Grande-Bretagne, un patient identifié comme porteur du virus le 11 février est lui aussi décédé. Il avait voyagé au Pakistan et en Arabie saoudite avant sa maladie. Le nouveau coronavirus a été détecté pour la première fois le 22 septembre 2012 sur un malade originaire du Qatar et hospitalisé en Grande-Bretagne.
L'OMS renouvelle ses appels à la vigilance à l'égard de cette grave infection respiratoire. Elle ne recommande cependant aucune restriction aux voyages ou au commerce.

État de la situation

[Basé sur le document de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) Novel coronavirus infection - mise à jour du 23 mars 2013 (en anglais seulement)]
Seize cas du nouveau coronavirus ont été confirmés dans quatre pays depuis avril 2012 (Royaume-Uni, Jordanie, Qatar et Arabie saoudite). Le 23 mars 2013, l'OMS a consigné un nouveau cas en Arabie saoudite. Les cas au Royaume-Uni (R.-U.) semblent avoir été infectés par des membres de la famille; cependant, en date du 23 mars 2013, aucune transmission soutenue de personne à personne n'a été identifiée. Les cas ont généralement présenté une pneumonie, même si un certain nombre de cas avaient également une défaillance rénale. Dans trois cas, les infections sont survenues dans un petit groupe, un dans une famille au R.-U., un dans une famille en Arabie saoudite, et l'autre parmi des travailleurs de la santé d'un hôpital en Jordanie. Le nouveau cas signalé en Arabie saoudite a été en contact avec un cas signalé précédemment, mais il n'y a actuellement pas assez de renseignements permettant d'évaluer de manière concluante le mode et la source de transmission. Même si les cas les plus récents au R.-U. semblent indiquer que le virus peut se propager parmi les humains, le risque est considéré comme très faible. 

Le tableau qui suit résume les renseignements concernant les cas au 23 mars 2013.

Cas
Pays de résidence*
Décès
1
23 septembre 2012
Arabie saoudite
O
2
23 septembre 2012
Qatar

3
23 novembre 2012
Arabie saoudite

4
23 novembre 2012
Qatar

5
23 novembre 2012
Arabie saoudite
O
6
23 novembre 2012
Arabie saoudite

7
30 novembre 2012
Arabie saoudite
O
8
30 novembre 2012
Jordanie
O
9
30 novembre 2012
Jordanie
O
10
11 février 2013
Royaume-Uni

11
13 février 2013
Royaume-Uni
O
12
16 février 2013
Royaume-Uni

13
21 février 2013
Arabie saoudite
O
14
6 mars 2013
Arabie saoudite
O
15
12 mars 2013
Arabie saoudite
O
16
23 mars 2013
Arabie saoudite

17



*Les cas sont parfois traités dans d'autres pays; par conséquent, le pays du traitement ou le pays où le cas est déclaré peut parfois différer de la nationalité du cas.

Coronavirus

Les coronavirus sont de gros virus enveloppés d'un brin d'ARN positif et sont généralement associés à une maladie des voies respiratoires supérieures bénigne - comme le rhume ordinaire ou une maladie gastro-intestinale.
Même s'ils sont rares, certains types de coronavirus produisent des maladies plus graves, particulièrement chez les nourrissons infectés, les aìnés et les personnes immunodéprimées. Les coronavirus humains se propagent par des gouttelettes respiratoires et un contact avec des sécrétions respiratoires.

Cas confirmé

Une personne pour qui on a confirmé en laboratoire une infection au nouveau coronavirus.

Cas probable

  • une personne présentant une infection respiratoire aiguë* avec des preuves cliniques, radiologiques ou histopathologiques de maladie du parenchyme pulmonaire (p. ex., une pneumonie ou un syndrome détresse respiratoire aiguë (SDRA); 
  • aucune possibilité de confirmation en laboratoire pour le nouveau coronavirus parce que le patient ou des prélèvements ne sont pas accessibles à des fins d'analyses; 
  • contact étroit** avec un cas confirmé en laboratoire.
*Cela peut comprendre, sans en exclure d'autres, les cas avec des antécédents de fièvre ou de fièvre mesurée
**Un contact étroit comprend notamment :
  • toute personne qui a prodigué des soins au patient, y compris un travailleur de la santé ou un membre de la famille, ou qui a eu un autre contact physique étroit semblable;
  • quiconque est resté au même endroit (p. ex., cohabitation ou visite) qu'un cas probable ou confirmé alors que le cas était symptomatique. [Basé sur la Définition de cas provisoire révisée - nouveau coronavirus, 19 février 2013 de l'OMS (en anglais seulement)]

Patients faisant l'objet d'une investigation

  • une infection respiratoire aiguë (c.-à-d. notamment des symptômes d'une fièvre supérieure ou égale à
    38 oC et de la toux; les personnes âgées et les personnes immunodéprimées peuvent ne pas faire de fièvre); 
  • des soupçons d'une maladie du parenchyme pulmonaire (p. ex. une pneumonie ou un syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA) selon des preuves cliniques ou radiologiques de consolidation;
  • avoir voyagé ou habité dans les 10 jours précédant l'apparition des symptômes dans la péninsule d'Arabie (Arabie saoudite, Yémen, Oman, Bahreïn, Koweït, Qatar et Émirats arabes unis) ou dans les pays avoisinants (Jordanie, Iran, Irak, Israël, Égypte) ou dans un autre endroit où la transmission pourrait avoir eu lieu; OU contact étroit* avec un cas probable ou confirmé.
*Un contact étroit comprend notamment :
  • toute personne qui a prodigué des soins au patient, y compris un travailleur de la santé ou un membre de la famille, ou qui a eu un autre contact physique étroit semblable;
  • quiconque est resté au même endroit (p. ex., cohabitation ou visite) qu'un cas probable ou confirmé alors que le cas était symptomatique.
Toute personne qui a déjà eu un contact étroit avec un cas probable ou confirmé alors que le cas probable ou confirmé était malade devrait faire l'objet d'une surveillance étroite concernant l'apparition de symptômes respiratoires. Si des symptômes apparaissent dans les dix premiers jours qui suivent le contact, la personne devrait être considérée comme un patient faisant l'objet d'une investigation, peu importe la gravité de la maladie, et faire l'objet d'une investigation en conséquence. 



Sources Ats - OMS - Agence de Santé du Canada

GERONT EXPO-HANDICAP EXPO 2003

mercredi 27 mars 2013

Grève des biologistes attendue...

Les syndicats des biologistes appellent à la grève des laboratoires à partir du 2 avril prochain.

La pilule provoque 2.500 accidents et 20 décès par an en France


Les pilules contraceptives, toutes générations confondues, entraînent chaque année plus de 2.500 accidents par formation de caillots dans les veines et 20 décès prématurés de femmes, selon un rapport diffusé mardi par l'Agence du médicament (ANSM).

Utilisés par 4,27 millions de femmes (chiffres de 2011), les contraceptifs oraux combinés (COC) provoquent chaque année en moyenne 2.529 accidents thromboemboliques veineux et 20 décès prématurés, dont 14 sont attribuables aux pilules de 3e et 4e génération, indique ce rapport qui porte sur les années 2000 à 2011.

Ces décès sont liés à la survenue d'une embolie pulmonaire, forme la plus grave de l'accident thromboembolique, selon l'ANSM qui publie ce rapport dans le cadre du point régulier réalisé sur l'utilisation des pilules en France depuis l'alerte lancé en début d'année sur les pilules de 3e et 4 génération.

Sur cette moyenne de 20 décès prématurés annuels dans les cinq ans suivant une embolie pulmonaire, 14 décès sont attribuables aux pilules de 3e et 4e génération tandis que 6 sont liés à la prise des pilules de 1e et 2e génération.

Sur le total des 2.529 accidents veineux annuels, 778 cas sont liés aux pilules de 1e et 2e générations, tandis que 1.751 dont attribuables aux pilules de 3 et 4e génération, selon la même étude.

Ces chiffres semblent ainsi confirmer les risques accrus de thrombose liés aux pilules de 3e et 4e génération, pointés du doigt par le ministère de la Santé et l'ANSM.

La ministre de la Santé Marisol Touraine a décidé d'encadrer plus strictement les prescriptions de ces pilules, avec l'obligation de certaines mentions par le médecin sur l'ordonnance, et de cesser de les rembourser dès mars, face à ces risques accrus.

L'ANSM estime que si les pilules de 3e et 4e génération n'avaient pas été prescrites, il y aurait eu 9 décès par an en moins et 1.167 accidents veineux de moins en France.

Pour l'Agence, le risque d'accidents thromboemboliques est faible, mais plus important pour les femmes utilisatrices de pilules de 3 et 4e génération.

Les accidents et les décès associés à leur prise pourraient être réduits par l'utilisation de moyens alternatifs de contraception et par la réduction des prescriptions de ces contraceptifs qui ne devraient être utilisés qu'en deuxième intention, souligne l'Agence.

Des pilules contraceptives de 1e, 2e, 3e et 4e génération sont actuellement commercialisées en France. Le mot génération fait référence à l'évolution de leur composition.

Les pilules de 3e génération, apparues dans les années 80, font courir un risque d'accident thromboembolique deux fois plus élevé que les pilules de 2e génération.

Les chiffres de ventes de février montrent une réaction importante, avec une chute de 34% pour les pilules de 3 et 4e génération et une hausse de 27% pour les ventes de pilules de 1e et 2e génération, selon les statistiques diffusées mardi par l'ANSM.


Source AFP

samedi 23 mars 2013

Grippe saisonnière: c'est l'épidémie la plus longue jamais observée...



Selon le réseau Sentinelles-Insern l'épidémie de grippe saisonnière qui a déjà touché plus de 3,5 millions de personnes en treize semaines est a priori la plus longue jamais observée en France métropolitaine.

Toutefois, cette épidémie, qui a accéléré sa décrue, pourrait passer sous le seuil épidémique et s'achever cette semaine, a indiqué, mercredi à l'AFP, le Docteurr Thierry Blanchon du réseau Sentinelles.

La grippe a conduit 3.563.000 personnes - ayant plus de 39° C de fièvre - à consulter un médecin en treize semaines d'épidémie en métropole, note le réseau.

Sous réserve d'une confirmation à venir des données, c'est la plus longue des épidémies de grippe saisonnière jamais observées depuis 30 ans environ par le réseau Sentinelles, poursuit-il.

Néanmoins, même si elle reste une grosse épidémie saisonnière, d'autres d'une durée plus courte avaient touché plus de gens comme celle de l'hiver 1989-1990 qui en onze semaines avait affecté 4,6 millions de personnes, ou celles de 1999-2000 et 1998-1999 pour lesquelles le nombre de grippés dépassait les 3 millions.

Les grippes saisonnières n'englobent pas la grippe pandémique 2009 A/H1N1, qui avait des particularités propres, dont une longueur exceptionnelle (16 semaines).

Le réseau des médecins Sentinelles surveille les syndromes grippaux marqués par une fièvre d'apparition soudaine et supérieure à 39°C, accompagnée de courbatures et de signes respiratoires.




"La Vie Hospitalière" rappelle que début 2012, GrippeNet.fr, a été lancé par l’équipe du réseau Sentinelles  et l’Institut de Veille Sanitaire.L'objectif est de recueillir auprès de la population française les données épidémiologiques sur les cas de grippes de manière directe via l' Internet.



Sources AFP- Inserm

Vaccins à l'aluminium : une infirmière obtient une victoire judiciaire



  Le juge des référés du tribunal administratif de Pau a accordé à une infirmière la suspension d'une décision refusant de considérer comme une maladie d'origine professionnelle les conséquences d'une sur-vaccination dans le cadre de son emploi…
Cette femme de 47 ans est en congé maladie depuis 2006 pour un accident du travail lié à une chute, elle ne recevait plus, depuis le début du mois de mars, qu'un demi-salaire, son employeur estimant qu'elle était victime d'une maladie ordinaire.

Le tribunal a fait droit à sa demande en ordonnant à son employeur, le centre hospitalier d'Oloron-Sainte-Marie (Pyrénées-Atlantiques), de suspendre la décision ayant eu pour conséquence le versement de ce demi-traitement, dans une ordonnance rendue jeudi.

L'infirmière avait chuté en 2006 alors qu'elle était pompier bénévole, car ses jambes ont lâché, sa maladie, la myofasciite à macrophages, qui se rapproche de la sclérose en plaques, pouvant entraîner ce genre de symptômes…

Le tribunal s'est fondé notamment sur une expertise réalisée en juillet 2011. Avec cette décision, elle touchera l'intégralité de son salaire ainsi que la prise en charge des frais liés au traitement de sa maladie jusqu'à que l'affaire soit examinée sur le fond...
Le juge a également condamné l'hôpital à verser 1.000 euros à la plaignante  pour ses frais de justice.

Trois  expertises médicales ont rattachée sa maladie aux administrations successives de vaccins adjuvantés sur hydroxydes d'aluminium. Une quatrième expertise conclut en revanche à l'absence de cause certaine, directe et exclusive.

Cette infirmière avait été soumise à des vaccinations répétées depuis 1983, notamment contre l'hépatite B, comprenant de l'aluminium, obligatoires en tant qu'infirmière. A la fin de l'année 2012, elle a observé une grève de la faim de 24 jours avec des membres de l'association E3M (malades de la myofasciite à macrophages et leurs proches) pour réclamer une recherche renforcée sur l'aluminium dans les vaccins, ce a quoi s'est engagée l'agence du médicament (ANSM).

 «La Vie Hospitalière » depuis des mois porte un intérêt tout particulier aux risques des adjuvants utilisés dans certains vaccins, qui sont qualifiés de neuro-toxiques,  et,  de plus en plus contestés …
Effectivement beaucoup d’interrogations s’imposent aujourd’hui l’aluminium "selon certaines rumeurs" serait suspecté d'être l’une des causes de la maladie d'Alzheimer ?... il est tout autant suspecté d’être à l’origine de dommages cérébraux ?... d’allergies cutanées … ?...et des études l’impliquent directement et incontestablement en ce qui concerne la myofasciite à macrophages !


N’avons-nous pas le droit d’avoir des informations claires sur la toxicité des adjuvants de certains vaccins dès lors que des risques apparaissent en toute évidence ?
Sans vouloir engager de polémique des interrogations existent, de là le fameux principe de précaution aurait-il plusieurs facettes en France ?

Voir le communiqué de l'association E3M : Vaccins et aluminium, l'inaction devient criminelle.

Source AFP

jeudi 21 mars 2013

GERONT EXPO-HANDICAP EXPO 2003 : Le salon des produits et services pour vivre autonome en établissement et à domicile



Du 25 au 27 Mars 2003 à Paris Expo - Porte de Versailles – Hall 2.1

Le salon de référence de la personne âgée ou handicapée...

En forte progression depuis sa création en 1995 (+ 100 % d'exposants et de visiteurs en 2001 !), GERONT EXPO-HANDICAP EXPO est devenu le salon professionnel de référence du secteur sanitaire et médico-social dédié tant aux personnes âgées qu'aux personnes handicapées.

- les chiffres de 2001 : 288 exposants – 5 900 m² - 10 379 entrées visiteurs

- les objectifs de 2003 : 300 exposants – 15 000 visiteurs attendus – 2 000 congressistes

... pour améliorer qualité de vie et qualité des soins !

L'offre présente sur le salon permet à tous les professionnels concernés de trouver les solutions les plus adaptées pour répondre à la fois aux besoins spécifiques de prise en charge des personnes connaissant une perte d'autonomie, et toutes les possibilités existantes pour améliorer leur bien-être, dans le cadre de leur projet de vie.

Y seront présentés tous les matériels et équipements nécessaires aux personnes âgées ou handicapées, y compris les dernières innovations, ainsi que les produits et services adaptés à leurs attentes, sans oublier les organisations et les associations qui apportent leurs concours à l'évolution de ce secteur.

Une édition qui s'ouvre résolument au domicile et au public ...

Cette ouverture permettra aux personnes âgées ou handicapées, à leurs proches et aux associations qui les représentent de rencontrer les professionnels et les fournisseurs, pour échanger sur leurs besoins d'information, d'orientation, et d'identification des matériels et des services qui répondent au mieux à leur situation personnelle. L'explication détaillée des aides financières auxquelles les personnes âgées ou handicapées peuvent accéder permettront également aux visiteurs de bâtir leur projet personnel sur des bases concrètes et pratiques.

... avec une implication plus forte des collectivités locales !

Villes, Départements,... verront leur présence renforcée sur le salon mais également dans le cadre du Forum des Professions de la Gérontologie et du Handicap.

Rappelons, par exemple, que l'APA est mise en oeuvre par les Conseils Généraux.

Le Forum des professions de la gérontologie et du handicap.

Comme à chaque édition, le salon voit se tenir parallèlement, un programme riche de conférences, colloques et tables-rondes.

Organisé par la Fédération Hospitalière de France (FHF) et associant de nombreuses fédérations et associations d'établissements et de professionnels, le forum proposera, 3 jours durant, des thèmes de réflexion variés et de grande actualité, pour les professionnels d'abord comme à chaque édition :

- « L'APA, un an après » : La perspective du bilan global de la mise en place de l'Allocation Personnalisée Autonomie fixé à Juin 2003 par la Loi du 20 juillet 2001, donnera à cet événement, situé 2 mois avant, un retentissement important ;

- « Les établissements, plate-formes de service » : Cette thématique souligne l'importance pour les établissements d'hébergement de leur engagement croissant dans le domaine de la gestion de services à domicile, de l'accueil de jour et de l'accueil temporaire, ainsi que de la participation à des Centres Locaux d'Information et de Coordination (CLIC) et à des sites pour la vie autonome.

- « Coordination et orientation » : Les CLIC et les sites pour la vie autonome connaissent un développement rapide pour répondre aux besoins d'information et de coordination tant dans le domaine du handicap que de la gérontologie. L'échéance de mars 2003 donnera un recul suffisant pour établir un premier bilan des réalisations et des évolutions envisageables.

- « La compensation individualisée des handicaps » : L'annonce par les pouvoirs publics de la rénovation de la Loi d'orientation pour les personnes handicapées en 2003 ouvre de nouvelles perspectives qui sont attendues par de nombreuses personnes handicapées et leurs proches. Elles seront examinées à la lumière des difficultés actuelles à résoudre, et des enseignements apportés par l'évolution des politiques et des dispositifs, en France et à l'étranger.

- « Les métiers de l'accompagnement » : Les principales fédérations et associations professionnelles oeuvrant dans le secteur des personnes âgées et des personnes handicapées seront associées, en vue d'organiser un " forum des professions de la gérontologie et du handicap " répondant aux attentes de professionnels très divers, dans une perspective à la fois pluridisciplinaire et de décloisonnement du

Sanitaire et du social.

Et des conférences pour le grand public :

- « L'APA » : L'APA sera mise en place depuis plus d'un an. Quelle est l'opinion des bénéficiaires et de leurs proches ?

- « Les droits des usagers en établissement » : quels sont les droits des personnes âgées ou handicapées en établissement ? Essayer de répondre aux personnes et à leurs proches, tel est l'objectif de cette table ronde.

- « Le domicile intelligent pour l'autonomie » : La diffusion rapide de l'innovation technologique et la diminution de son coût d'accès d'une part, et les dispositifs spécifiques de financement conçus pour ce secteur d'autre part, présentent de nombreuses opportunités concourant à l'élargissement des possibilités d'autonomie à domicile pour les personnes âgées et les personnes handicapées.

 
 Source FHF




L'Agence du médicament risque une mise en examen dans l’affaire du Mediator®

Le directeur de l'Agence du médicament a été convoqué mardi par les juges pour une possible mise en examen de l'Agence dans l'affaire du Mediator®, la justice soupçonnant celle-ci d'avoir contribué au scandale du coupe-faim qui a fait plusieurs centaines de morts en France.

Le directeur général de l'Ansm (Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé), Dominique Maraninchi, a été convoqué mardi à 15heures par les juges d'instruction parisiens en charge de cette enquête, pour tromperie et prise illégale d'intérêt.

Les magistrats envisagent une mise en examen de l'Ansm, en la personne de son représentant légal, pour les chefs d'inculpations d'homicide involontaire et blessures involontaires, pour des fautes de négligence commises entre 1995 et 2009, explique l'Agence dans un communiqué.

Il serait reproché à l'Agence d'avoir contribué à créer la situation qui a engendré le dommage des victimes et de n'avoir pas pris les mesures permettant de l'éviter, indique encore l'Ansm.

Cette Agence est née en mai 2012 à la suite d'une réforme votée fin 2011 précisément pour répondre à ce scandale sanitaire. A l'époque des faits, l'agence en charge de la sécurité sanitaire s'appelait Afssaps (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé).

L'Ansm s'inscrit en tant que personne morale dans la continuité des droits et devoirs de l'Afssaps et apportera sa pleine et entière contribution à la justice, assure-t-elle.

Depuis la réforme de décembre 2011, les relations avec les industriels ont été profondément modifiées avec un dispositif renforcé de prévention des conflits d'intérêts. En particulier, les industriels ne siègent plus à l'Agence, indique-t-elle.

Prise illégale d'intérêt

A la mi-février, les juges d'instruction avaient mis en examen deux anciens responsables de l'Afssaps, Jean-Michel Alexandre et Eric Abadie, respectivement pour participation illégale d'un fonctionnaire dans une entreprise précédemment contrôlée et prise illégale d'intérêt.

Professeur de pharmacologie, M. Alexandre a été président de la commission d'autorisation de mise sur le marché à l'Agence du médicament de 1985 à 1993, puis directeur de l'évaluation des médicaments de 1993 à 2000 et président du comité des médicaments de l'Agence européenne du médicament de 1995 à 2000.

Il est ensuite devenu, sans délai, consultant pour l'industrie pharmaceutique et a touché, selon le Figaro, 1,2 million d'euros de la part de Servier entre 2001 et 2009.

Pour sa part, Eric Abadie a travaillé pendant huit ans au sein du syndicat national de l'industrie pharmaceutique.

Il a ensuite travaillé à l'Agence du médicament à partir de 1994 et a été à partir de 2007 président du Comité d'évaluation des médicaments à usage humain (Chmp) de l'Agence européenne du médicament tout en étant conseiller auprès du président de l'Agence du médicament.

Le Mediator, qui contient une molécule coupe-faim, le benfluorex, a été prescrit pendant trente ans, d'abord contre l'excès de graisses dans le sang, puis comme traitement adjuvant chez les diabétiques en surpoids, avant d'être retiré du marché le 30 novembre 2009.

Ce médicament pouvait provoquer de graves problèmes cardiaques (des valvulopathies) et a causé entre 500 et 2.000 décès en France, selon différentes études.

L'organisme public Oniam en charge de l'indemnisation des accidents médicaux a reçu 7.734 demandes d'indemnisations de la part de personnes ayant pris ce produit fabriqué par les laboratoires Servier, selon un décompte datant de fin janvier.


Source AFP

lundi 18 mars 2013

Vaccinations en baisse en France : une évidence incontestable et bien des interrogations !



Selon les chiffres publiés par IMS Health, la forte baisse des ventes de vaccins en France en 2012 concerne à des degrés divers pratiquement toutes les catégories de vaccins y compris les vaccins pédiatriques : ­

40% pour les vaccins contre la rougeole ;
33% pour la rubéole;
11% pour les associations ROR (Rougeole, Oreillon, Rubéole).
6,5% pour l’hépatite B ;
26% pour le méningocoque;
2% pour le pneumocoque ;
8% pour le tétanos ; ­
1,6% pour les associations incluant une valence antitétanique ; ­
23% pour la typhoïde.

Entre 2008 et 2012, les chiffres révélaient déjà une baisse de 12% du marché des vaccins en unités et de 30% en valeur. Ainsi, la baisse générale observée en 2012 prolonge une tendance antérieure bien établie.

Une couverture vaccinale qui ne progresse pas malgré les mesures des autorités de santé 

Concernant  le vaccin antigrippal, le marché a globalement perdu près de 2 millions d’unités entre 2008 et 2012 passant de 10 à 8 millions de boîtes, soit une baisse de 20%. « Cette baisse est intervenue essentiellement entre 2008 et 2009, année marquée par les controverses à propos de la grippe A (H1N1) mais s’est maintenue et n’a pas été compensée les années suivantes », commente Robert Chu ( Président d’IMS Health). Pourtant, malgré les mesures prises par les autorités pour relancer la couverture vaccinale des personnes âgées, les ventes sont restées globalement stables sur le dernier trimestre 2012 par rapport au dernier trimestre 2011.

Ainsi, les recommandations vaccinales récentes des autorités de santé ne semblent pas s’être traduites par des résultats appréciables…

Le Contrat d’Amélioration des Pratiques Individuelles (CAPI), signé entre les syndicats de médecins et les caisses d’assurance maladie qui fixait un objectif de 75% de personnes âgées vaccinées contre la grippe, semble avoir eu un impact faible ou nul. « L’année 2012 a été marquée par une importante surmortalité hivernale par rapport à 2011 (plus de 25.000 décès supplémentaires) (1) il sera nécessaire d’effectuer des analyses fines de la mortalité par classe d’âge et par cause pour déterminer s’il existe un lien de causalité (2) avec le recul de la vaccination » argumente le Professeur Claude Le Pen, économiste de la santé et consultant d’IMS Health…
De même, l’avis du Haut Conseil de la Santé Publique de mars 2011 qui recommandait d’administrer deux doses de vaccin trivalent (Rougeole, Oreillon et Rubéole) aux personnes nées entre 1980 et 1991, soit plus de 6 millions de personnes n’a pas été suivi d’effets.
Une baisse conditionnée par un climat de défiance général susceptible d’entraîner une résurgence de maladies
« Si certaines baisses de vaccins trouvent des explications techniques comme l’arrêt de la production du vaccin contre la rubéole ou bien encore les difficultés d’approvisionnement des vaccins contre la typhoïde en 2012, cela n’explique pas tout », précise Robert Chu.
Ces cas particuliers ne sauraient justifier à eux seuls l’ampleur et la généralité de ce phénomène. Ce recul est surtout lié à un climat de défiance concernant les médicaments qui s’est développé en France ces dernières années, notamment en ce qui concerne la politique vaccinale et particulièrement pour les vaccins HPV, les vaccins grippe et les vaccins méningocoque.
La population perd la notion de la dangerosité de ces maladies qui ne semblent plus menaçantes » selon le Professeur Emmanuel Grimprel, pédiatre et infectiologue à l’hôpital Armand Trousseau, à Paris, ajoutant : « qu’aujourd’hui nous assistons à des débats irrationnels, différents dans chaque pays, sur les effets secondaires des vaccins qui sont délétères. Ces polémiques conduisent à faire baisser brutalement la couverture vaccinale de la population, et posent effectivement un risque de résurgences des maladies en question. Il faut informer dans la transparence sur les bénéfices et les risques objectifs de la vaccination. »
« Le nouveau calendrier vaccinal, qui sera publié en avril 2013, devra comporter des mesures concrètes et s’inscrire dans le Programme national d’amélioration de la politique vaccinale 2012-­2017 lancé par la Direction Générale de la Santé en 2011 pour restaurer la confiance des Français. » précise le Professeur Claude Le Pen.
Pour « La Vie Hospitalière »  l’aspect commercial des vaccinations semble primer sur d’autres paramètres qui influencent  les choix des citoyens et citoyennes. Nous ne rentrerons pas dans une polémique qui risque d’être stérile mais nous estimons que les vaccinations doivent être suivies de garanties et surtout de prises de responsabilités non forfuites (comme on le voit aux USA).
Connaître les compositions exactes des produits pouvant être injectés est une nécessité absolue, il apparaît que le scalène, des dérivés du mercure (etc) sont utilisés dans les vaccins… ?...Ce sont des poisons pour l’organisme, et, ceci même à très petites doses.
Alors il y a encore beaucoup d’interrogations notamment concernant la  neuro-toxicité de certains vaccins… Ainsi des personnes pourtant qualifiées minimisent les risques au Canada, tout en reconnaissant toutefois que les risques sont supérieurs eu Europe…pour les cas de narcolepsie :
Le Pr Lina s'exprimait récemment dans une interview radio sur Fréquence M au sujet des narcolepsies post-vaccinales. Après rappel par les journalistes des conclusions de deux récentes études (l'une parue dans Neurology et faisant état d'une multiplication de la fréquence de la maladie par 25 depuis la vaccination et l'autre, parue dans le British Medical journal évoquant un risque 14 fois plus grand pour les vaccinés que pour les non vaccinés), le Pr Lina a déclaré:
 
"C'est quelque chose (les narcolepsies) qui n'a pas du tout été observé au Canada. [...] Il y a bien un sur-risque de développer une narcolepsie lorsqu'on a été vacciné avec ce vaccin de GSK mais seulement en Europe et pas en Amérique du Nord. C'est là que ça commence à être un petit peu étonnant parce que finalement dans le vaccin d'Amérique du Nord, il y avait aussi cet adjuvant AS03 (= squalène donc). "
 
Les journalistes enchaînent alors en déclarant "Surprenant quand même quand on sait que 45% de la population canadienne a été vaccinée."
 
Selon Bruno Lina, les vaccins européens et canadiens ne sont pas stricto sensu identiques des deux côtés de l'Atlantique. "La mécanique qui conduit à l'excès de risques de narcolepsies est quelque chose qui est probablement complexe, qui combine des choses qu'aujourd'hui on ne comprend pas. Et il est, aujourd'hui, je crois, un petit peu dangereux de dire qu'il faut enterrer définitivement ces adjuvants, c'est excessif. Les regarder, notamment l'adjuvant AS03, avec prudence, ça c'est une certitude. Par contre, ce qui compte et heureusement on a des données stockées, c'est essayer de comprendre les éléments qui font qu'au bout du compte, on a  observé un petit peu plus de narcolepsies chez les vaccinés que chez les non vaccinés, uniquement en Europe."
 
Alors, qu'en est-il de cette différence de composants entre l'Arepanrix (version canadienne) et le Pandemrix (version européenne) qui contiennent pourtant tous les deux du squalène (AS03)? Et quid de la véracité des propos de Bruno Lina sur l'absence de narcolepsies constatées au Canada?
 
Après une petite recherche, voici tout d'abord ce qu'on trouve sur le site de l'Agence canadienne de Santé  pour la composition de l'Arepanrix :
 
Antigen:

Split influenza virus, inactivated, containing antigen* equivalent to:
A/California/7/2009 (H1N1)v-like strain (X-179A) 3.75µg HA** per 0.5mL dose
* isolated from virus propagated in eggs
** HA = haemagglutinin
Preservative content is 5µg Thimerosal USP per 0.5mL dose or 2.5 micrograms organic mercury (Hg) per 0.5mL dose
 
Adjuvant:

DL-α-tocopherol 11.86 milligrams/0.5mL dose
Squalene 10.69 milligrams/0.5mL dose,
Polysorbate 80 4.86 milligrams/0.5mL dose
 
For a full list of excipients, see section List of Excipients under 5.0.
 
A la rubrique des excipients, voici ce que l'on trouve:
 
Antigen suspension vial: Thimerosal, sodium chloride, disodium hydrogen phosphate, potassium dihydrogen phosphate, potassium chloride, water for injections. The drug substance contains trace residual amounts of egg proteins, formaldehyde, sodium deoxycholate and sucrose.
 
Adjuvant emulsion vial: sodium chloride, disodium hydrogen phosphate, potassium dihydrogen phosphate, potassium chloride, water for injections.

Maintenant, voyons ce qu'il en est des informations disponibles sur la composition de la version européenne du vaccin, celle du Pandemrix donc. Un document de l'Agence Européenne des Médicaments renseigne ce qui suit:
 
QUALITATIVE AND QUANTITATIVE COMPOSITION
 
After mixing, 1 dose (0.5 ml) contains:
 
Split influenza virus, inactivated, containing antigen* equivalent to:
A/California/07/2009 (H1N1)v-like derived strain used NYMC (X-179A) 3.75 micrograms**
* propagated in eggs
** haemagglutinin
 
AS03 adjuvant composed of squalene (10.69 milligrams), DL-α-tocopherol (11.86 milligrams) and polysorbate 80 (4.86 milligrams)
 
Excipients: the vaccine contains 5 micrograms thiomersal
 
For a full list of excipients see section 6.1.
 
List of excipients
 
Suspension vial:
 
Polysorbate 80
Octoxynol 10
Thiomersal
Sodium chloride (NaCl)
Disodium hydrogen phosphate (Na2HPO4)
Potassium dihydrogen phosphate (KH2PO4)
Potassium chloride (KCl)
Magnesium chloride (MgCl2)
Water for injections 13
 
Emulsion vial:
 
Sodium chloride (NaCl)
Disodium hydrogen phosphate (Na2HPO4)
Potassium dihydrogen phosphate (KH2PO4)
Potassium chloride (KCl)
Water for injections
 
A priori donc, les différences de composition impliquent surtout:
 
- présence de chlorure de magnésium et d'octoxynol 10 dans le Pandemrix seulement
- présence d'un autre détergent (utilisé comme émulsifiant) dans l'Arepanrix que l'octoxynol à savoir le "sodium deoxycholate".
 
La composition des deux vaccins est donc extrêmement proche bien que non totalement la même. C'est donc surtout le détergent qui diffère. Mais ce qu'il faut savoir au sujet des détergents et de leurs effets généraux, c'est que « Les détergents et les émulsifiants favorisent les tumeurs et amènent les cellules à fuir ou exploser en diluant leur membrane, aucun mécanisme ne contrôlant cette activité destructive. Du fait précisément de leur capacité à briser les cellules, les détergents sont largement utilisés dans la recherche sur les cellules, afin de les ouvrir pour favoriser l’analyse. Cela imite de façon catastrophique l’action du complexe d’attaque membranaire»
 
Pour ce qui est de l'octoxynol 10 (aussi appelé "TritonX-100"), il s'agit d'un spermicide connu utilisé dans des expériences visant à « dépouiller » le sperme [de ses spermatozoïdes], de sorte qu'il ne soit plus capable de féconder l’ovule. En 1977, dans une étude du Journal of Reproduction and Fertility, le triton X-100 a été cité dans le tableau des « spermicides les plus puissants », produisant 100% de dégradation du sperme humain, avec les dosages nécessaires à cet effet.
 
L'octoxynol 10 entre aussi dans la composition du vaccin antigrippal saisonnier Fluarix, ce vaccin-là ne contenant pas de squalène et n'ayant pas été associé spécifiquement à un surplus de narcolepsies.
 
Mais surtout, en parcourant plusieurs publications scientifiques référencées dans Pubmed, que peut-on lire?
 
Dans une lettre de 2010 de Dauvilliers et al. à l'éditeur de la revue Sleep, les auteurs (dont plusieurs ont des conflits d'intérêts avec les fabricants de vaccins) écrivent notamment:
 
« Dans les trois principaux centres de référence de la narcolepsie- à Montpellier en France, à Montréal au Canada et à Stanford aux Etats-Unis- nous avons noté dans les premiers mois de 2010, une hausse inhabituelle dans la survenue brutale de cas de narcolepsie-catalepsie diagnostiqués dans les mois qui ont suivi l’émergence du H1N1. »
 
Entre septembre 2009 et août 2010, 14 cas de narcolepsies chez des vaccinés furent signalés à ces centres dont 6 au Centre de Montpellier, 4 au Centre de Montreal et 4 au Centre de Stanford (dont deux de ceux-là avaient été vaccinés en Europe).
 
 
« Des cas de narcolepsie après la vaccination contre la grippe pandémique de 2009 ont été décrits en Suède, en Finlande, au Canada, en France et aux Etats-Unis. […] La plupart des cas ont reçu un vaccin contenant l’adjuvant AS03 (Arepanrix et Pandemrix) qui sont associés à une réponse immunitaire plus puissante. »
Etude finlandaise :

« Une étude systématique a été initiée pour recenser tous les patients narcoleptiques diagnostiqués en Finlande en 2010 et pour comparer les statistiques d’incidence avec celles des années 2002-2009. Une étude parallèle s’est concentrée sur le rôle de l’ASO3, adjuvant du vaccin Pandemrix, sur base des données qui ont été enregistrées. En Suède également, le gouvernement a financé des études. Des cas similaires ont été rapportés en France et au Canada où le Pandemrix ou un vaccin adjuvanté similaire, l’Arepanrix, ont été utilisés. Une possible association entre la vaccination H1N1 et l’apparition récente de narcolepsies, a été retrouvée dans 14 cas (9 enfants et 5 adultes). Deux des six enfants étaient originaires de France, deux du Canada, un de Suisse et un autre du Royaume-Uni. »

Il est donc FAUX de dire que ce phénomène des narcolepsies post-vaccinales ne s'est pas du tout manifesté en Amérique du Nord (Canada ou Etats-Unis). Ceci étant, cela n'empêche pas que certains particularismes génétiques des Nordiques aient pu aussi jouer un rôle. Toutefois, il faut garder à l'esprit que le squalène est un des composants de notre corps et que par conséquent, l'injection d'une telle substance expose fort logiquement à un rôle d'auto-immunité, déjà évoqué lors d'études sur les animaux notamment .
 
Plus les taux de vaccination sont élevés,  plus hauts sont les risques d'effets secondaires, il s'agit d'un effet mécanique mais qui n'exclut donc en rien un terrain génétique encore plus sensible pour telle ou telle maladie. Par ailleurs, il ne faut pas non plus oublier le phénomène de sous-notification des effets secondaires même graves des vaccins. Seuls 1 à 10% des effets secondaires graves de vaccins sont effectivement recensés et comptabilisés de façon générale et ce dans l'hypothèse optimiste (Revue du praticien )
 mais d'autres estimations effectuées par d'autres médecins arrivent plutôt à des chiffres de 1 effet secondaire grave rapporté sur 500 ! Par conséquent quand Bruno Lina qualifie de "marginale" la hausse des narcolepsies après vaccination, il convient d'une part de réaliser que les taux de narcolepsies postvaccinales ont pu encore être sous-estimés et d'autre part que cette sous-estimation des effets secondaires affecte en fait toutes les autres catégories d'effets secondaires graves liés à ces vaccins. Dans ces conditions, l'ensemble des gens déjà victimes à l'heure actuelle de ces vaccins pandémiques ou qui le deviendront à long terme du fait d'effets immunologiques différés, n'est sans doute pas si marginal que cela mais personne, du côté des firmes ou des autorités, n'est visiblement pressé de dresser un juste état des lieux.
 
A cela, il faut aussi ajouter que des vaccins sans adjuvant peuvent donc aussi donner lieu, avec une fréquence peut-être moindre, à des cas de narcolepsies. Le fait que l'adjuvant emballe le système immunitaire et le rende plus à risque de développer des maladies auto-immunes n'est pas un scoop et ce risque d'auto-immunité est d'ailleurs aussi associé d'une façon générale à un autre adjuvant comme l’aluminium (lui aussi neuro-toxique).
Voir notre post de novembre à ce sujet.

Pour ne pas conclure…




1)  « La Vie Hospitalière » rappelle que selon l’Insee la population en 2002 était de 59.685.899 personnes, les décès étaient au nombre de 535.144 personnes (dont 152.738 liés à des tumeurs), dix ans après (2012) la population est de 63.409.191 personnes pour 792.000 décès (toutes causes confondues), il faut prendre en considération les cas de mortalités liés à des pathologies comme les cancers, le SIDA etc  (rappelant l'estimation de l'APRI selon une étude réalisée sur l'ensemble de la population pour 2012 : plus de 160.000 décès en France seront à comptabiliser).

2) La population est vieillissante ce n’est pas un secret, et, il faut prendre en considération que les mesures prises par le gouvernement rendent plus difficiles l’accès aux soins pour ceux qui ont peu de moyens.
Ne serait-ce que simplement pour les médicaments faire payer 0,5 euro par boîte c’est une honte surtout quand un médicament coûte un peu plus d’1 euro ! La Sécurité sociale est toujours en déficit malgré tout… il faudrait déjà s’attaquer aux causes réelles de ces déficits…et non pas taxer à chaque fois  ceux qui payent , c’est chose facile et l’on voit les résultats aujourd’hui de certaines mesures prises… «dans l’intérêt général »…

Sources : IMS Health - Egora Médecin - AlterInfo - Reproduction - Wikipedia - APRI - Insee - Inca

1,6 milliards d’économies d’ici 2017 pour les ARS


Les ARS (agences régionales de santé), viennent d’être invitées par une instruction de la tutelle à engager cinq processus de soins censés générer in fine, sur la période 2013-2017, 1,6 milliards d’euros d’économies. Les postes concernés sont : l'arthroplastie du genou, la chirurgie des hernies et le traitement des varices, le cancer colorectal, l'insuffisance cardiaque et le diabète.

Signée des directions de la sécurité sociale et de la santé, du secrétariat des ministères chargés des affaires sociales, et de la CNAM, cette instruction donne des indications précises aux ARS.

Pour l’arthroplastie du genou (80 000 séjours en 2010, + 50 % en dix ans), cela passe par une "évaluation des différentes prothèses et [un] ajustement de leurs tarifs", ainsi que le "développement de la rééducation à domicile par le renforcement de la qualité de la prise en charge en ville". Une mission de l'Inspection générale des affaires sociales (IGAS) sera lancée ce premier trimestre sur le processus d'achat des prothèses du genou.
Concernant la chirurgie des hernies (132 000 séjours en 2010) et le traitement des varices (122 000 patients en 2010), qui représentent en cumul 597 millions d'euros de remboursements par l'assurance maladie, trois axes sont retenus : développement de la chirurgie ambulatoire, réflexion sur l'opportunité de la création de centres dédiés à cette chirurgie ambulatoire et mise en œuvre de nouvelles techniques pour la chirurgie des varices.
Le processus d'amélioration pour le cancer colorectal, dont le taux de survie à cinq ans n'est que de 57% contre 60,4% pour la moyenne de l'OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) comprend trois points majeurs : redéfinition de l'organisation du dépistage organisé, amélioration de la prise en charge hospitalière des patients et établissement de recommandations de bon usage dans le domaine des chimiothérapies.

La prise en charge de l'insuffisance cardiaque, qui représentait en 2010 un coût de 1,9 milliard d'euros, pourrait se voir améliorer par trois mesures: mise en œuvre d'un programme d'accompagnement en sortie d'hospitalisation pour réduire la mortalité, amélioration de l'utilisation des traitements médicamenteux (en ciblant les personnes âgées et les co-morbidités associées) et réduction du coût des hypertenseurs, notamment des génériques. À noter que dans cinq territoires, un Programme d’accompagnement en sortie d’hospitalisation va être expérimenté pour réduire la mortalité des patients atteints d’insuffisance cardiaque.
Enfin, pour le diabète (3 millions de personnes traitées en 2011), l'instruction évoque une amélioration du dépistage et du traitement précoce des complications du diabète, une expérimentation d’un programme de prévention du diabète chez des populations à risque élevé, un renforcement et une actualisation des recommandations sur la prise en charge du diabète, l’amélioration de la qualité de la prise en charge des personnes âgées, le développement de la part des patients autonomes (insulinothérapie à domicile), le développement de la MAPA (mesure ambulatoire de la pression artérielle) ou de l'auto-mesure et enfin l’optimisation du prix des médicaments utilisés dans le traitement du diabète.


Sources : Hospimedia - Egora du médecin

jeudi 14 mars 2013

Le Burn-out serait responsable de l’ augmentation sévère des maladies coronariennes !



L’épuisement et le stress professionnels peuvent compromettre gravement la santé cardiovasculaire, confirme cette étude de l’Université de Tel Aviv (TAU), publiée dans la dernière édition de la revue « Psychosomatic Medicine ».  

Le Docteur Sharon Toker de cette université a étudié le lien entre l’épuisement professionnel et la maladie coronarienne qui peut mener à l’infarctus ou à l’embolie pulmonaire.
Des résultats alarmants : l’étude menée sur 8 838 hommes et femmes employés, âgés de 19 à 67 ans, apparemment en bonne santé, et suivis durant 3,4 ans, a mesuré les niveaux d'épuisement et évalué  les signes de coronaropathie.
Les chercheurs ont également contrôlé les facteurs de risque classiques comme le sexe, l'âge, les antécédents familiaux de maladie cardiaque, et le tabagisme. Au cours de la période de suivi, 93 nouveaux cas de maladies coronariennes ont été identifiés.
L’analyse montre ainsi que le burn out est associé à un risque accru de 40% de maladie coronarienne. Ainsi les personnes qui se trouvent dans les 20% supérieurs de l'échelle d’épuisement professionnel sont  associées à un risque accru de 79% de maladie coronarienne.

En conclusion les auteurs suggèrent que l'épuisement professionnel soit considéré comme un facteur prédictif de maladie coronarienne au même titre que les autres facteurs de risque classiques, comme le tabagisme, les taux de lipides sanguins, et la sédentarité.

mardi 12 mars 2013

Nous sommes toutes et tous des Viroises et des Virois

L’hôpital public est en grande souffrance !
Nous disons : STOP ! à toutes les mesures qui empêchent le malade de se soigner correctement. La commercialisation de la santé s’accélère en privant une grande partie de la population à l’accès aux soins en Europe comme par exemple en Grèce, en Espagne, en Pologne , au Portugal mais aussi en France.
Lors de la Semaine européenne d’action du 13 au 15 mars 2013, contre la privatisation et la commercialisation de la santé, de nombreuses actions et manifestations seront organisées en Europe notamment à Paris contre les franchises médicales et les dépassements d’honoraires, par exemple le 13 mars 2013 devant le ministère de la Santé , seront déposés, des boîtes de médicaments vides !
A Vire, plus de 850 cartes d’électeurs seront remises au ministère le 12 mars pour protester contre la fermeture de la maternité.
"Aujourd’hui se soigner devient de plus en plus difficile" "et coûte de plus en plus cher" avec les franchises, les déremboursements des médicalement ; l’imposition des indemnités journalières des victimes , la remise en cause du 100% pour les affections de longues durée , les dépassements d’honoraires. Rappelons que toutes les mesures qui empêchent le malade de se soigner correctement en France sont maintenues .
L’imposition des indemnités journalières des victimes d’accidents du travail, de la vie et de maladies professionnelles dite la taxation des accidentés du travail , représente la double peine, la triple peine des salariés déjà victimes d’un accident du travail , déjà confrontés à la souffrance du handicap et qui vivent avec des revenus diminués. Les malades et les assurés sont ponctionnés par des franchises, des forfaits hospitaliers en hausse, des déremboursements de médicaments en prenant prétexte du trou de la sécurité sociale alourdi par les dépassements d’honoraires en hausse constante .
Une manifestation se tiendra le 23 mars 2013 à Vire contre la fermeture de la maternité et pour l’arrêt des restructurations hospitalières ! Rappelons que plus d’une maternité sur cinq a fermé ses portes ces douze dernières années. 144 maternités sur 679 ont été fermées entre 2001 et 2010 ,Les maternités françaises étaient 679 en 2001 , ELLES SONT 535 AUJOURD’HUI. "Après la maternité de Saint-Antoine en février 2012, la Seyne sur Mer en mai, Marie-Galante en septembre, c’est au tour de Vire d’être condamnée par l’Agence régionale de santé de Basse-Normandie " ; car la médecine s’exprime en terme de calculette, en terme de profit , la santé est une marchandise et non en terme de sentiments humains. La proximité fait dorénavant défaut. Et il faut faire de longs trajets pour trouver une maternité.
LES maternités de proximité :
Les fermetures ont concerné les maternités effectuant moins de 300 accouchements par an. Les départements les plus touchés sont (Alpes-de-Haute-Provence, Ariège, Creuse, Gers, Haute-Corse, Haute-Saône, Lot et Lozère)où les femmes enceintes mettent plus d’une demie heure à rejoindre la maternité. Et il se pose le problème d’ un manque de maternité au moment où le nombre de naissances annuelles a augmenté en France de de 40 000 : 751 186 en 2001 et 789 508 (+ 5 %), aujourd’hui. la France est passé de la 7 eme place à la 20 eme place en ce qui concerne la santé prénatale en terme de suivi de la grossesse de prénalatalité et en terme de mortalité infantile.
Sur l’hôpital
La « loi hôpital patient territoire » est maintenue, Elle prévoit des restructurations, des fermetures de services et d’hôpitaux ainsi que des Réductions des emplois ; La durée de séjour dans le hôpitaux est réduite pour les malades. le budget de la sécurité sociale 2013 est un budget d’austérité qui prévoit 2 milliards d’euros d’économie dont 657 millions pour l’hôpital , D’ailleurs des fermetures de services interviennent tous les jours : maternités, radiothérapie d’Argenteuil ,chirurgie et maternité de Marie Galante, fermeture de services hospitaliers de maternité, de centre IVG, rappelons que la loi Bachelot (loi HPST) que le gouvernement socialiste ne veut pas abroger. conduit à fermer des centres d’IVG et des maternités, des centres de psychiatrie , des centres du handicap et à baisser la prise en charge des personnes âgées. rappelons que quand les centres d’IVG ferment, les délais s’allongent avec le risque de dépasser le délai légal pour une IVG .
L’assistance publique a déjà supprimé 4000 emplois sur Paris et il est prévu d’en supprimer 15000 cette année au niveau national.On est en train de transformer la santé en secteur marchand qui génère des bénéfices comme on transforme le marché des maisons de retraite en marché rentable. Les restructurations se poursuivent : fermeture de l’Hôtel Dieu et de Fernand Widal à Paris, réanimation menacée à Briançon, pédiatrie à Nice, démantèlement de l’hôpital de Pertuis, partenariats publics-privés imposés à Montluçon, Fontainebleau ... LA LISTE S’ALLONGE ENCORE !. De plus , La vente annoncée de 40% des terrains de l’hôpital de La Pitié Salpêtrière, c’est le démantèlement du plus grand hôpital européen avec
 la casse de plusieurs services de pointe, dont l’école d’infirmière, la suppression de milliers d’emplois en interne et en externe.
Rappelons que la loi de 2011 pousse la psychiatrie vers le tout sécuritaire avec la" peur du fou "comme" la peur des étrangers", l’amalgame est cultivé entre dangerosité et folie, à cela s’ajoute le manque de moyens et un envahissement bureaucratique qui empêchent les professionnels de se consacrer à leur mission de donner des soins, de faire de la prévention et de gérer la souffrance psychique.
Les mêmes dangers pèsent sur la Sécurité Sociale et Les conditions de travail de l’ensemble du personnel hospitalier.
La direction de la CPAM projette des fermetures de centres d’accueil.
La CAF projette aussi des fermetures définitives ainsi que des centre de sécurité sociale.
SOUFFRANCE AUX URGENCES
Selon Patrick Pellous médecin urgentiste à Paris « Nous ne voyons rien d’autre venir que la fermeture de services d’urgence » citant les fermetures annoncées à Bressuire (Deux-Sèvres), Juvisy-sur-Orge (Essonne), Longjumeau (Essonne)... mais surtout celle de l’Hôtel-Dieu à l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP rappelons que - La Commission médicale d’établissement (CME) de l’AP-HP (Assistance publique-Hôpitaux de Paris), une instance médicale a voté à la quasi-unanimité la "fermeture progressive" des urgences de l’Hôtel-Dieu. Le service des urgences du plus vieil hôpital de Paris a déjà vécu ses dernirers jours
A Paris, alors que des millions d’euros viennent d’être investis pour rénover l’Hôtel Dieu,la FERMETURE va aggraver le désert médical des arrondissements de Paris ; Ce seraient neuf arrondissements parisiens qui deviendraient un désert hospitalier. En effet, Ce projet concerne 707 000 habitants, 370 000 salariés . L’HOPITAL l’ Hôtel DIEU est le seul hôpital public au centre de Paris où les urgences sont ouvertes 24 heures SUR 24 h .
Le Dr Pierre Taboulet, chef du service des urgences de l’hôpital Saint-Louis à Paris a donné sa démission fin septembre 2012, pour protester contre un système "périmé, figé, déprimant". Ce médecin cardiologue dénonce un manque de personnel:des médecins , des infirmiers , alors que les patients ne cessent d’augmenter et le temps d’attente est de plus en plus long. Le temps d’attente aux urgences est passé de 2 heures 30 à 3 heures, les médecins passent du temps au téléphone pour trouver des lits, sans compter les conditions de travail qui se dégradent : manque de moyens, avec un budget revu à la baisse chaque année. il y a moins de centres de soins et les personnes en difficultés financières vont aux urgences comme un refuge, les conditions de travail se dégradent , l’hôpital public est en grande souffrance. on devrait au contraire sanctuariser les urgences qui compte 4% d’augmentation par an, remplacer les infirmières, embaucher des assistantes sociales, embaucher des aides soignantes, des médecins, des urgentistes, le service des urgences est important pour l’organisation des soins, la lutte contre la précarité, la prévention et la détection des maladies.
la pénibilité du travail
le monde médical dans son ensemble n ’a jamais été dans une telle souffrance; en effet on apprend selon le Docteur Pelloux médecin urgentiste que règnent aux urgences : insécurité, violence, burnout chez le personnel soignant, stress , fatigue, maladie musculo squelettique, suicides chez les urgentistes.
Selon le Docteur Pelloux on compte un suicide par trimestre dont la presse parle peu.
On banalise la souffrance chez le personnel hospitalier, tout comme on banalise le fait d’attendre longtemps et pourtant on fait : des campagnes de prévention où l’intervention doit être rapide.
Nous disons : Stop arrêt immédiat des fermetures de services, d’ hôpitaux ,

Martine Lozano
Militante associative

dimanche 10 mars 2013

Un accord de partenariat s’est réalisé entre la Mutuelle nationale des hospitaliers et l’orchestre des Hospices civils de Lyon.


Fondé en 1999 cet orchestre est constitué de professionnels de santé qui ont pour la plupart plus souvent achevé un 3ème cycle d’un conservatoire national.

Le groupe instrumental des Hospices civils de Lyon (HCL) se produit au sein des services de santé, réunissant ainsi les patients, leurs familles et les soignants.

L’an passé, l’orchestre a donné une quinzaine de représentations,  devant quelque 1 500 spectateurs globalement.

L’aide financière apportée par la  Mutuelle nationale des hospitaliers (MNH) pourra permettre à l’orchestre d’aller dans de petits établissements et ainsi réunir  par le langage international qu’est la musique bien des patients, pensionnaires, familles et soignants.

jeudi 7 mars 2013

Parking du CHU de Dijon, le Président du Conseil Général s’insurge !

Une prise en otage des salariés et des usagers


François SAUVADET, Député et Président du Conseil Général de la Côte d'Or, a découvert avec inquiétude le projet de privatisation du parking du Bocage Central qui va directement concerner l’accès des salariés et des usagers au CHU de Dijon.

Face à l’engorgement du parking, la direction du CHU veut le privatiser et le rendre accessible sous condition de paiement.

La construction annoncée de 700 places ne résoudra pas les difficultés de stationnement pour les 1 500 personnes qui travaillent quotidiennement au CHU et les 2 000 visiteurs, patients et familles. Cette décision prise sans concertation constitue une prise d’otage des salariés et usagers d’un service public essentiel aux Dijonnais et aux Côte-d’Oriens qui ont besoin de cet accès au soin.

Le fiasco du parking du Bocage Central révèle une politique du stationnement restrictive et déconnectée de la réalité quotidienne des Côte-d’Oriens. Il n’est pas acceptable que les patients et les salariés du CHU soient victimes de cette décision dogmatique.

Le Président du Conseil général a donc interpellé le Sénateur-Maire de Dijon, François REBSAMEN, Président du Conseil d’Administration du CHU, pour lui demander d’entendre les inquiétudes légitimes exprimées. La ville doit rester accessible à tous. Après la critique sur les « murs de bus qui encombrent Dijon », cette volonté de privatiser le parking du CHU témoigne à nouveau d’une vision étriquée du développement urbain.

Parking payant au CHU de Dijon? La moutarde commence à monter au nez!

Appel au soutien du syndicat RESILIENCE

APPEL AU RASSEMBLEMENT LE 19 MARS 2013
(à 12 heures précises)
Place du Châtelet (métro Châtelet) 

POUR SOUTENIR au Tribunal de Grande Instance de Paris
Le Syndicat infirmier " RESILIENCE" contre l'ordre infirmier


contact (messagerie électronique)
Site de "RESILIENCE"

Appel au soutien 
du Syndicat infirmier RESILIENCE

mercredi 6 mars 2013

Violences aux urgences: exaspération à l'hôpital Nord de Marseille


Violence des patients, agressivité des proches: des médecins et infirmiers de l'hôpital Nord de Marseille ont exprimé mardi leur exaspération, après la multiplication d'actes de violence ces derniers mois dans le service des urgences de l'établissement.

Dimanche, un homme mécontent d'un certificat médical a menacé le médecin qui l'avait soigné de revenir avec une kalachnikov, s'il n'obtenait pas le nombre de jours d'arrêt souhaité. Il est actuellement recherché par les services de police, qui ont ouvert une enquête.

Lundi, c'est un homme et son frère, blessés dans un accident de la circulation qui ont créé l'incident. L'un d'eux, qui ne supportait pas d'attendre, a cassé une porte à coups de poing, a expliqué mardi le Dr Philippe Jean, chef du service des urgences de l'hôpital Nord, lors d'un point de presse. Deux vigiles de l'établissement ont été blessés dans l'altercation.

La direction de l'hôpital et les deux vigiles ont porté plainte, et les deux frères ont été interpellés par la police, puis placés en garde à vue pour violences volontaires en réunion et dégradation. Ils devraient être présentés mercredi au procureur de la République.

Nous enregistrons malheureusement un accident par mois de cette gravité, a déploré mardi le directeur de l'hôpital, Gilles Halimi.

Dans les couloirs des urgences de l'établissement, situé dans les Quartiers nord, dans une zone parmi les plus défavorisées de Marseille, beaucoup confient avoir subi des violences verbales ou physiques.

Ainsi Maéva Delaveau, médecin urgentiste depuis 10 ans à Marseille, qualifie ces actes de violences de complètement délirants. Il y a quelques semaines, un patient n'était pas satisfait de son certificat médical, alors il m'a craché dessus. Il voulait une semaine de plus et a essayé de me frapper, dit-elle.

Une autre fois, se souvient-elle, il y avait un patient qui voulait que je le soigne mais pas que je l'examine. Donc quand j'ai commencé à vouloir regarder son pansement, il m'a frappée.

L'hôpital Nord n'est pas un cas isolé et à l'échelle nationale, 5.760 faits de violence ont été signalés en 2011, selon les derniers chiffres de Observatoire national des violences en milieu de santé, cités par l'Assistance publique-Hôpitaux de Marseille. Dans 51% des cas il s'agit de violences physiques, soit une hausse de 4% par rapport à 2010, selon la même source.

Les trois services les plus touchés sont la psychiatrie (25%), les urgences (15%) - en augmentation de 1,5% - et la médecine générale (12%).

On le vit très mal, on a l'impression d'être incompétent. On n'est pas en quantité suffisante pour répondre rapidement à toutes les attentes. On fait ce qu'on peut pour prendre en charge (les malades) au plus vite, témoigne Virginie Louviaux, infirmière depuis un an au service des urgences.

Il faudrait une sécurité plus soutenue, par exemple des renforts de police de temps en temps, parce que face à nous on a des gens armés, ajoute-t-elle.

De nombreuses infirmières qui sont de garde de nuit expliquent avoir la boule au ventre au moment de prendre leur service, dit l'une d'elles.

Pour le Docteur  Jean : "la violence urbaine est désormais importée à l'hôpital. Il n'y a plus de respect de l'institution".

Parmi les facteurs de crises, les équipes citent le non-respect des règles de visite, et le fait que le nombre d'accompagnants dépasse souvent la règle d'un seul par box de soins. Le respect de cette mesure éviterait des débordements inutiles, souligne le Dr Jean.


( Source AFP)