"La Vie Hospitalière"

lundi 18 mars 2013

Vaccinations en baisse en France : une évidence incontestable et bien des interrogations !



Selon les chiffres publiés par IMS Health, la forte baisse des ventes de vaccins en France en 2012 concerne à des degrés divers pratiquement toutes les catégories de vaccins y compris les vaccins pédiatriques : ­

40% pour les vaccins contre la rougeole ;
33% pour la rubéole;
11% pour les associations ROR (Rougeole, Oreillon, Rubéole).
6,5% pour l’hépatite B ;
26% pour le méningocoque;
2% pour le pneumocoque ;
8% pour le tétanos ; ­
1,6% pour les associations incluant une valence antitétanique ; ­
23% pour la typhoïde.

Entre 2008 et 2012, les chiffres révélaient déjà une baisse de 12% du marché des vaccins en unités et de 30% en valeur. Ainsi, la baisse générale observée en 2012 prolonge une tendance antérieure bien établie.

Une couverture vaccinale qui ne progresse pas malgré les mesures des autorités de santé 

Concernant  le vaccin antigrippal, le marché a globalement perdu près de 2 millions d’unités entre 2008 et 2012 passant de 10 à 8 millions de boîtes, soit une baisse de 20%. « Cette baisse est intervenue essentiellement entre 2008 et 2009, année marquée par les controverses à propos de la grippe A (H1N1) mais s’est maintenue et n’a pas été compensée les années suivantes », commente Robert Chu ( Président d’IMS Health). Pourtant, malgré les mesures prises par les autorités pour relancer la couverture vaccinale des personnes âgées, les ventes sont restées globalement stables sur le dernier trimestre 2012 par rapport au dernier trimestre 2011.

Ainsi, les recommandations vaccinales récentes des autorités de santé ne semblent pas s’être traduites par des résultats appréciables…

Le Contrat d’Amélioration des Pratiques Individuelles (CAPI), signé entre les syndicats de médecins et les caisses d’assurance maladie qui fixait un objectif de 75% de personnes âgées vaccinées contre la grippe, semble avoir eu un impact faible ou nul. « L’année 2012 a été marquée par une importante surmortalité hivernale par rapport à 2011 (plus de 25.000 décès supplémentaires) (1) il sera nécessaire d’effectuer des analyses fines de la mortalité par classe d’âge et par cause pour déterminer s’il existe un lien de causalité (2) avec le recul de la vaccination » argumente le Professeur Claude Le Pen, économiste de la santé et consultant d’IMS Health…
De même, l’avis du Haut Conseil de la Santé Publique de mars 2011 qui recommandait d’administrer deux doses de vaccin trivalent (Rougeole, Oreillon et Rubéole) aux personnes nées entre 1980 et 1991, soit plus de 6 millions de personnes n’a pas été suivi d’effets.
Une baisse conditionnée par un climat de défiance général susceptible d’entraîner une résurgence de maladies
« Si certaines baisses de vaccins trouvent des explications techniques comme l’arrêt de la production du vaccin contre la rubéole ou bien encore les difficultés d’approvisionnement des vaccins contre la typhoïde en 2012, cela n’explique pas tout », précise Robert Chu.
Ces cas particuliers ne sauraient justifier à eux seuls l’ampleur et la généralité de ce phénomène. Ce recul est surtout lié à un climat de défiance concernant les médicaments qui s’est développé en France ces dernières années, notamment en ce qui concerne la politique vaccinale et particulièrement pour les vaccins HPV, les vaccins grippe et les vaccins méningocoque.
La population perd la notion de la dangerosité de ces maladies qui ne semblent plus menaçantes » selon le Professeur Emmanuel Grimprel, pédiatre et infectiologue à l’hôpital Armand Trousseau, à Paris, ajoutant : « qu’aujourd’hui nous assistons à des débats irrationnels, différents dans chaque pays, sur les effets secondaires des vaccins qui sont délétères. Ces polémiques conduisent à faire baisser brutalement la couverture vaccinale de la population, et posent effectivement un risque de résurgences des maladies en question. Il faut informer dans la transparence sur les bénéfices et les risques objectifs de la vaccination. »
« Le nouveau calendrier vaccinal, qui sera publié en avril 2013, devra comporter des mesures concrètes et s’inscrire dans le Programme national d’amélioration de la politique vaccinale 2012-­2017 lancé par la Direction Générale de la Santé en 2011 pour restaurer la confiance des Français. » précise le Professeur Claude Le Pen.
Pour « La Vie Hospitalière »  l’aspect commercial des vaccinations semble primer sur d’autres paramètres qui influencent  les choix des citoyens et citoyennes. Nous ne rentrerons pas dans une polémique qui risque d’être stérile mais nous estimons que les vaccinations doivent être suivies de garanties et surtout de prises de responsabilités non forfuites (comme on le voit aux USA).
Connaître les compositions exactes des produits pouvant être injectés est une nécessité absolue, il apparaît que le scalène, des dérivés du mercure (etc) sont utilisés dans les vaccins… ?...Ce sont des poisons pour l’organisme, et, ceci même à très petites doses.
Alors il y a encore beaucoup d’interrogations notamment concernant la  neuro-toxicité de certains vaccins… Ainsi des personnes pourtant qualifiées minimisent les risques au Canada, tout en reconnaissant toutefois que les risques sont supérieurs eu Europe…pour les cas de narcolepsie :
Le Pr Lina s'exprimait récemment dans une interview radio sur Fréquence M au sujet des narcolepsies post-vaccinales. Après rappel par les journalistes des conclusions de deux récentes études (l'une parue dans Neurology et faisant état d'une multiplication de la fréquence de la maladie par 25 depuis la vaccination et l'autre, parue dans le British Medical journal évoquant un risque 14 fois plus grand pour les vaccinés que pour les non vaccinés), le Pr Lina a déclaré:
 
"C'est quelque chose (les narcolepsies) qui n'a pas du tout été observé au Canada. [...] Il y a bien un sur-risque de développer une narcolepsie lorsqu'on a été vacciné avec ce vaccin de GSK mais seulement en Europe et pas en Amérique du Nord. C'est là que ça commence à être un petit peu étonnant parce que finalement dans le vaccin d'Amérique du Nord, il y avait aussi cet adjuvant AS03 (= squalène donc). "
 
Les journalistes enchaînent alors en déclarant "Surprenant quand même quand on sait que 45% de la population canadienne a été vaccinée."
 
Selon Bruno Lina, les vaccins européens et canadiens ne sont pas stricto sensu identiques des deux côtés de l'Atlantique. "La mécanique qui conduit à l'excès de risques de narcolepsies est quelque chose qui est probablement complexe, qui combine des choses qu'aujourd'hui on ne comprend pas. Et il est, aujourd'hui, je crois, un petit peu dangereux de dire qu'il faut enterrer définitivement ces adjuvants, c'est excessif. Les regarder, notamment l'adjuvant AS03, avec prudence, ça c'est une certitude. Par contre, ce qui compte et heureusement on a des données stockées, c'est essayer de comprendre les éléments qui font qu'au bout du compte, on a  observé un petit peu plus de narcolepsies chez les vaccinés que chez les non vaccinés, uniquement en Europe."
 
Alors, qu'en est-il de cette différence de composants entre l'Arepanrix (version canadienne) et le Pandemrix (version européenne) qui contiennent pourtant tous les deux du squalène (AS03)? Et quid de la véracité des propos de Bruno Lina sur l'absence de narcolepsies constatées au Canada?
 
Après une petite recherche, voici tout d'abord ce qu'on trouve sur le site de l'Agence canadienne de Santé  pour la composition de l'Arepanrix :
 
Antigen:

Split influenza virus, inactivated, containing antigen* equivalent to:
A/California/7/2009 (H1N1)v-like strain (X-179A) 3.75µg HA** per 0.5mL dose
* isolated from virus propagated in eggs
** HA = haemagglutinin
Preservative content is 5µg Thimerosal USP per 0.5mL dose or 2.5 micrograms organic mercury (Hg) per 0.5mL dose
 
Adjuvant:

DL-α-tocopherol 11.86 milligrams/0.5mL dose
Squalene 10.69 milligrams/0.5mL dose,
Polysorbate 80 4.86 milligrams/0.5mL dose
 
For a full list of excipients, see section List of Excipients under 5.0.
 
A la rubrique des excipients, voici ce que l'on trouve:
 
Antigen suspension vial: Thimerosal, sodium chloride, disodium hydrogen phosphate, potassium dihydrogen phosphate, potassium chloride, water for injections. The drug substance contains trace residual amounts of egg proteins, formaldehyde, sodium deoxycholate and sucrose.
 
Adjuvant emulsion vial: sodium chloride, disodium hydrogen phosphate, potassium dihydrogen phosphate, potassium chloride, water for injections.

Maintenant, voyons ce qu'il en est des informations disponibles sur la composition de la version européenne du vaccin, celle du Pandemrix donc. Un document de l'Agence Européenne des Médicaments renseigne ce qui suit:
 
QUALITATIVE AND QUANTITATIVE COMPOSITION
 
After mixing, 1 dose (0.5 ml) contains:
 
Split influenza virus, inactivated, containing antigen* equivalent to:
A/California/07/2009 (H1N1)v-like derived strain used NYMC (X-179A) 3.75 micrograms**
* propagated in eggs
** haemagglutinin
 
AS03 adjuvant composed of squalene (10.69 milligrams), DL-α-tocopherol (11.86 milligrams) and polysorbate 80 (4.86 milligrams)
 
Excipients: the vaccine contains 5 micrograms thiomersal
 
For a full list of excipients see section 6.1.
 
List of excipients
 
Suspension vial:
 
Polysorbate 80
Octoxynol 10
Thiomersal
Sodium chloride (NaCl)
Disodium hydrogen phosphate (Na2HPO4)
Potassium dihydrogen phosphate (KH2PO4)
Potassium chloride (KCl)
Magnesium chloride (MgCl2)
Water for injections 13
 
Emulsion vial:
 
Sodium chloride (NaCl)
Disodium hydrogen phosphate (Na2HPO4)
Potassium dihydrogen phosphate (KH2PO4)
Potassium chloride (KCl)
Water for injections
 
A priori donc, les différences de composition impliquent surtout:
 
- présence de chlorure de magnésium et d'octoxynol 10 dans le Pandemrix seulement
- présence d'un autre détergent (utilisé comme émulsifiant) dans l'Arepanrix que l'octoxynol à savoir le "sodium deoxycholate".
 
La composition des deux vaccins est donc extrêmement proche bien que non totalement la même. C'est donc surtout le détergent qui diffère. Mais ce qu'il faut savoir au sujet des détergents et de leurs effets généraux, c'est que « Les détergents et les émulsifiants favorisent les tumeurs et amènent les cellules à fuir ou exploser en diluant leur membrane, aucun mécanisme ne contrôlant cette activité destructive. Du fait précisément de leur capacité à briser les cellules, les détergents sont largement utilisés dans la recherche sur les cellules, afin de les ouvrir pour favoriser l’analyse. Cela imite de façon catastrophique l’action du complexe d’attaque membranaire»
 
Pour ce qui est de l'octoxynol 10 (aussi appelé "TritonX-100"), il s'agit d'un spermicide connu utilisé dans des expériences visant à « dépouiller » le sperme [de ses spermatozoïdes], de sorte qu'il ne soit plus capable de féconder l’ovule. En 1977, dans une étude du Journal of Reproduction and Fertility, le triton X-100 a été cité dans le tableau des « spermicides les plus puissants », produisant 100% de dégradation du sperme humain, avec les dosages nécessaires à cet effet.
 
L'octoxynol 10 entre aussi dans la composition du vaccin antigrippal saisonnier Fluarix, ce vaccin-là ne contenant pas de squalène et n'ayant pas été associé spécifiquement à un surplus de narcolepsies.
 
Mais surtout, en parcourant plusieurs publications scientifiques référencées dans Pubmed, que peut-on lire?
 
Dans une lettre de 2010 de Dauvilliers et al. à l'éditeur de la revue Sleep, les auteurs (dont plusieurs ont des conflits d'intérêts avec les fabricants de vaccins) écrivent notamment:
 
« Dans les trois principaux centres de référence de la narcolepsie- à Montpellier en France, à Montréal au Canada et à Stanford aux Etats-Unis- nous avons noté dans les premiers mois de 2010, une hausse inhabituelle dans la survenue brutale de cas de narcolepsie-catalepsie diagnostiqués dans les mois qui ont suivi l’émergence du H1N1. »
 
Entre septembre 2009 et août 2010, 14 cas de narcolepsies chez des vaccinés furent signalés à ces centres dont 6 au Centre de Montpellier, 4 au Centre de Montreal et 4 au Centre de Stanford (dont deux de ceux-là avaient été vaccinés en Europe).
 
 
« Des cas de narcolepsie après la vaccination contre la grippe pandémique de 2009 ont été décrits en Suède, en Finlande, au Canada, en France et aux Etats-Unis. […] La plupart des cas ont reçu un vaccin contenant l’adjuvant AS03 (Arepanrix et Pandemrix) qui sont associés à une réponse immunitaire plus puissante. »
Etude finlandaise :

« Une étude systématique a été initiée pour recenser tous les patients narcoleptiques diagnostiqués en Finlande en 2010 et pour comparer les statistiques d’incidence avec celles des années 2002-2009. Une étude parallèle s’est concentrée sur le rôle de l’ASO3, adjuvant du vaccin Pandemrix, sur base des données qui ont été enregistrées. En Suède également, le gouvernement a financé des études. Des cas similaires ont été rapportés en France et au Canada où le Pandemrix ou un vaccin adjuvanté similaire, l’Arepanrix, ont été utilisés. Une possible association entre la vaccination H1N1 et l’apparition récente de narcolepsies, a été retrouvée dans 14 cas (9 enfants et 5 adultes). Deux des six enfants étaient originaires de France, deux du Canada, un de Suisse et un autre du Royaume-Uni. »

Il est donc FAUX de dire que ce phénomène des narcolepsies post-vaccinales ne s'est pas du tout manifesté en Amérique du Nord (Canada ou Etats-Unis). Ceci étant, cela n'empêche pas que certains particularismes génétiques des Nordiques aient pu aussi jouer un rôle. Toutefois, il faut garder à l'esprit que le squalène est un des composants de notre corps et que par conséquent, l'injection d'une telle substance expose fort logiquement à un rôle d'auto-immunité, déjà évoqué lors d'études sur les animaux notamment .
 
Plus les taux de vaccination sont élevés,  plus hauts sont les risques d'effets secondaires, il s'agit d'un effet mécanique mais qui n'exclut donc en rien un terrain génétique encore plus sensible pour telle ou telle maladie. Par ailleurs, il ne faut pas non plus oublier le phénomène de sous-notification des effets secondaires même graves des vaccins. Seuls 1 à 10% des effets secondaires graves de vaccins sont effectivement recensés et comptabilisés de façon générale et ce dans l'hypothèse optimiste (Revue du praticien )
 mais d'autres estimations effectuées par d'autres médecins arrivent plutôt à des chiffres de 1 effet secondaire grave rapporté sur 500 ! Par conséquent quand Bruno Lina qualifie de "marginale" la hausse des narcolepsies après vaccination, il convient d'une part de réaliser que les taux de narcolepsies postvaccinales ont pu encore être sous-estimés et d'autre part que cette sous-estimation des effets secondaires affecte en fait toutes les autres catégories d'effets secondaires graves liés à ces vaccins. Dans ces conditions, l'ensemble des gens déjà victimes à l'heure actuelle de ces vaccins pandémiques ou qui le deviendront à long terme du fait d'effets immunologiques différés, n'est sans doute pas si marginal que cela mais personne, du côté des firmes ou des autorités, n'est visiblement pressé de dresser un juste état des lieux.
 
A cela, il faut aussi ajouter que des vaccins sans adjuvant peuvent donc aussi donner lieu, avec une fréquence peut-être moindre, à des cas de narcolepsies. Le fait que l'adjuvant emballe le système immunitaire et le rende plus à risque de développer des maladies auto-immunes n'est pas un scoop et ce risque d'auto-immunité est d'ailleurs aussi associé d'une façon générale à un autre adjuvant comme l’aluminium (lui aussi neuro-toxique).
Voir notre post de novembre à ce sujet.

Pour ne pas conclure…




1)  « La Vie Hospitalière » rappelle que selon l’Insee la population en 2002 était de 59.685.899 personnes, les décès étaient au nombre de 535.144 personnes (dont 152.738 liés à des tumeurs), dix ans après (2012) la population est de 63.409.191 personnes pour 792.000 décès (toutes causes confondues), il faut prendre en considération les cas de mortalités liés à des pathologies comme les cancers, le SIDA etc  (rappelant l'estimation de l'APRI selon une étude réalisée sur l'ensemble de la population pour 2012 : plus de 160.000 décès en France seront à comptabiliser).

2) La population est vieillissante ce n’est pas un secret, et, il faut prendre en considération que les mesures prises par le gouvernement rendent plus difficiles l’accès aux soins pour ceux qui ont peu de moyens.
Ne serait-ce que simplement pour les médicaments faire payer 0,5 euro par boîte c’est une honte surtout quand un médicament coûte un peu plus d’1 euro ! La Sécurité sociale est toujours en déficit malgré tout… il faudrait déjà s’attaquer aux causes réelles de ces déficits…et non pas taxer à chaque fois  ceux qui payent , c’est chose facile et l’on voit les résultats aujourd’hui de certaines mesures prises… «dans l’intérêt général »…

Sources : IMS Health - Egora Médecin - AlterInfo - Reproduction - Wikipedia - APRI - Insee - Inca

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