"La Vie Hospitalière"

samedi 25 février 2017

LE 7 MARS 2017 HÔPITAUX EN LUTTE ! HÔPITAUX EN MANIFESTATION ! LES PSY AUSSI !

LE 7 MARS 2017
ON NE SE POSE PAS LA QUESTION !
TOUTE LA PSYCHIATRIE MANIFESTERA À PARIS !
ON MONTE TOUTES ET TOUS À PARIS !

Destruction des services publics de la santé
Le gouvernement aurait voulu détruire les services publics de la santé qu’il ne s’y serait pas pris autrement : baisse des financements, non remplacement des départs en retraite, fermeture d’hôpitaux, de structures de proximité, éloignement des services, difficulté d’accès aux soins, déremboursement des médicaments…

Prises en charge Low Cost
C’est sur cette toile de fond que, dans tout le pays, les personnes atteintes de souffrance psychique, vont devoir renoncer à la prise en charge qui leur était jusqu’ici proposée.

Directeurs destructeurs
Visiblement pas émues, les directions des hôpitaux psychiatriques, sous les ordres des ARS, continuent de resservir à l’ensemble des personnels, les mêmes plans de rigueur pourtant rejetés par toutes et tous et en particulier les usagers qu’ils soient hommes ou femmes).

Quant au temps
Plus le temps de causer entre nous, plus le temps de causer avec les patients et patientes, plus le temps d’aller manger, plus le temps de prendre soin...
Arrêts non remplacés induisant fatigue, lassitude et d’autres arrêts, effet boule de neige, c’est pourtant pas Noël tous les jours.

Hôsto Drive
Il y a trop de personnel nous disent les expertises au coût hallucinant alors optimisez les compétences. Organisez-vous comme nous le demande l’encadrement, bienvenue à l’Hôsto Drive et ses gestionnaires de lits, gestionnaires du temps qui court. Et hop ! La demi-heure de repas qui saute. Et hop ! Les collègues en retraite non remplacé(e)s.
Automatisation, atomisation du personnel, rotation, mutation, faut que ça tourne. GHT, j’ai acheté, j’ai à jeter, le grand Monopoly® des hôpitaux, les directeurs à deux mains dans le pot de confiture, ils se régalent, ils bradent notre plateau technique fait de chair, d’os, de sang. Plus ils nous essorent et plus ils encaissent de primes sur notre déprime !

Le retour de la renfermerie
Osons l’avouer, regardons nos clefs, regardons la psychiatrie, nous n’aurons jamais autant enfermé, attaché durant ces dernières années que pendant la totalité de nos carrières, les jeunes diplômé(e)s témoignant de leur déception sur la façon dont on leur impose d’exercer aujourd’hui.

On fait quoi ?
Alors que l’on soit soignant(e)s (de la santé ou du social), ambulancier(e)s, administratifs ou techniques… Parce que toutes et tous concourrons à produire un soin de qualité, nous serons de la partie:

Pour la grande manifestation des personnels 
de la Santé et du Social
le 7 mars à 13 heures Place Denfert-Rochereau


mardi 21 février 2017

La « crise humanitaire » dans les hôpitaux publics en Grande-Bretagne : sans solution ?...



Rappelez-vous, il y a déjà un peu plus d’un mois, la Croix-Rouge britannique s’inquiétait de la crise qui traverse le service public de soins de santé (National Health Service) où deux patients sont décédés après avoir attendus longtemps des soins dans les couloirs d’un hôpital.
Les services d’ambulances et les établissements de santé ne peuvent plus faire face à la demande c’est là une évidence.
Bien que la Croix-Rouge dans les médias a parlé de "crise humanitaire", l’évènement n’a pas été suivis de mesures de la part du gouvernement permettant de penser à des solutions humanitaires…

Plus de 30 heures d’attente aux urgences, est-ce bien normal ? 

Le National Health Service (NHS) a bien signalé qu’il enquêtait sur les circonstances des décès des deux patients au département des urgences du Worcestershire Royal Hospital
L’institution ne nie pas que ces personnes sont décédées après avoir dû attendre longtemps sur des lits placés dans un couloir.
 
Certes, mais après ? C’est facile de tourner la page, et, de passer à un autre sujet…l’actualité déborde de rubriques il est vrai qui s’apparentent à celles des chiens écrasés…

Les hôpitaux publics anglais sont confrontés à un nombre grandissant de patients, dans un contexte de financement limité. Il est souvent question de patients qui ne sont pas lavés par manque de personnels… ou de personnes devant attendre plus de 30 heures aux urgences !

La Croix-Rouge est régulièrement appelée en renfort pour prendre en charge le transport de patients et libérer des lits, on en est là… le malaise des hôpitaux britanniques pourrait nous servir d'exemple à ne pas suivre…mais nous en France avec les politiques qui se suivent et qui insidieusement, petit à petit, cassent le service public hospitalier nous devrions nous méfier de tous les beaux parleurs qui ne sont que des profiteurs et qui ont que faire de l’intérêt général, privilégiant des intérêts de plus en plus contestables.

Pour « La Vie Hospitalière » ce sont les conséquences de la privatisation des hôpitaux qui entraînent ce marasme.
Notre système de santé, en France, est bien évidemment tout autant menacé, ce qui est très grave c’est que des candidats aux élections présidentielles programment des orientations visant à démanteler (directement ou indirectement) notre système de santé, notre système de sécurité sociale, bien évidemment pour le plus grand profit d’intérêts privés de plus en plus à la limite d’un système mafieux !

Nous vous conseillons d’aller voir le film "La Sociale" , c’est la magnifique histoire de la construction de la Sécurité sociale dont nous bénéficions tous aujourd’hui ! Tous !...pauvres et riches...
Pourtant au sortir de la guerre la France n’avait pas les moyens qu’elle possède aujourd’hui, il suffit d’un homme pour changer le cours de l’histoire, n’oubliez jamais Ambroise Croizat…que certains cherchent à faire oublier de nos mémoires…

lundi 20 février 2017

Préavis de grève de l'intersyndicale CGT, FO et SUD


Wattrelos : la lutte continue !


Appel du syndicat CGT de Wattrelos:

Jeudi 2 Mars toutes et tous à l'EHPAD de Wattrelos, à 13 heures (entrée rue des poilus)
32 revendications pour ne plus Subir!
En présence des premiers responsables de la Fédération CGT Santé - Action Sociale.



vendredi 17 février 2017

Le passage à 6 vaccins bientôt effectif en France ?


Plusieurs organisations médicales souhaitent rendre obligatoire le passage de trois à six vaccins en France.
Plus de 16 sociétés et trois syndicats médicaux viennent de signer un communiqué pour un élargissement de l’obligation vaccinale. Cette demande fait suite à une décision du Conseil d’État imposant de rendre disponibles séparément les injections contenant les trois vaccins aujourd’hui obligatoires aux familles : contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite (DTP).
Le passage à 6 vaccins : une alternative indispensable selon les organisations médicales
Plus de 16 sociétés savantes et trois syndicats médicaux ont signé un communiqué proposant une alternative à la décision rendue le 8 février 2017 par le Conseil d’État.
La décision du Conseil d’État pour que les familles puissent se procurer des injections contenant uniquement les vaccins contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite qui sont les seuls vaccins obligatoires en France, s’est faite face à la dangerosité des adjuvants comme l’aluminium utilisés dans certaines préparations de plusieurs vaccins.
Comme le rappelle l’association E3M qui se bat  depuis 10 ans, non pas contre la vaccination mais contre l’aluminium des vaccins, le DTP commercialisé jusqu’en 2008, n’en comportait, et la raison de son retrait aurait été basée sur des données falsifiées par le fabricant, Sanofi Pasteur.
Pourtant, estimant qu’une « levée des obligations vaccinales » mettrait en danger la population en l’exposant à un risque infectieux élevé, les organisations médicales citées plus haut préconisent donc « l’extension des obligations vaccinales ».
Le CSMF, le principal syndicat de médecins libéraux fait partie des signataires de ce communiqué. Il y aussi le Syndicat national des pédiatres français, la Société de pathologie infectieuse de langue française ou encore le Collectif national des sages-femmes de France.
Quand on connait l’influence des laboratoires pharmaceutiques sur les professionnels de la santé, il serait bienvenu que les médecins qui interviennent dans ce débat rendent publics leurs liens éventuels avec l’industrie pharmaceutique pour plus de transparence !
Les avis divergent concernant l’augmentation du nombre de vaccins obligatoires
Les conclusions du rapport de la Concertation citoyenne sur la vaccination vont aussi dans le sens d’un élargissement du nombre de vaccins obligatoires. Le rapport suggère cependant que cette mesure soit instaurée de manière temporaire et suivie d’une levée de l’obligation vaccinale. Cette nuance n’est pas partagée par tous. En effet, les organisations médicales considèrent que cette mesure serait dangereuse « car elle pourrait induire une baisse d’environ 20 % de la couverture vaccinale ».
Malgré ces désaccords, tous s’accordent sur le fait que le gouvernement doit prendre une décision rapide. Dans un communiqué, le CSMF « demandait à la ministre de la Santé de prendre ses responsabilités » en l’incitant à accélérer le rythme. Ainsi, nous devrions savoir dans les prochains jours si le passage à 6 vaccins deviendra effectif en France.

Article réalisé par Nathalie Jouet
( Source : Consoglobe )

mardi 7 février 2017

Suicide d’un infirmier à l’Hôpital Européen Georges Pompidou

Le 6 Février 2017 au matin nous apprenons le suicide d’un collègue de l’Hôpital Européen Georges Pompidou. Contrairement à ce que l’on peut lire déjà ici et là, quand notre collègue revient sur son lieu de travail alors même qu’il est de repos, qu’il prend le soin de revêtir sa tenue de travail avant de se jeter du 8ème étage, il s’agit bien du suicide d’un hospitalier, il s’agit du suicide d’un infirmier, il s’agit du suicide d’un travailleur…le message est clair et nous ne souffrirons d’aucune espèce de négation à ce sujet.

Bien sûr nous convenons que souvent les motifs de tels gestes sont plurifactoriels, bien sûr nous ne saurons jamais qu’elle est la part réelle du travail dans sa décision, bien sûr il sera facile de dénoncer les déconvenues d’ordre privé et pourtant c’est bien dans son hôpital, sur son lieu de travail qu’il décide de mettre fin à sa vie. 
Ce n’est pas rien, cela signe à minima le fait qu’il n’y a pas trouvé le soutien dont il avait besoin.

Pour SUD-santé AP-HP, ce décès vient malheureusement s’ajouter à la déjà trop longue liste des suicides de professionnels hospitaliers. A chaque fois les instances, leurs enquêtes sont les réponses faciles de nos directions comme un cache sexe à leurs manquements.

A l’Hôpital Européen Georges Pompidou tout particulièrement les suicides se succèdent dramatiquement, de médecins hier,  d’infirmiers aujourd’hui. 

Méprisés au quotidien, pressurisés dans nos activités, victimes de politiques managériales libérales, les hospitaliers sont à bout, les burn-out sont nombreux, les passages à l’acte trop fréquents.

La ministre reste sourde, le directeur général piétine, les directeurs d’établissement se noient…et rien ne change, l’hôpital doit participer de l’effort national, les soignants sont de moins en moins, les patients sont de plus en plus….Les uns et les autres croisent les doigts, jusque là tout va bien…aujourd’hui rien ne va plus !!!

(Communiqué de presse de SUD Santé AP-HP)

samedi 4 février 2017

LE 7 MARS, MOBILISONS-NOUS POUR NOTRE SANTÉ


Le 7 Mars, des organisations syndicales nationales du secteur de la santé et du médico-social appellent à une journée nationale de grève et de manifestation, comme cela a été le cas en novembre dernier. 
Les hôpitaux, pressurés, soumis à des restrictions budgétaires toujours plus drastiques, contraints à des fermetures de lits -16.000 dans la période récente d'après la FHF- ne peuvent faire face à l'épidémie de grippe. 
Les conditions d'accueil et la qualité des soins se dégradent. 
La dernière période a été marquée par une aggravation de la situation dans les hôpitaux, la logique de la loi Touraine est en marche et conduit à une aggravation des conditions d'accueil des malades. 
Fermeture de la maternité de Decazeville, difficultés dans les services d’urgences, une centaine de postes supprimés à l'hôpital de Châtellerault, 70 postes supprimés à Romans sur Isère en 2 ans, nouvelles menaces sur la chirurgie cardiaque de l’hôpital Mondor…. …. Voici quelques exemples de la traduction au quotidien de la mise en oeuvre du Plan de Financement de la Sécurité Sociale 2017 qui a décidé de 4 milliards d'économies sur notre santé dont 800 millions pour l'hôpital. 
Le personnel est épuisé, des cas importants de burn-out se font jour dans les équipes pouvant conduire quelquefois à des suicides. 

La Sécurité sociale est menacée. 
Cela a des conséquences dramatiques pour l'accueil des malades. 
Déjà le 8 novembre la mobilisation des hospitaliers, soutenue par la Coordination Nationale avait montré une forte résistance à cette politique. 
Il nous faut continuer à nous mobiliser pour refuser cette logique austéritaire. 
Les dernières études de l’OCDE montrent que notre pays régresse dans la prise en charge de la santé : près d’un quart de la population renonce à se soigner totalement ou partiellement pour des raisons financières. 
Des mesures urgentes sont indispensable pour donner les moyens aux hôpitaux de fonctionner et plus globalement pour faire face aux problèmes de la désertification médicale et paramédicale. 

Notre santé c'est notre affaire 
La Coordination nationale des Comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité soutient les grèves et manifestations du 7 Mars à l’appel de CGT, FO, et Sud santé. Elle sera présente, avec ses comités, aux côtés des personnels notamment pour : 
-L’abrogation de la Loi HPST. 
-L’abandon des néfastes regroupements hospitaliers (GHT) et des restructurations. 
-L’arrêt des fermetures de lits et de services et des suppressions de postes 
-La fin des enveloppes limitatives et abandon du plan ONDAM triennal de 3,5 milliards d’économies sur les hôpitaux. 
-L’octroi des moyens budgétaires permettant aux établissements sanitaires et médico-sociaux d’assurer leur mission de service public.
-Des politiques sanitaires et sociales à la hauteur des besoins de la population, quel que soit le lieu d’habitation. 
-La remise en cause du numérus clausus et de la liberté d'installation. 
-La réappropriation de la Sécurité Sociale et le respect du principe : chacun cotise en fonction de ses moyens et reçoit en fonction de ses besoins.

Elle demande à ses comités de préparer dès maintenant la mobilisation dans leur territoire et la présence de délégations à la manifestation nationale du 7 mars à Paris. 
Citoyens, citoyennes, et professionnels tous unis pour un service de santé de proximité et de qualité répondant aux besoins de la population. 

jeudi 2 février 2017

Le premier magistrat de Pithiviers suit-il la politique de l’autruche ?


Lors des vœux de la municipalité de Pithiviers, les "forces vives  locales" ont été ciblées...il était beaucoup moins question du bilan à mi-mandat ou des projets, que du qualificatif d' « autruches dandinantes »… 
Surnom attribué, rappelons-le, par le maire aux personnes qui ont défilé pour réclamer le maintien de la maternité et qui, toujours, selon le maire, n'ont pas obtenu de résultat. 
L'élu voulait se défendre de ceux qui lui reprochent de ne pas avoir défendu la maternité, ridicule pour le moins.
Le président de l'association « À Pithiviers, l'hôpital c'est vital » a tenu à s’exprimer dans la presse locale : « Les propos tenus ne nécessitent pas de droit de réponse parce que ça n'en vaut pas la peine. En faisant le buzz, le maire nous fait une publicité que nous n'aurions pas pu avoir avec nos petits moyens » .

« La Vie Hospitalière » rappelle aussi que dans un communiqué commun, une députée LR, et un sénateur PS du Loiret,  ont tenu à s’exprimer sur le sujet : « Nous sommes profondément navrés qu'un élu de la République puisse tenir de tels propos à l'encontre d'une grande majorité de sa population et des très nombreux élus qui se sont mobilisés pour cette juste cause. Nous tenons à réaffirmer notre entier soutien au personnel de l'hôpital et à toutes les personnes qui luttent pour le maintien des services publics sur notre territoire ».

La réponse, tout autant,  des présumées « autruches dandinantes » ne s’est pas fait attendre, démontrant ainsi que les défenseurs du système de santé de Pithiviers savaient garder, eux, la tête haute, ainsi un compte twitter " AutruchesDandinantes " a été créé et l'association de défense de l'hôpital a affiché sur le réseau social facebook un « Je suis une autruche dandinante »…dans tout ceci ce qui compte le plus c’est de garder la tête froide en souhaitant que les électeurs et électrices aux prochaines élections locales sanctionneront ceux qui excellent dans la politique dite…de l’autruche.