"La Vie Hospitalière"

jeudi 31 décembre 2015

Meilleurs Voeux...


Toujours là Toujours prêt





Sincère, authentique et émouvante, l'analyse de Patrick Pelloux est singulière dans le paysage actuel. Chaque chronique est complétée par une introduction inédite et rend hommage à toutes les victimes des attentats de janvier 2015.

Patrick Pelloux cet urgentiste hospitalier qui est authentique, écrit aussi depuis douze ans dans Charlie Hebdo. Il a été le premier sur les lieux de l’attentat et nous ne pouvons imaginer un seul instant toute l’horreur de ce carnage fait par des individus dénués de toute intelligence, ce ne sont même pas des animaux qui eux ont certainement plus d’intelligence que ces pitoyables extrémistes.
Ceci écrit, le quotidien des malades, des soignants, des hôpitaux, des urgences ou du système social, fait d'une poésie moderne et de drames effroyables, Patrick Pelloux l’écrit avec une réalité profonde.
Des histoires qui sont aussi notre histoire avec des dessins de Charb, dessinateur de presse, caricaturiste, journaliste …

Le rire est au premier rang des expressions empêchées par les dictatures, les intégristes et les assassins perpétuels de l'Humanité.

Ce livre est un hymne au courage, à l'optimisme et à l'humour. Trois des attitudes nécessaires pour continuer et construire le nouveau monde.
Demain sera plus beau qu'aujourd'hui.

Un livre que tout le monde doit lire.




Présentation de l’auteur (source ; Editions du Cherche Midi)

Patrick Pelloux médecin urgentiste au SAMU de Paris, Président de l’Association des Médecins Urgentistes de Francce (AMUF), et chroniqueur à Charlie Hebdo.
A déjà publié, aux éditions du  Cherche Midi:

Histoire d’urgences (2007),
Histoire d’urgences, tome 2 (2010),
Urgences pour l’hôpital (2008),
Urgences… si vous saviez, chroniques du Samu (2012)
On ne vit qu’une fois (2014).

lundi 28 décembre 2015

1/1/2016 : Naissance de la nouvelle ARS Aquitaine Limousin Poitou-Charentes


Dès janvier 2016, l' ARS adopte le contour de la nouvelle grande région Aquitaine Limousin Poitou-Charentes. 
Cette nouvelle Agence continuera, dès janvier 2016, à répondre à ses enjeux de proximité avec ses usagers et ses interlocuteurs. Elle poursuivra son rôle fédérateur des acteurs sanitaires (hôpitaux et cliniques, professionnels de santé libéraux, réseaux, acteurs de la formation, de la prévention, etc.) et médico-sociaux (établissements, associations, etc.) pour une réponse toujours mieux adaptée aux besoins de son territoire.
 Le siège de la nouvelle ARS sera à Bordeaux, mais vous trouverez toujours vos interlocuteurs de proximité à Poitiers, Angoulême, Niort et La Rochelle. 

L'AP-HP est rappelée à l'ordre pour des violations supposées dans sa gestion de l'intérim


Des agents qui cumulent des missions d'intérim dans leur propre CHU, des recours insuffisamment justifiés par les DRH... L'AP-HP est pointée du doigt cette fin d'année par l'Inspection du travail pour des violations supposées en la matière. Pour les syndicats, la solution passe par l'arrêt des suppressions de postes et une hausse des salaires.

Dans un courrier daté du 6 novembre dernier et adressé après un contrôle mené auprès d'une société d'intérim, l'Inspection du travail a fait part à l'Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP) d'une "suspicion de nombreuses violations" des articles du Code du travail sur l'intérim au cours du premier semestre 2015, a fait savoir le CHU francilien le 22 décembre par communiqué. L'établissement recourt chaque année à près de 600 000 heures d'intérim, un nombre en baisse ces dernières années, comme le souligne l'AP-HP, pour des missions réparties entre plusieurs sociétés. Concrètement, les violations supposées seraient de deux natures : des cumuls illégaux d'activité chez certains agents du CHU ; les conditions du recours à l'intérim puis d'exercice de ces missions.

500 agents en cumul d'activité sur une seule société

S'agissant du cumul d'emploi, "les marchés conclus par l'AP-HP avec les sociétés d'intérim prévoient, dans leur cahier des charges, qu'il incombe au prestataire de vérifier que les agents ne sont pas en situation de cumul et que ce dernier doit vérifier, avant d'assurer une mission pour l'AP-HP, que l'agent a le droit de faire cette mission", précise le CHU francilien. En effet, les personnels de la fonction publique hospitalière n'ont pas — sauf dérogation "très particulière" de leur employeur — le droit d'exercer une deuxième activité. D'ailleurs, "dans le passé, quelques infractions ont été relevées et ont systématiquement fait l'objet de poursuites disciplinaires", signale l'AP-HP. Au passage, celle-ci met quelque peu en cause l'attitude des unions de recouvrement des cotisations de sécurité sociale et d'allocations familiales (Urssaf). Les hôpitaux du CHU leur auraient demandé à plusieurs reprises ces dernières années de vérifier que leurs propres agents n'étaient pas en situation de cumul illégal d'activité. Toutefois, "ils n'ont jamais pu obtenir transmission de ces informations qui se heurtent à des règles de non-croisement de fichiers". Or face à cela "il est très difficile de détecter des situations de cumul, en dehors de dénonciation ou de découverte fortuite, ce qui n'est pas propice à une politique équitable et efficace de respect des règles".
"Ce contrôle permettra de vérifier qu'il n'y a pas d'agent de l'AP-HP qui pourrait être envoyé comme intérimaire en mission à l'AP-HP et qui n'aurait pas déclaré sa situation auprès de la société d'intérim."
Toujours est-il que l'AP-HP indique avoir demandé à la société d'intérim contrôlée par l'Inspection du travail la liste des agents intérimaires ayant exercé en son sein depuis 2012 pour la comparer à la liste de ses effectifs et "détecter d'éventuelles anomalies". Résultat : cinq cents noms figurent sur ces deux listes, dont trois cent cinquante pour lesquels les situations d'intérim s'avèrent justifiées. Ce sont, précise le CHU francilien, des agents pas en fonction au moment de leur mission, des agents pas encore embauchés ou des étudiants autorisés à faire de l'intérim. "La vérification est en cours pour les cent-cinquante autres personnes", laisse-t-il entendre. En parallèle, une demande similaire de vérification a été adressée aux autres firmes d'intérim prestataires du CHU francilien : "Ce contrôle permettra de vérifier qu'il n'y a pas d'agent de l'AP-HP qui pourrait être envoyé comme intérimaire en mission à l'AP-HP et qui n'aurait pas déclaré sa situation auprès de la société d'intérim". Enfin, un rappel aux règles et interdictions de cumul d'emploi a été signifié aux directions des ressources humaines des différents hôpitaux de l'AP-HP. Un guide d'information à l'attention des personnels est également en cours de rédaction.

Les taux d'achat des prestations d'intérim jugés conformes

Concernant les conditions de recours à l'intérim, des vérifications sont actuellement en cours, relate l'AP-HP, ajoutant qu'"elles ont déjà donné lieu à plusieurs échanges avec l'Inspection du travail, par écrit ou lors de réunions". D'ores et déjà, "dans de nombreux cas, des justifications ont pu être apportées (...), concernant des manques de précision dans le recours à une mission d'intérim, des formulations imprécises ou des erreurs matérielles. Dans d'autres cas, des conditions d'urgence ont dû conduire à des régularisations a posteriori." Là aussi, un rappel aux règles a été signifié à l'ensemble des douze groupes hospitaliers du CHU, dont l'impérieuse nécessité de justifier "correctement et complètement" toute demande d'intérim. Sans compter qu'"il a été produit à l'Inspection du travail les conditions économiques du marché public signé qui montrent que les taux d'achat des prestations d'intérim sont bien conformes", conclut l'AP-HP.
L'AP-HP "a bon dos" et "se trompe de coupable"

Pour le Syndicat national des professionnels infirmiers (SNPI), "l'AP-HP se trompe de coupable". Son secrétaire général, par ailleurs responsable local du syndicat au sein du CHU, rappelle par communiqué que "beaucoup de jeunes infirmiers font un peu d'intérim pour arrondir les fins de mois, vu le coût des loyers à Paris. Ce n'est pas du travail au noir, elles payent des charges sociales et des impôts sur ces missions. Le vrai problème, c'est le montant des salaires, personne ne travaille en plus pour le plaisir." Par conséquent, peut-on sanctionner un agent dans ces conditions ?, interroge l'intéressé. "À qui porte t-il tord, sinon à lui même, sachant que l'espérance de vie d’une infirmière pensionnée à la Caisse nationale de retraites des agents des collectivités locales est de 78 ans au lieu de 85 ans pour les femmes..." Raison pour laquelle, à lire le SNPI, l'objectif de l'AP-HP ne doit pas être, pour éviter ces dérives, de poursuivre ses agents qui font ce type de missions mais de revaloriser les salaires en début de carrière. Ou d'en finir avec le gel du point d'indice, abonde la CFDT, sollicitée par Hospimedia. "C'est bien que le ménage soit fait", ajoute-t-on au syndicat, rappelant les cas d'agents en congés ou arrêts maladie qui reviennent en intérim. Mais elle rappelle aussitôt que cette situation arrange également bien le CHU dans sa gestion des plannings. À la CGT, on note aussi qu'il est facile pour l'AP-HP de "se dédouaner" sur les sociétés d'intérim et les agents, alors qu'en même temps elle ne cesse de supprimer des postes de titulaires : 1 500 l'an prochain à entendre le syndicat, contacté par Hospimedia. Elle a également "bon dos quand on sait comment elle exploite les contrats à durée déterminée et les textes officiels sur la résorption de l'emploi précaire dans la fonction publique".

Article de Thomas Quéguiner

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L’information des décideurs du sanitaire et du médico-social

samedi 26 décembre 2015

Un chœur de médecins et infirmières a remporté un vif succès avec le soutien de Justin Bieber


Le single «A Bridge Over You» du chœur des hôpitaux publics Lewisham et Greenwich de Londres, a détrôné «Love Yourself» de Justin Bieber après un message de ce dernier sur Twitter.
Un chœur de médecins et infirmières a ravi ce vendredi à Justin Bieber la première place au hit-parade de Noël britannique après un appel du chanteur canadien à ses fans à acheter leur single.
Le single «A Bridge Over You» du chœur des hôpitaux publics Lewisham et Greenwich de Londres, a détrôné «Love Yourself» de Justin Bieber après un message de ce dernier mercredi sur Twitter: «Pour une semaine, je veux bien ne pas être le numéro #1. Agissons bien et aidons-les à gagner. C’est Noël. @Bonne chance au choeur du NHS».

so for 1 week it's ok not to be #1. Let's do the right thing & help them win. It's Christmas. @Choir_NHS good luck https://t.co/ORCtFY1k4i
— Justin Bieber (@justinbieber) 23 Décembre 2015

Le chœur est composé de personnels soignants qui travaillent pour les services de santé publics britanniques (NHS).
Leur chanson vise à récolter des fonds pour la bonne cause
Leur chanson, qui vise à récolter de l’argent pour différentes œuvres de charité comme Carers UK qui aide les proches de malades, est un mix de «Bridge Over Troubled Water» de Simon and Garfunkel et de «Fix You» de Coldplay.
Parmi les autres chansons battues par le chœur de médecins et infirmières figurent deux autres succès de Justin Bieber ainsi que «Hello» d’Adele et «History» de One Direction.
Harriet Nerva, une jeune femme médecin qui fait partie de la chorale, a décidé de faire campagne sur les réseaux sociaux afin de propulser la chanson en tête du hit-parade après avoir vécu une journée particulièrement éprouvante après le décès d’un malade. «Un patient atteint du cancer que je suivais depuis plusieurs semaines est décédé», a-t-elle confié au Guardian.
Pour lire la suite ( et voir la vidéo )

vendredi 25 décembre 2015

Les IDE en grève à l’hôpital de Roubaix


 Le personnel soignant des urgences de l'Hôpital Victor-PROVO, à Roubaix (Nord), est en grève du 23 décembre 2015 au 3 janvier 2016.

"Le cœur du problème, c’est un changement des horaires de travail, avec notamment la suppression des « fixes de nuit » : du personnel infirmier et aide-soignant qui travaillait de nuit de manière habituelle. La conséquence, pour ces agents paramédicaux, c’est de passer à un rythme alternant trois mois de travail de nuit et un mois de travail de jour. « Ce n’est pas sans conséquences sur la santé, sur la vie de famille et financièrement. » Et il ne serait pas impossible que du personnel de jour doive à son tour travailler de nuit."

vendredi 18 décembre 2015

Adoption définitive du projet de loi de modernisation du système de santé




L'Assemblée nationale a définitivement adopté le projet de loi de modernisation de notre système de santé, ce jour, en fin de matinée...





mercredi 16 décembre 2015

L'ASN pointe des failles importantes en radioprotection à l'hôpital de la Timone de l'AP-HM


L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) considère qu'il existe un "réel manque d'appropriation de la culture de la radioprotection" au sein des blocs opératoires de l'hôpital de la Timone de l'Assistance publique-hôpitaux de Marseille (AP-HM). La direction générale signale que des mesures sont en cours pour pallier cette problématique.
Dans une lettre concernant l'inspection en radioprotection réalisée le 12 octobre dernier à l'hôpital de la Timone de l'Assistance publique-hôpitaux de Marseille (AP-HM), l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) indique que ses inspecteurs ont examiné par sondage les dispositions mises en place pour la formation et l'information des travailleurs. Ils ont étudié le classement du personnel, l'existence des personnes compétentes en radioprotection (PCR) et des personnes spécialisées en radiophysique médicale (PSRPM), le suivi des contrôles périodiques réglementaires et la démarche d'optimisation des doses pour la radioprotection des patients. Enfin, ils ont effectué une visite des blocs opératoires du bâtiment médio-technique (BMT), des installations récentes car réceptionnées au printemps 2013 et mises en service en novembre suivant (lire ci-contre). Ces mises en services coïncident à l'époque avec la mise en œuvre de mesures correctrices annoncées sur le tard par l'AP-HM pour réduire les rayonnements ionisants dans les canalisations la Timone, déjà pointés par l'ASN. Celle-ci attendait alors toujours du CHU phocéen un projet de modification profonde du service de médecine nucléaire.

La direction doit être "moteur" au sujet de la radioprotection

Lors de leur visite menée en octobre, les inspecteurs ont relevé la "forte implication" du service de radioprotection et de physique médicale (SRPM) et des professionnels collaborant avec cette équipe. "Les tâches qui leur sont attribuées sont accomplies avec rigueur, sérieux et dans la mesure du possible compte tenu des ressources insuffisantes au regard du parc d'installations", écrit l'ASN. Il convient de noter, selon elle, "que le travail fourni ne pourra bénéficier véritablement aux travailleurs qu'à la condition que le sujet de la radioprotection soit soutenu et porté en premier lieu par la direction de l'établissement, qui doit être le moteur principal sur ce sujet". En effet, l'autorité rappelle que les responsabilités au titre du Code de la santé publique et du Code du travail incombent respectivement au déclarant des installations et à l'employeur. "Au vu de cet examen non exhaustif, l'ASN considère qu'il existe un réel manque d'appropriation de la culture de la radioprotection" au sein des blocs opératoires de la Timone. "Le non-respect de points majeurs, piliers fondamentaux de la radioprotection des travailleurs et des patients", a été relevé par les inspecteurs. Plus particulièrement, cela concerne la formation à la radioprotection des travailleurs, le port de la dosimétrie passive et opérationnelle et des équipements de protection individuelle, détaille l'ASN. Elle appelle l'attention de la direction générale de l'AP-HM* sur le fait qu'il est de sa responsabilité, en tant qu'employeur, "de refuser l'accès aux zones réglementées aux travailleurs concernés lorsqu'ils ne respectent pas les règles essentielles de sécurité".

De "gros manquements" de la part des personnels médicaux

Concernant la radioprotection des patients, "aucune action n'a été menée sur ce sujet, les ressources actuelles en personne spécialisée en radiophysique médicale sur le domaine de la radiologie et le nombre de manipulateurs en électroradiologie médicale (Merm) ne permettant pas d'investir ce domaine", écrit l'autorité. Elle recommande de conduire une identification des actes les plus courants et les plus irradiants au sein des blocs. Sur le sujet de la formation à la radioprotection des patients et à l'utilisation technique des appareils, l'ASN note "de gros manquements de la part des personnels médicaux, d'autant plus dommageables du fait du nombre réduit de Merm au bloc opératoire". La formation à la radioprotection des patients constitue cependant un pré-requis pour effectuer des actes faisant intervenir des rayonnements ionisants, rappelle l'autorité. Enfin, elle perçoit "de manière défavorable la mise en service récente de blocs opératoires non conformes aux dispositions réglementaires en vigueur, sachant que la mise aux normes aura des répercussions organisationnelles, techniques et financières qui auraient pu être évitées". Aussi, une nouvelle inspection sera diligentée par l'ASN à moyen terme sur le sujet de l'imagerie interventionnelle au sein de l'AP-HM. Et de conclure : "L'état étayé des démarches engagées, et plus spécifiquement votre plan d'action en réponse aux demandes précitées, fera l'objet d'une attention particulière par la division de Marseille de l'ASN".

La direction de l'AP-HM signale des mesures pour pallier cette situation

Sollicitée par Hospimedia, la direction générale de l'AP-HM indique ce 3 décembre qu'elle prend acte de ces recommandations et qu'elle est en train de finaliser la réponse qu'elle doit adresser à l'ASN dans les deux mois à réception de la lettre. Elle indique dans un premier temps qu'un personnel de radioprotection qui était manquant a depuis été recruté. D'autre part, une campagne de sensibilisation et de formation des personnels médicaux est en train d'être planifiée en lien avec la commission médicale d'établissement (CME) de l'hôpital de la Timone, "sachant par ailleurs que les paramédicaux ont déjà été formés et sensibilisés". Concernant le plombage des salles, la direction générale indique que "vingt-huit salles sur quarante sont équipées à Timone 2" aujourd'hui. L'établissement a jusqu'au 1er janvier 2017 pour se mettre en conformité sur le plombage et la signalétique, souligne-t-elle, précisant que ceci est prévu dans le plan d'investissement et de travaux 2016, pour "toutes les salles de l'AP". "Nous sommes extrêmement sensibles à cette démarche d'amélioration continue, souligne la direction. C'est difficile car les normes évoluent ; la Timone 2 a ouvert en 2013 et à l'ouverture il était conforme.... C'est une course après les normes, parfois, mais nous nous mettons en règle". Enfin, autre réponse à une recommandation de l'ASN, le CHU est en train de recenser les besoins supplémentaires en équipements pour les personnels qui seraient nécessaires. La direction tient à signaler pour finir qu'aucun seuil d'alerte n'a jamais été atteint dans les blocs opératoires, depuis l'ouverture de Timone 2.

Article de Caroline Cordier 


Source  HOSPIMEDIA

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mardi 15 décembre 2015

Stationnement payant à l'Hôpital de Marne-La-Vallée


À compter de ce jour  le parking de l’hôpital de Marne-La-Vallée sera payant pour tous les usagers (la 1ère heure sera gratuite... la belle affaire, surtout quand l'on connaît le temps qu'il faut passer lorsque l'on a une consultation).
Les incivilités de certains habitants de Marne-La-Vallée qui utiliseraient ce parking toute la journée selon la direction ont fait que des mesures ont été prises (pour ne pas écrire prétextées) afin de faire payer les usagers qui sont  ainsi les premiers pénalisés.
C'est une décision injustifiée pour "La Vie Hospitalière" car pour réglementer l'accès au parking de ce centre hospitalier il n'était pas nécessaire de faire payer les automobilistes ( véritables vaches à lait) un horodateur et une barrière suffisent amplement pour faciliter les contrôles. 
Faire payer un droit d'entrée dans un établissement public, c'est purement honteux !
Nous y reviendrons, bien évidemment, mais déjà nous savons que le refus de ce principe de taxation par certains usagers sera de nature à faire que des "clients potentiels" préfèreront aller dans des établissements où ils ne sont pas les dindons de la farce, je serai personnellement de ceux-ci.
Notons en passant que l'Hôpital privé de Marne-La-Vallée ( à Bry-Sur-Marne) ne fait pas payer les parkings, pas plus que le Centre hospitalier de Douai, dans le Nord, qui ressemble au niveau de l'architecture à l'hôpital (qui se trouve à Jossigny) et qui sait exploiter les usagers en leur ponctionnant un droit de stationnement.
Un voile noir est tombé, ce jour 15 décembre 2015, sur l'Hôpital de Marne-La-Vallée de Jossigny.

G.P.

mercredi 9 décembre 2015

Honoraires de dispensation : les médicaments encore plus chers !

Rappelons qu'aux termes d’un arrêté du 28 novembre 2014, les pharmaciens perçoivent depuis le 1er janvier 2015, sur chaque boîte de médicaments remboursables, des honoraires de dispensation pour leur mission de conseil. 

Quelles conséquences sur le prix de vos médicaments, et sur vos remboursements ?

Honoraires de dispensation : de quoi s’agit-il ?
L’objectif de cette mesure est de reconnaître (et de rémunérer) le travail du pharmacien, pour sa mission de conseil dans la délivrance de médicaments prescrits par ordonnance :
    * vérification de l'ordonnance,
    * substitution par des médicaments génériques le cas échéant,
    * vérification des renouvellements d’ordonnance,
    * bonne compréhension du traitement par le patient,
    * bonne utilisation du médicament par le patient (explications sur la posologie, les règles de prise,  les médicaments sans ordonnances à ne pas associer, etc…)
    * recherche d’interactions éventuelles entre les médicaments prescrits.
Concrètement, que payez-vous ?
 Les honoraires de dispensation se composent de :
    * un forfait de 0,82 € par boite de médicaments (puis 1,02 € à partir du 1er janvier 2016)
    * un supplément forfaitaire de 0,51 € pour une « ordonnance complexe » (c’est-à-dire comportant plus de 5 médicaments différents), qui s’ajoute au forfait de 0,82 € par boîte.
Pour une ordonnance complexe de 5 médicaments, le pharmacien perçoit donc (0,82 € x 5) + 0,51 € = 4,61 €
Pour les grands conditionnements (boîtes contenant un traitement pour 3 mois), les honoraires sont calculés sur la base de 3 boîtes normales, moins une décote de 10%, soit 2,21 €.
Obligation d’information
L’arrêté du 28 novembre 2014 prévoit que le tarif des nouveaux honoraires doit être rendu public dans toutes les pharmacies
    * par voie d’affichage ou
    * sur un catalogue tenu à la disposition du public
Ces honoraires sont-ils remboursés ?
Le forfait de 0,51 € pour ordonnance complexe sera pris en charge à 100% par l’Assurance maladie.
En revanche, le forfait de 0,82 € par boîte de médicaments sera remboursé à 65% par la Sécurité sociale. Les 35% restants seront en principe pris en charge par votre mutuelle…  à condition d’en avoir une !
Pour les patients qui n’ont pas de mutuelle, on comprend donc que le coût par boîte de médicaments augmentera de :
    * 0,82 € x 35% = 0,287 € en 2015,
    * 1,02 € x 35% = 0,357 € en 2016.


Les cas d’exonération totale
Certains patients bénéficient d’une exonération totale des honoraires de dispensation :
    * Les patients en affection de longue durée (ALD), quand ce traitement concerne cette affection,
    * Les bénéficiaires de la Couverture médicale universelle (CMU),
    * Les bénéficiaires de l’Aide médicale d’Etat (AME).
Et pour les médicaments sans ordonnance ?
Le champ d’application des honoraires de dispensation s’étend aux seuls médicaments remboursables, et délivrés sur ordonnance.
L'article 25.3 de l'avenant n°28 novembre 2014, dispose explicitement : "les honoraires de dispensation 5 à la convention nationale du 4 avril 2012, approuvé par l'arrêté du, sont facturés par le pharmacien à l'occasion de l'exécution d'une prescription de médicaments inscrits sur la liste des spécialités remboursables… et facturés aux caisses dans le respect des textes en vigueur".
L'interprétation stricte de ce texte suggère donc que ces honoraires ne s’appliqueront pas :
    * aux médicaments achetés sans ordonnance,
    * aux médicaments prescrits par ordonnance, mais non remboursables.

Bon à savoir
- Les prix des médicaments à prescription obligatoire sont fixés par l’Etat, via le Comité économique des produits de santé (CEPS).
- Les prix des médicaments non remboursables sont libres, et donc fixés librement par chaque pharmacien.





Au bout du compte qui est le dindon de la farce ?
Avec les "honoraires de dispensation"  les médicaments  reviennent plus chers.
Il est temps de faire vos comptes et d'aller au plus offrant, voire même d'acheter vos médicaments sur l'Internet, il y a des sites professionnels reconnus, et des économies possibles.

mercredi 2 décembre 2015

Première européenne au CHU de Toulouse : de la 3D pour réparer les cœurs des enfants

Le CHU de Toulouse vient de réaliser trois interventions pour réparer des malformations cardiaques chez des enfants en utilisant un outil 3D. Le site est pilote en Europe.
   
    "...trois jeunes enfants, souffrant d'une malformation cardiaque congénitale, ont été «réparés » avec l'aide de la technologie 3D à l'hôpital des enfants de Toulouse (CHU).
   
    Il s'agit d'une première en Europe, le site toulousain étant le seul centre de cardiologie pédiatrique équipé de l'Echonavigator, une technologie développée par Philips permettant de fusionner les ultrasons et les rayons X pour guider précisément les gestes du praticien au bloc. 
Quelques centres en Europe (dont celui de l'hôpital Mondor à Créteil) travaillent avec ce système mais pour traiter des pathologies cardiaques sur les adultes..."
Pour lire l'intégralité de l'article d'Emmanuelle Rey  (journaliste à La Dépèche)

Le TPG voté à grande vitesse…


    L'Assemblée nationale a voté de nouveau, en nouvelle lecture  le projet de loi sur la  modernisation de la Santé, affirmant de fait la généralisation progressive du tiers payant (TPG) d'ici fin 2017. Mesure qui est combattue particulièrement par l’opposition, et la grande majorité des médecins libéraux.
    L’Ordre National Infirmier (ONI) a été remis sur pieds par… 18 députés présents  le vendredi 27 novembre … mais où étaient les 559 autres élus ?...(2)…
    À  noter que des compromis  entre Marisol Touraine et plusieurs députés de l’opposition ont permis  de rétablir l'ONI contre la volonté de plus de 450 ‘000 infirmières non inscrites à ce jour à cet Ordre, dit Ordre qui est de plus en plus contesté dans le milieu soignant.
   
Pour plus d’information nous vous conseillons la page Facebook  de « Les infirmières en colère » (1).
 La démocratie aujourd’hui est fortement malmenée, quand l’on voit comment les professionnels de la Santé sont pris en considération il y a de quoi se poser bien des questions. Pour « La Vie Hospitalière » il est grand temps de reprendre en mains notre devenir. Il est grand temps de demander des comptes à ceux qui ont que faire des opinions des professionnels qui sont pourtant concernés !
    Le dialogue social est ramené aujourd’hui à sa plus simple expression sans aucune autre considération.
    Il est temps de sanctionner comme il se doit tous ces « représentants du peuple » élus par le peuple et qui se moquent bien des citoyens et citoyennes, profitant même de l’état d’urgence pour imposer des orientations qui de toutes les manières ne pourront perdurer dans le temps si elles s'avèrent incohérentes par rapport à l'intérêt général qui doit dans tous les cas primer.
    Le mot de la fin c’est le peuple qui le détiendra, de toutes les manières.
     
1) Pour ceux qui sont inscrits à Facebook bien évidemmment…
    Autrement , ce qui est un sujet toujours d’actualité, nous vous recommandons de lire la lettre qui avait été envoyée par « Les infirmières en colère »  au Premier-ministre, en juin 2015, concernant notamment les IDE au chômage alors que le gouvernement s’applique à réduire les effectifs de  22'000 postes… et créer ainsi encore plus de problèmes !
  
2) À  noter  aussi que Lundi, dans l’ après-midi, l'Assemblée Nationale a définitivement adopté le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2016.

mardi 1 décembre 2015

Appel à candidature dans le cadre du Programme Investissements d'Avenir

 
2ème appel à projets pour la recherche hospitalo-universitaire en santé - Candidatures jusqu'au 11 février 2016.
 


L'action recherche hospitalo-universitaire en santé vise à soutenir des projets de recherche translationnelle en santé ou de recherche clinique, qui pourront s'appuyer sur des recherches fondamentales en biologie, en épidémiologie, en science sociale ou en économie de la santé et les prolonger en vue d'un bénéfice pour la prise en charge des patients, l'amélioration de la compréhension des maladies, des traitements plus efficaces et mieux tolérés, ou une amélioration de la performance des systèmes de soin.
L'appel à projets RHU souhaite soutenir des projets de recherche avec un fort potentiel de transfert rapide vers l'industrie ou vers la société. Le transfert pourra concerner notamment le développement de dispositifs médicaux, de biomarqueurs à visée thérapeutique ou diagnostique, de plateformes technologiques, de bio-informatique ou de biologie des systèmes. Les projets dans les domaines de la médecine personnalisée et les thérapeutiques innovantes, les nouveaux protocoles ou modalités de prise en charge thérapeutique seront privilégiés.

Ce deuxième appel à projets, doté de 167,5 M€, a pour but de faire émerger et financer des projets de recherche portés par un département ou une fédération hospitalo-universitaire (DHU/FHU). L'appréciation de l'excellence des projets sera notamment fondée sur leur caractère fortement innovant et compétitif à l'international, sur l'importance des bénéfices en santé, et des retombées économiques attendues.
 
Rappel du calendrier du 2 ème appel à projet RHU

=> 18 septembre 2015 : lancement de l'appel à projets RHU

=> 11 février 2016 : date limite de dépôt des dossiers

=> juin 2016 : sélection

=> à partir de septembre 2016 : contractualisation avec les lauréats

Les travaux de la solution "Médecine du futur" ont commencé

Le gouvernement vient de lancer les travaux de la Solution « Médecine du futur » qui s’inscrivent dans le cadre de la deuxième phase de la Nouvelle France Industrielle. Ces réflexions qui porteront en particulier sur la médecine personnalisée ou de précision, la médecine connectée, la médecine réparatrice et leurs impacts sur l’organisation des soins, devront aboutir d’ici la fin du premier trimestre 2016.
La Solution « Médecine du futur » a pour objectif de « soutenir la dynamique » de la France et de « renforcer les synergies entre tous les acteurs de l’innovation en santé ». La première réunion de son comité de pilotage, présidé par André Syrota, ancien président de l’INSERM et Olivier Charmeil, Président Directeur général de Sanofi Pasteur, et composé de 28 personnalités qualifiées du monde académique, industriel, et associatif, s’est tenue mardi au ministère des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femme en présence de Marisol Touraine, d’Emmanuel Macron, le ministre de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique, et de Thierry Mandon, secrétaire d’Etat chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.

Des propositions de projets industriels
Les ministres ont souhaité qu’une feuille de route leur soit présentée d’ici la fin du premier trimestre de l’année 2016. Elle devra notamment intégrer une analyse synthétique des grandes orientations de la médecine de demain et des propositions de projets industriels et des possibilités de consortia d’industriels pour lancer des actions pilotes ou pérennes sur des thématiques prioritaires. Elle devra également identifier les verrous financiers, fiscaux, réglementaires et administratifs à lever pour permettre de libérer l’innovation dans le domaine de la santé et pour favoriser le développement de filières françaises. Enfin, elle devra formuler une proposition d’organisation permettant d’assurer une politique incitative en matière d’innovation industrielle en santé.
« Les propositions formulées dans le cadre de cette feuille de route devront s’inscrire en étroite cohérence avec les grandes orientations du projet de loi de modernisation de notre système de santé et de la Grande Conférence de la Santé », ont enfin indiqué les ministres dans un communiqué commun.

Source : Ministère de la Santé