"La Vie Hospitalière"

dimanche 28 mai 2017

Agnès Buzyn, nouvelle ministre de la Santé : 7 choses que vous ne savez (peut-être) pas sur elle...


Agnès Buzyn, nouvelle ministre de la Santé : 7 choses que vous ne savez (peut-être) pas sur elle...
Elle a 54 ans, elle est professeur d’hématologie à l’hôpital Necker, elle a été présidente de l’Inca entre 2011 et 2016 puis de la Haute Autorité de Santé… 
Voilà ce que vous savez probablement du CV d’Agnès Francine Buzyn. « Le Quotidien » a déniché quelques anecdotes moins connues à propos de la nouvelle ministre des Solidarités et de la Santé, nommée le 17 mai dernier par Edouard Philippe.
Elle a été la belle-fille de Simone Veil
En 1985, Agnès Buzyn épouse Pierre-François Veil, fils de Simone Veil, deux fois ministre de la Santé. Ce lien de parenté sera source de quelques persiflages. Comme en 2008, lorsqu’elle est nommée à la présidence du conseil d’administration de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) : « Encore une fois, certains de mes collègues m’ont dit que j’avais été nommée parce que j’avais été la belle-fille de Simone Veil », confie-t-elle à « Libération » dans un entretien publié en 2011.

Elle est mariée au directeur de l’INSERM, le Pr Yves Lévy
En 1997, elle épouse en secondes noces Yves Lévy, médecin immunologique et actuel président-directeur général de l'INSERM. Le couple donnera naissance à trois enfants. Dès sa nomination, la ministre de la Santé se voit reprocher cette proximité, perçue comme un lien d’intérêt potentiel. Pour éviter toute polémique, l’entourage d’Agnès Buzyn assure que les questions liées à l’INSERM seront traitées directement par Matignon.

Des parents issus du monde de la santé
Élie Buzyn, son père aujourd’hui âgé de 88 ans, a été chirurgien orthopédique à la clinique Saint-Marcel. Sa mère, Etty Buzyn est psychologue et psychanalyste. Elle a écrit plusieurs ouvrages sur les relations parents-enfants.

Son père, Élie Buzyn, est rescapé d’Auschwitz
Agnès Buzyn est issue d’une famille originaire de Lodz, en Pologne. Pendant l’occupation nazie, ses grands-parents et son père sont déportés à Auschwitz en 1944. Unique survivant, Elie Buzyn est ensuite transféré au camp de Buchenwald dans de terribles conditions et où il manque de perdre ses deux pieds, gelés par le froid. Il en sortira à l’âge de 15 ans. Après des séjours en Israël et en France, il s’installe définitivement dans l’hexagone en 1956 où il devient chirurgien.

Enfant, il lui arrivait d’accompagner son père au bloc.
Évoquant son père dans un entretien à « Libération », Agnès Buzyn raconte qu’« il adorait son métier, avait le goût de soulager les malades. Enfant, le jeudi, il m’arrivait de l’accompagner au bloc. D’ordinaire, on allait au cinéma, mais parfois il devait opérer. C’était à la clinique Saint-Marcel, je l’aidais, je lui servais d’aide ». La ministre tire son amour de la médecine de cette époque. « Au départ, je pensais faire de la chirurgie », confie-t-elle à « Libération ». Elle optera finalement pour l’hématologie, une spécialité où « il y a un acte technique, mais aussi un accompagnement humain », insiste Agnès Buzyn.

Elle est propulsée sur les plateaux de télévisions lors de la catastrophe de Fukushima
Roseline Bachelot est ministre de la Santé quand la catastrophe de Fukushima se produit. On demande à Agnès Buzyn, alors présidente du conseil d’administration de l’Institut de radioprotection et de sûreté nationale, d’intervenir sur les plateaux télé.

Elle se dit de gauche… et déteste les dépassements d’honoraires
« Je ne sais pas si je suis très très à gauche, mais, au fond, je suis probablement de sensibilité social-démocrate. Mais j’ai servi des gouvernements de droite comme de gauche, avec la même loyauté », confiait Agnès Buzyn au « Quotidien » en 2016, alors qu’elle venait d’être nommée à la tête de la HAS. Cinq ans plus tôt, elle tenait le même discours à « Libération » qui l’interrogeait également sur les dépassements d’honoraires. « J’ai cela en horreur », répondait-elle.



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