"La Vie Hospitalière"

mardi 12 novembre 2013

Décidément, les Français aiment l'hôpital public



Au moment où le Parlement va se prononcer sur le PLFSS 2014, la Fédération hospitalière de France (FHF) tient à faire part de ses inquiétudes sur les conséquences que pourraient avoir, sur l’emploi à l’hôpital et dans les maisons de retraites publiques, les efforts financiers demandés cette année et l’an prochain.

Interrogés par Opinion Way pour Le Figaro Magazine du 1er novembre 2013, les Français se déclarent favorables à une écrasante majorité à la diminution du nombre de fonctionnaires, mais réclament dans le même temps non seulement le maintien de l’emploi dans la fonction publique hospitalière (23%) mais mieux encore (73%) une augmentation de ses effectifs, conscients du rôle majeur joué par le service public hospitalier et des contraintes de plus en plus fortes qui pèsent sur ses personnels. Or l’ONDAM voté se traduira forcément par des suppressions d’emplois.

La FHF demande aux parlementaires, quelles que soient leurs appartenances politiques, de préserver au mieux le service public hospitalier dans cette période difficile pour notre pays. C’est une demande des Français, c’est aussi l’intérêt de la France.

Le monde entier envie notre système de santé. Sachons préserver ce bien public, gage de notre cohésion sociale, mais aussi enjeu de compétitivité internationale, comme l’a encore récemment rappelé le rapport d’Anne Lauvergeon.

Pour la FHF, il appartient à la représentation nationale d’exiger des pouvoirs publics, dans le respect de l’ONDAM voté par le Parlement, qu’ils ne pénalisent pas en 2014 les hôpitaux et maisons de retraites publiques comme ils l’ont fait en 2013 au profit des cliniques commerciales (baisse des tarifs des hôpitaux publics trois fois supérieure à celle des cliniques).



Fédération Hospitalière de France






Ci-dessous la page 34 du rapport d'Anne Lauvergeon (1) intitulé  "Un principe et sept ambitions pour l'innovation"



Pour "La Vie hospitalière" le service public hospitalier ne saurait souffrir d'orientations voire de mesures tendant à restreindre ses besoins qui sont eux de plus en plus grandissants de toute évidence d'année en année.
Nous rappelons qu'Anne Lauvergeon a été nommée par le gouvernement il y a un peu plus de 6 mois à la tête d'une commission  qui est composée d'économistes, d'entrepreneurs et de scientifiques, chargée de projeter notre pays sur les plans technologique et industriel face aux nouveaux besoins des 20 prochaines années.

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